Les voitures électriques deviennent écologiques après 90 000 km, sinon ça ne sert à rien

Une récente étude révèle un fait intrigant : les voitures électriques surpassent les véhicules à combustion en termes d'impact environnemental, mais seulement après avoir parcouru 90 000 km. Ce seuil soulève des questions sur l'avenir de la mobilité électrique.

Voitures pollution
Crédit photo : 123RF

Lors de l’achat d'un véhicule électrique on pense généralement à l'impact positif qu'il aura sur l'environnement. Cependant, une étude de l'association des ingénieurs allemands VDI nous montre une réalité plus nuancée : au début de leur vie, les voitures électriques ont un impact environnemental plus élevé. La principale cause est la fabrication de leurs batteries. Cette information peut surprendre de nombreux acheteurs qui s'attendent à une solution immédiatement plus verte.

Cependant, les innovations technologiques en termes de batteries plus économiques et durables, ouvrent la voie à une réduction significative de cet impact. De plus, l'émergence de batteries au sodium en Europe promet de bouleverser le marché, rendant les voitures électriques à la fois abordables et plus écologiques. Parallèlement, Toyota a fait un bond en avant avec une batterie offrant une autonomie impressionnante de 1 200 km et une recharge en seulement 10 minutes. Ces innovations sont des pas géants vers des véhicules électriques plus performants et plus respectueux de l'environnement.

Une voiture électrique doit parcourir 90 000 km pour compenser la production des batteries

Les véhicules électriques commencent leur vie avec un désavantage significatif en termes d'émissions de CO2. Il est principalement dû à la production de leurs batteries. Ce processus énergivore implique l'extraction et le raffinement de matières premières comme le lithium et le cobalt. La fabrication de la batterie elle-même, souvent dépendante des énergies fossiles. Cependant, selon l'étude de la VDI il faut atteindre 90 000 km pour que les VE deviennent moins polluants que les véhicules thermiques. Ceci, grâce à l'absence d'émissions durant l'utilisation et à l'utilisation croissante d'énergies propres pour la recharge. À long terme, notamment après 200 000 km, les moyens de transport électriques présentent une empreinte carbone nettement inférieure, compensant leur impact initial élevé.

Ainsi, l'avenir de la mobilité électrique dépend fortement de l'amélioration continue des technologies de batteries. Elle est cruciale pour réduire l'impact environnemental des véhicules électriques dès leur production. Mais il est également essentiel de prendre en compte les aspects logistiques comme le transport des matières premières et des batteries finies. Celui-ci est souvent réalisé sur de longues distances et contribue actuellement aux émissions de CO2 car il est effectué via des moyens de transport peu écologiques.

L’objectif est de minimiser l'empreinte carbone à chaque étape, de la production à la logistique, pour réduire le seuil de parité véhicules électriques contre véhicules thermiques.

Source : VDI


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