Nintendo limite les achats intégrés dans ses jeux mobiles pour éviter trop de dépenses aux joueurs
Nintendo ne veut pas que les joueurs dépensent trop d'argent dans les achats intégrés. La firme nippone demande à ses développeurs de limiter les micro-transactions dans ses jeux mobiles. Une décision à l'honneur de BiG N sachant que l'industrie du jeu vidéo a plutôt tendance à aller dans le sens contraire.
Nintendo contraint ses studios partenaires à limiter les achats-intégrés dans ses jeux mobiles. Et visiblement cette stratégie n'est pas du goût des développeurs. CyberAgent, le studio qui a développé le jeu Dragia Lost se plaint des limites imposées par l'entreprise et affirme que « Nintendo n’est pas intéressé par le fait de gagner beaucoup d’argent avec un seul de ses jeux mobiles ».
Pourtant, Dragia Lost a généré plus de 16 millions de dollars sur seulement 5 marchés au cours de ses premières semaines de disponibilité. Cette performance serait loin du potentiel du jeu à en croire le studio qui affirme que s’il devait le gérer directement, celui-ci aurait généré beaucoup plus d’argent.
Nintendo ne veut pas que ses joueurs dépensent trop dans les achats-intégrés
L'industrie du jeu vidéo sur mobile s'est largement orientée vers le modèle économique Free-to-play, misant tout sur la monétisation via un système de micro-paiements très lucratif. Surtout que certains studios n'y vont pas du dos de la cuillère et surfent à outrance sur la stratégie du pay-to-win.
Nintendo n'est pas intéressé par cette approche d'après le Wall Street Journal qui explique que la firme ne veut pas que ce système entache son image de marque. BiG N préfère plutôt se concentrer sur la création de jeux de qualité qui accrochent au maximum le public, histoire de faire de la forte popularité de ses jeux son principal moteur de croissance.
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CyberAgent n'est pas le seul partenaire à se plaindre. Plusieurs autres studios collaborent avec Nintendo pour la création de ses jeux mobiles. C'est le cas de DeNA, le studio qui a développé Super Mario Run, ou encore Animal Crossing: Pocket Camp. L'entreprise affirme être en difficulté avec ses jeux mobiles, à l'exception de Megido 72 qui est une production indépendante.