Les premières smart glasses faites maison et open-source !
Un inventeur indien, Arvin Sanjeev, a fabriqué un prototype de smartglass open-source. Son projet s'appelle en réalité Smart-Cap, puisqu'il s'agit finalement d'une casquette connectée. Au départ, elle est ma foi fort laide. Mais en y regardant de plus prêt, elle l'est toujours. Ok, ça n'est pas là que réside la qualité de l'appareil. Alors essayons de comprendre.
Si c'est une casquette, c'est tout simplement parce que les composants prennent de la place. Et c'est logique, parce que ce qu'a fait Arvin Sanjeev, c'est utiliser des composants existants qu'il a assemblés. La machine qui est à la base de la casquette est le nano-ordinateur Raspberry-Pi, déjà utilisé pour pour une simulation réel de lag sur l'Oculus Rift. D'un point de vus software, son appareil utilise Linux et un logiciel de reconnaissance vocale.
Alors ok c'est pas au top de la classe et pas non plus au top de la miniaturisation, mais c'est complètement open source et le créateur explique sur le site diyhacking comment fabriquer sa propre casquette honteuse avec peu de moyen.
Et l'inventeur ne se ménage pas, il explique tout, de la liste des éléments à la manière de les assembler, photos à l'appui. Dernière étape, et parce qu'il aime manifestement aller au bout des choses, il explique comment faire tourner la machine d'un point de vue logiciel et nous accompagne dans la programmation des commandes vocales.
Niveau hardware, il ne faut pas grand chose:
- Un nano ordinateur Raspberry Pi model B (le mot nano-ordinateur fait peur, mais il vaut dans les 30 euros)
- Une webcam usb avec micro intégré
- Un écran LCD de 2,5 pouces
- un casque avec micro
- Une loupe avec lentilles asphériques
- Des feuilles de cartons ou plastiques (il utilise des pare-soleils pour voiture)
- De la glue
Et c'est tout. Bien qu'il ne s'agisse pas de l'usinage le plus sharp que l'on n'ai jamais vu, on saluera la démarche et on restera en alerte quant à la suite des évènements. Parce que lorsque le web s'empare d'un projet open source, on ne sait jamais jusqu'où ça peut aller.
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