Les AirTags ont permis de révéler un trafic de faux dons pour le séisme en Turquie
La journaliste Pamela Cerdeira a levé le voile sur trafic de dons associatif au Mexique, dont les colis n’arrivent en réalité jamais à destination. Pour ce faire, elle a utilisé deux AirTags qu’elle a discrètement introduits dans ses colis. Quelques jours après, elle a fini par se rendre compte que ceux-ci ont été remis en vente dans le pays.
Depuis leur sortie, les AirTags font régulièrement l’objet de polémique, car souvent utilisés pour espionner et harceler des victimes sans que celles-ci s’en rendent compte. Le phénomène a pris une telle ampleur qu’Apple a finalement été contraint de déployer une mise à jour empêchant ses utilisateurs de suivre d’autre personne à la trace. Ce qui n’empêche pas certains de trouver de nouvelle manière ingénieuse de se servir du petit traqueur.
C’est notamment le cas de Pamela Cerdeira, journaliste mexicaine, qui a souhaité savoir si les dons effectués à travers une association arrivaient bien à destination. Pour ce faire, elle a tenté d’envoyer deux colis en Turquie, en soutien aux victimes du séisme qui a frappé le pays en ce début d’année. Afin de s’assurer que ces dons arrivent bien à leur destinataire, elle également glissé un AirTags dans chacun d’entre eux, suivant ensuite leur expédition à la trace.
Une journaliste lève le voile sur un détournement de dons grâce aux AirTags
Malheureusement, ces derniers ne sont jamais arrivés à bon port. Ou plutôt, ils ont visiblement été détournés par la plateforme censée être chargée de les envoyer. En effet, les deux colis n’ont jamais traversé la frontière du Mexique. À vrai dire, les deux colis n’ont même jamais quitté la ville. À la place, ceux-ci, qui contenaient respectivement du riz et du papier toilette, ont été revendus sur deux marchés distincts.
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« Je n’ai rien à voir avec [ces marchés], mais nous enquêterons volontiers sur l’affaire », a réagi Oscar Gutierrez Camacho, député fédéral, interrogé par Pamela Cerdeira. Il semblerait que l’affaire soit un cas isolé. Malgré tout, en cas de doute, n’hésitez pas à passer par des associations et des plateformes de dons reconnues comme dignes de confiance.
