Meta s'associe avec le Center for Open Science en partageant des données de ses plateformes. Objectif : étudier les relations entre les réseaux sociaux et le bien-être de leurs utilisateurs.

Meta, la maison-mère de Facebook, Instagram, Threads et WhatsApp, met les bouchées doubles pour protéger les plus jeunes utilisateurs de ses services. Ce soudain intérêt n'est pas un hasard. Le groupe de Mark Zuckerberg est poursuivi en justice par plusieurs états américains qui l'accuse d'être un danger pour la santé mentale des mineurs. Le principal reproche est que ces derniers sont trop facilement exposés à des contenus sensibles comme ceux traitant de suicide ou d'auto-mutilation, quand il ne s'agit pas de posts à caractère sexuel.

Depuis, la société multiplie les mesures. En limitant l'exposition aux contenus inappropriés pour les jeunes, ou en les protégeant contre les messages non sollicités. Des fonctionnalités qui ont mis du temps à venir, d'autant que selon certaines sources, la firme a les outils pour presque éradiquer le phénomène en quelques mois, mais n'en fait rien. Dans l'optique de continuer sur sa lancée, Meta annonce un partenariat avec le Center for Open Science, un organisme à but non lucratif américain. Le but est de fournir des données qui pourront être exploitées par des scientifiques à des fins d'études.

Meta va partager des données avec un centre de recherche pour étudier le bien-être de ses utilisateurs

“Chez Meta, nous voulons faire notre part pour aider la communauté scientifique à comprendre la façon dont différents facteurs peuvent ou non être liés au bien-être des gens. Nous nous engageons à le faire d'une manière qui respecte la vie privée des personnes qui utilisent notre application”, explique Curtiss Cobb, vice-président de la recherche. Les informations seront donc anonymes et partagées avec des chercheurs universitaires qui mèneront leurs études en toute indépendance.

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C'est donc un pas de plus dans l'ouverture aux recherches. En novembre 2023, Meta mettait en place une plateforme regroupant les données déjà disponibles publiquement sur ses réseaux sociaux, comme certains posts, les commentaires ou les réactions, afin qu'il soit plus facile de les analyser.