L’iPhone 12 est toujours interdit à la vente en France dans certains départements malgré la mise à jour
Ce jeudi 26 octobre, la France a officiellement levé l’interdiction à la vente pour l’iPhone 12. Mais tous les départements ne sont pas logés à la même enseigne. En effet, certains ne peuvent toujours pas acheter le smartphone, puisque la mise à jour n’y est pas encore disponible. Apple promet un déploiement d’ici la fin de l’année.
C’est un feuilleton qui peine décidément à se conclure. Petit rappel des faits, le 12 septembre dernier, en marge de la présentation officielle de l’iPhone 15, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) annonce que l’iPhone 12 est interdit de vente en France. En cause, un débit d’absorption spécifique (DAS) supérieur au seuil maximal autorisé dans l’Hexagone.
Dans la foulée, Apple promet une mise à jour pour baisser le niveau d’ondes émises par le smartphone pour se conformer à la législation française. Chose promise chose due, l’ANFR autorise de nouveau la vente de l’iPhone 12 après avoir pu constaté l’efficacité de ladite mise à jour. Mais, dans les faits, il aura fallu attendre ce 26 octobre, date de déploiement d’iOS 17.1, pour que la levée de boucliers soit effective.
Certains départements français ne peuvent toujours pas acheter l’iPhone 12
Enfin, presque. Comme le note Le Monde, certains départements manquent en effet à l’appel. Plus précisément, il s’agit de territoires d’outre-mer, dont voici la liste complète :
- la Guadeloupe
- la Guyane
- la Martinique
- Mayotte
- la Réunion
- Saint-Martin
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La raison derrière ce retard est simple : les départements cités n’ont pas encore reçu la mise à jour iOS 17.1. Pour les habitants de ces territoires, il faudra attendre encore quelques semaines pour pouvoir de nouveau acheter l’iPhone 12. Apple a précisé que la mise à jour arrivera dans ces départements avant la fin de l’année.
« Les autres territoires d’outre-mer (Saint-Barthélemy, Saint-Pierre-et-Miquelon, TAAF, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna, Polynésie française) relèvent d’autres cadres juridiques », a fait savoir l’ANFR au Monde pour expliquer que tous les DOM-TOM ne soient pas logés à la même enseigne sur la question. L’Agence rappelle par ailleurs que bien que le seuil DAS soit dépassé, ce dernier ne pose pas de réel danger pour la santé des utilisateurs.
Source : Le Monde