Après avoir mis à la porte plus de 11 000 personnes en novembre 2022 et instauré un vaste plan d'austérité, Mark Zuckerberg avait assuré aux forces encore en présence qu'il n'y aurait pas de licenciements supplémentaires. Finalement, ce ne sera pas le cas.

Comme vous le savez peut-être, la crise financière actuelle a frappé de plein fouet les GAFAM en 2022. Que ce soit Google, Microsoft, Twitter ou Meta, personne n'a vraiment été épargné. De nombreux employés ont été mis à la porte de Twitter après le rachat du réseau social par Elon Musk, et certains ont d'ailleurs porté plainte pour licenciement abusif.

Dans la foulée, ce fut au tour de Facebook d'annoncer un plan de restructuration massif. Plus de 11 000 employés ont été poussés vers la sortie. Une mesure nécessaire d'après Mark Zuckerberg, alors que Meta a perdu 52% de ses bénéfices sur l'année 2022 (seulement 4,4 milliards de dollars encaissés). Google a suivi ensuite, en invitant 12 000 employés à prendre la porte. Même constat chez Microsoft, qui a décidé de renvoyer plus de 11 000 salariés dans le monde.

Pour en revenir à Meta, Mark Zuckerberg avait tenté de rassurer les forces encore en présence en déclarant qu'il ne “prévoyait pas d'autres licenciements“. Il avait ajouté que ces nombreux départs étaient essentiels pour “minimiser les risques de devoir procéder à de vastes licenciements comme celui-ci dans un avenir prévisible”. Mais finalement, le PDG va revenir sur sa parole.

Meta va licencier à nouveau, contrairement aux promesses de Mark Zuckerberg

D'après une source anonyme qui s'est exprimée dans les colonnes du Washington Post, Meta se prépare à une nouvelle série de suppressions d'emplois. La compagnie américaine aurait chargé ses avocats, ses experts financiers et ses cadres supérieurs de revoir l'organisation hiérarchique, en se débarrassant d'un maximum de postes à responsabilité.

Ainsi, Meta prévoit notamment de rétrograder certains dirigeants, dans l'objectif de “simplifier” la gestion de l'entreprise en limitant les intermédiaires dans la hiérarchie. D'autres managers se retrouveraient de fait à la tête d'un plus grand nombre d'employés à mesure que les équipes grandissent. D'après la source, cette méthode pourrait pousser les cadres déchues de leurs responsabilité à partir d'eux-mêmes… Ce qui réduirait par défaut les effectifs de l'entreprise.

On se souvient que durant l'été 2022, le créateur de Facebook avait fait polémique en invitant les employés les moins productifs à remettre en question leur présence dans l'entreprise. Enfin, le Washington Post précise que Meta envisage également des coupes “traditionnelles” ainsi que la suppression de certains projets et emplois.

Source : Washington Post