Le groupe auto Stellantis doit fermer son usine en Russie à cause de la pénurie
Le groupe automobile Stellaris, propriétaire de la marque Talbot, vient d'annoncer la fermeture imminente de son principal site de production en Russie. Une raison l'a poussé à prendre cette décision : le manque critique de pièces en raison de la pénurie mondiale de composants et des difficultés engendrées par le conflit en Ukraine.
Comme vous le savez peut-être, la guerre en Ukraine a d'ores et déjà impacté de nombreux acteurs, en Europe et partout dans le monde. On craint par exemple une augmentation inévitable du prix de l'automobile à cause du conflit. En effet, la Russie comme l'Ukraine exportent de grandes quantités de composants aux constructeurs européens. Et sans surprise, ces livraisons connaissent un sérieux coup d'arrêt depuis le début de la guerre.
Il faut ajouter à cela la pénurie mondiale de composants, qui continue de sévir après plusieurs années. À ce sujet, nous avons récemment appris que l'un des principaux fabricants de tanks russes venait de suspendre sa production, en raison des sanctions commerciales décrétées par l'UE, mais aussi à cause du manque de composants.
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Le groupe automobile Stellantis ferme son usine en Russie
Or, nos confrères du site Les Échos Investir nous informent qu'une autre entreprise va stopper ses activités en Russie. Il s'agit du groupe automobile Stellantis, une multinationale fondée en janvier 2021 et issue de la fusion entre le groupe PSA et Fiat Chrysler Automobiles. Stellantis gère notamment plusieurs marques mondialement connues, comme Abarth, Alfa Romeo ou Citroën et DS Automobiles. Dans un communiqué, le constructeur annonce la fermeture imminente de son site de production d'utilitaires de Kaluga, situé dans le centre de la Russie.
La raison ? Le manque critique de pièces détachées, qui empêche le constructeur de poursuivre ses activités. “La production très limitée sera interrompu dans un futur proche en raison de problèmes d'approvisionnement”, a précisé le PDG du groupe Carlos Tavares. Néanmoins, le PDG n'a pas précisé s'il craignait une dépréciation de la valeur du site ou une saisie éventuelle de l'usine par les autorités russes après l'arrêt des activités. D'après ses dires, la production du site de Kaluga, à savoir près de 11 000 véhicules, pourra être “facilement absorbée” par d'autres usines du groupe en France et au Royaume-Uni.
Source : Les Échos Investir