S’il vous fallait une preuve supplémentaire des capacités hors norme, de l’Intelligence artificielle dans la génération d’images, cette vidéo digne d’un film de science-fiction à gros budget, devrait finir de vous convaincre. Plus que jamais, ces nouvelles technologies brouillent la frontière entre le réel et l’imaginaire.

Les courts-métrages publiés sur Twitter par Me Sidhu ne rassureront pas les créateurs d’effets spéciaux quant à leur avenir professionnel. Ces images ultra-réalistes d’avions à réaction pourchassant des soucoupes volantes confirment les capacités fascinantes autant qu'inquiétantes de l’Intelligence artificielle. Le vidéaste partage son processus créatif avec les membres de la communauté, car selon lui, ces nouvelles technologies présentent, certes, des dangers, mais elles offrent également des opportunités.

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Me Sidhu s’était fixé comme objectif de créer sept courtes vidéos qui « mêlent réalité et imagination ». Par ce travail, il voulait démontrer que les images réelles et de synthèse seront bientôt indifférenciables. La qualité de ses vidéos est non seulement époustouflante, mais de plus, l’utilisation de l’Intelligence artificielle lui a permis d’atteindre ce résultat beaucoup plus rapidement en déléguant presque entièrement la modélisation 3D à l'IA pour travailler directement dans After Effect.

Il créé des vidéos mélangeant images véritables et objets crées par l'IA

Plutôt que d'attaquer Midjourney v5 en justice, le créateur a utilisé le générateur d’images en 2D pour créer des composites à intégrer dans ses vidéos. Il en vante le réalisme toujours plus poussé, autant que les dérives qu’ils pourraient engendrer. À le croire, le test visuel de Turing sera passé d’ici la fin de l’année, et il serait prudent d’embrasser des projets tels que ceux de la Content Authenticity Initiative — fondée par Twitter, The New York Times et Adobe — pour garantir l’authenticité des contenus à l’avenir.

Il avance : « il est essentiel d’identifier et d’authentifier les images réelles de celles de synthèse, comme on le fait pour les virus et les vulnérabilités de type zéro-day ». Pour appuyer son propos, il montre en exemple diverses photographies plus vraies que nature et pourtant totalement imaginaires.