Les voitures électriques se vendent comme des petits pains en France, la Fiat 500 est en tête
Le marché des voitures électriques continue son ascension fulgurante dans l’Hexagone. En ce sixième mois de l’année, les chiffres de ventes sont largement supérieurs à ceux de leurs rivales thermiques. Sur le podium, on retrouve ainsi la Fiat 500 à la première place, suivie de la Peugeot e-208 et de la Renault Twingo E-Tech Electric. Pendant ce temps, les voitures thermiques plongent dans les abysses.
On n’en finit plus de constater la popularité grandissante des voitures électriques. Les multiples mesures gouvernementales, couplées à l’intérêt grandissant des constructeurs et du développement des bornes de recharge sur le territoire français font de la nouvelle venue sur nos routes une candidate de choix lors de l’achat d’un nouveau véhicule. Depuis plusieurs mois, ses parts de marché ne cessent d’augmenter, au détriment, bien entendu, de sa cousine thermique.
Ainsi, en ce mois de mai 2022, c’est la Fiat 500 qui se hisse en tête des ventes des voitures électriques. Un succès flamboyant qui peut notamment s’expliquer par son prix pour le moins attractif, car la petite citadine est disponible à seulement 299 € par mois sans engagement, ce qui lui a permis de s’écouler à 2129 exemplaires. À la seconde place, on retrouve la Peugeot e-208 suivie par la Renault Twingo E-Tech Electric, qui comptabilisent respectivement 1668 et 1500 immatriculations.
Les voitures électriques s’imposent face aux véhicules
Notons que ce classement a bien changé depuis le début de l’année. En effet, 2022 a d’abord constaté la domination de la Dacia Sping sur l’ensemble des voitures vendues en France, qui a occupé la première place pendant plusieurs mois. Elle été alors talonnés par la Dacia Spring qui l’a depuis dépassée, puis par la Peugeot 208, la Tesla Model 3, la Renault Zoé, la Renault Twingo, la Peugeot e-2008, la Hyundai Kona, la Mini Cooper SE et enfin la Kia e-Niro.
Aujourd’hui, la Peugeot 208 et la Renault Clio continuent de séduire les automobilistes français. Mais on ne peut pas vraiment en dire du même du reste du marché thermique. Comparé à l’année précédente, le secteur tout en entier accuse d’une chute de 10,09 % des ventes, et de 35 % par rapport à 2019. Au mois de mai, ce sont seulement 126 810 véhicules qui ont été immatriculés.
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Autre donnée étonnant au premier abord, la Tesla Model 3 est totalement absente de ce classement. Alors qu’elle a longtemps en tête des ventes en Europe, elle n’atteint même pas le top 10 aujourd’hui en France. En tout, seules 111 voitures ont été vendues dans l’Hexagone au mois de mai. En avril, elles n’étaient que 10. La faute à un rythme de livraison plutôt inconstant, mais surtout à une pénurie de composants qui continue à faire des ravages.
Une situation compliquée pour l’ensemble du marché
Selon AAA Data, plus de 120 000 véhicules attendent à l’heure actuelle d’être livrés à leur propriétaire à travers le monde. Un chiffre qui n’a de cesse d’augmenter depuis l’année dernière comme le précise l’institut : « La tendance annuelle plonge maintenant vers un marché neuf à 1 450 000 unités ». La situation est si dramatique qu’elle s’apparente même aux chiffres de vente qu’on l’on pouvait observer dans les années 60, toujours selon AAA Data.
Malgré tout les voitures électriques s’en sortent visiblement très bien. D’autant que le contexte est clairement avantageux pour ces dernières. En France, le gouvernement fait désormais tout pour inciter la population à passer à l’électrique, allant jusqu’à proposer de louer un véhicule pour seulement 100 €/mois. L’Europe emboîte d’ailleurs le pas, en interdisant la vente de voitures thermiques d’ici 2035.
De fait, la vente de voiture électrique a augmenté de 31,84 % le mois dernier. Leur part de marché, quant à elle, est passée à 12 %, contre 7,1 % l’année dernière à la même époque.
Source : AAA Data