La Samsung Galaxy Ring cache des secrets de fabrication étonnant, un comble pour son prix
Samsung a récemment lancé son premier anneau connecté, la Galaxy Ring, avec l'ambition de révolutionner le suivi de la santé. Mais une analyse de ses composants internes montre que la marque a fait des choix surprenants en matière de conception.
La Galaxy Ring de Samsung, attendue comme une innovation majeure dans les objets connectés, est confrontée à des difficultés qui commencent à nuire à sa réputation. Salué pour son design et ses capacités avancées de suivi de santé, l’anneau voit son autonomie chuter de manière inquiétante après seulement quelques semaines d'utilisation. Les utilisateurs, qui comptaient sur cette capacité, se retrouvent à devoir recharger leur bague après seulement trois jours. A ce problème vient s’ajouter maintenant d’autres révélations surprenantes suite à son démontage réalisé par iFixit.
La Galaxy Ring, malgré son apparence simple, cache une technologie complexe. L'équipe d'iFixit, spécialisée dans le démontage d’appareils électroniques, a découvert que Samsung a fait des choix de conception motivés principalement par des impératifs économiques. En plus de ses récents soucis d'autonomie, l’intérieur de l’anneau révèle une méthode de fabrication qui surprend pour un produit de cette envergure.
La Galaxy Ring cache des choix de conception économiques
Le démontage de la Galaxy Ring a révélé que Samsung a opté pour un connecteur à pression pour relier la batterie et la bobine de charge inductive à la carte mère. Ce choix, bien que pratique pour l’assemblage, paraît contradictoire puisque l'anneau est conçu pour être non réparable. L’utilisation de ce type de connecteurs, plutôt que de soudures, s’explique par la volonté de réduire les coûts et d’accélérer la production. Toutefois, ce compromis industriel pourrait décevoir ceux qui s'attendaient à une meilleure durabilité.
Cette approche contraste nettement avec celle adoptée par d'autres fabricants, comme Oura, qui privilégient une conception plus traditionnelle et durable avec des composants soudés. La Oura Ring 3, par exemple, a sa carte mère directement soudée à la bobine de charge. Hormis cette mesure d’économie, les autres composants internes de la Galaxy Ring n’apportent pas vraiment de surprises. Celle-ci utilise des technologies déjà largement répandues. Avec les problèmes d’autonomie qui persistent, ces choix de conception renforcent les préoccupations des utilisateurs quant à la fiabilité à long terme de cet appareil pourtant innovant.
Source : iFixit