Mark Zuckerberg dément : Facebook ne privilégie pas le profit à la sécurité des internautes
Mark Zuckerberg dément fermement les accusations de la lanceuse d'alerte Frances Haugen. D'après le milliardaire, les accusations à l'encontre de Facebook sont dénuées de toute logique. Pour prouver ses dires, il est revenu sur le fonctionnement économique de son entreprise.
Il y a quelques jours, Frances Haugen, lanceuse d'alerte et ancienne employée de Facebook, s'est lancée dans une vaste diatribe à l'encontre du réseau social. D'après elle, Facebook a développé des algorithmes capables de mettre en avant les discours haineux, qui sont plus “rentables” et “engageants” que d'autres sujets moins polémiques. Pour l'informaticienne, Facebook est totalement conscient de son impact néfaste sur la santé mentale de ses membres. Elle a donc déposé 8 plaintes devant les autorités fédérales américaines.
Mark Zuckerberg, le fondateur et PDG du réseau social, n'a pas tardé à réagir. Dans un billet publié sur son compte Facebook, le milliardaire a détricoté toutes les accusations formulées par Frances Haugen. “Au cœur de ces accusations se trouve cette idée que nous priorisons le profit plutôt que la sécurité et le bien-être. Ce n'est pas vrai.Nous nous soucions profondément des problèmes tels que la sécurité, le bien-être et la santé mentale”, clame Mark Zuckerberg.
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Mark Zuckerberg démonte toutes les accusations de Frances Haugen contre Facebook
Le créateur de Facebook revient notamment sur une accusation formulée fin septembre dans un article du Wall Street Journal consacré à Frances Haugen. La jeune femme affirmait qu'une enquête interne de Facebook avait statué sur la dangerosité d'Instagram. La lanceuse d'alerte avance que l'entreprise a passé les résultats sous silence.
“Si nous voulions ignorer cette recherche, pourquoi créerions-nous un programme de recherche dirigé par l'industrie pour travailler sur ces questions importantes en premier lieu ? Si nous ne nous souciions pas de lutter contre le contenu néfaste, alors pourquoi engagerions-nous autant plus de personnes dédiées à cela ?” rétorque le chef d'entreprise.
Dans un second temps, Mark Zuckerberg revient sur le business model de Facebook. D'après lui, la manière dont son entreprise gagne de l'argent est incompatible avec les accusations de Frances Haugen. “Nous gagnons de l'argent grâce aux publicités, et les annonceurs nous disent constamment qu'ils ne veulent pas de leurs publicités à côté de contenu néfaste ou haineux”, explique le développeur américain. En effet, les annonceurs refusent généralement d'être associés à des contenus polémiques.
Enfin, Mark Zuckerberg n'hésite pas à s'en remettre aux autorités. Á ses yeux, Facebook n'est pas l'entité idéale pour prendre des décisions majeures comme “quel est le bon âge pour les adolescents pour pouvoir utiliser les services sur internet ?”. L'homme exige que le congrès de Etats-Unis légifère rapidement sur ces questions plutôt que de reporter la responsabilité sur son entreprise.