Nanica Smitch : voici un clone peu scrupuleux de la Switch de Nintendo
La Nintendo Switch connaît désormais un clone peu scrupuleux, arrivée opportunément en magasin avant les fêtes de Noël : le Nanica Smitch. Reproduisant grossièrement les codes de la dernière console du géant japonais, le Smitch fonctionne sur un émulateur NES incorporant 800 jeux.
Vous connaissez certainement la Switch. Voici la Smitch, une nouvelle console arrivée dans les boutiques colombiennes il y a quelques jours, juste à temps pour les fêtes de fin d’année et les cadeaux de Noël. Son objectif est relativement simple : tromper la vigilance des acheteurs non avertis avec un produit singeant les codes de la célèbre console de Nintendo, mais n’offrant évidemment pas la même expérience de jeu. Un problème auquel l'iPhone est souvent confronté.
Dans ce produit, tout est fait pour tromper les consommateurs cherchant une Switch. Du packaging au produit final. Du logo du produit au petit pictogramme de Mario, l’emblème de la marque japonaise. Sur le visuel de la boite du produit, vous retrouvez la console : un grand écran de 5,5 pouces au centre, flanqué à gauche et à droite de deux manettes détachables d’une couleur différente (rouge et bleu, comme chez Nintendo).
La boite, de couleur blanche et rouge, reprend aussi le logo originel monochrome de la Switch (les deux Joy-Cons tête-bêche attachés l’un à l’autre), le logo de la firme de Kyoto (écriture blanche sur fond rouge) et un dessin de Mario pour illustrer une certaine authenticité du produit. Tout est fait pour tromper l’acheteur.
Des détails qui ne doivent pas vous tromper
Bien sûr, un œil averti sait reconnaître le vrai du faux. D’abord, la disposition des boutons des Joy-Cons n’est pas bonne. La vraie manette ne propose pas de croix directionnelle, mais deux joysticks progressifs. Il n’y a pas de bouton Start et Select, mais un bouton menu et un bouton maison. En outre, les deux Joy-Cons sont pourvus de deux boutons uniques : « moins » à gauche et « plus » à droite.
Autre élément important : le dessin de Mario. Ici, il s’agit d’un visuel issu de Super Mario Bros 3, sorti sur NES (Nintendo Entertainment System) en 1988. C’est le fameux costume du Tanuki. Un détail important pour la suite. Ce jeu est proposé via la console virtuelle de la 3DS et de la Wii U. Mais celui de la Switch.
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En passant en revue les détails techniques de la Smitch, nous nous rendons plus encore compte de la tromperie. Car l’expérience offerte n’est pas du tout la même. Les Joy-Cons ne sont pas rechargeables, mais fonctionnent avec des piles alcalines. La console se connecte bien à la télévision, mais pas en HDMI. Le câble nécessaire est de type RCA, offrant une définition VGA.
Enfin, il n’est évidemment pas possible de jouer avec les jeux Switch, mais avec les jeux préchargés à l’intérieur. La console embarque 800 jeux illégalement proposés, tous issus du catalogue de la NES. Dont Super Mario Bros 3. Dernier signe qu’il s’agit d’une contrefaçon : le prix. La console est proposée pour un montant inférieur à 50 euros. La véritable Switch est vendue, elle 299 euros, prix public conseillé.
Source : Digital Trends
https://www.youtube.com/watch?v=1LZPRhGkwsU