Sur le plateau de Franceinfo, Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, a assuré que les Tickets restaurant passeront au tout dématérialisé d’ici 2026. Le but, à terme, est de permettre aux salariés d’utiliser leur carte ou application chez tous les commerçants. Un quart d’entre eux refusent encore ce moyen de paiement.

À ce jour, environ 5 millions de salariés français bénéficient des Tickets restaurant. Si, depuis quelques années, beaucoup d’entreprises ont opté pour la variante dématérialisée, sous la forme d’une carte à puce et de l’application, les bons vieux tickets sont encore en circulation, ce qui pose quelques soucis à ceux qui souhaiteraient les utiliser. Comme l’explique Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce, sur le plateau de Franceinfo, la carte et les tickets « se chevauchent », ce qui crée quelques frictions avec les commerçants.

De l’autre côté, la version dématérialisée dispose de nombreux avantages. Suivi du compte, solution en cas de perte, gain de place, possibilité de payer sur les applications de livraison, ainsi que la somme exacte au moment de l’addition… Bref, il est temps que la version physique des tickets restaurant disparaisse au profit de leur variante dématérialisée. Justement, c’est juste à cet objectif que s’attèle Olivia Grégoire.

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Les tickets restaurant seront entièrement dématérialisés d’ici 2026

La ministre a en effet promis que plus aucun ticket restaurant papier ne sera en circulation d’ici 2026. Celle-ci affirme que cette solution permettra de régler les derniers obstacles auprès des commerçants qui refusent encore ce moyen de paiement. Olivia Grégoire prévoit ainsi de rencontrer les organisations et entreprises de gestion de ces tickets « pour voir ce qui bloque ». Si tout se passe bien, il lui faudra donc 3 ans pour mettre fin au ticket papier.

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En parallèle, l’Autorité de la concurrence mène en enquête « pour voir si le fonctionnement du marché des Tickets Restaurant était équitable », dont les conclusions devraient être publiées d’ici quelques jours. Le gouvernement n’exclut pas la possibilité de plafonner les commissions récupérées par ces sociétés, qui se situent actuellement entre 3 % et 5 %.