Nintendo Switch : accusée d’avoir copié un accessoire, elle risque l’interdiction de vente
La Nintendo Switch est actuellement dans le collimateur d’un accessoiriste, Gamevice. D’après ce dernier, la console de Big N enfreindrait certains de ses brevets. En cause, les fameux Joy-Con qui seraient trop similaires à sa propriété intellectuelle. La menace d’une interdiction de vente plane comme une épée de Damoclès au dessus de la tête du japonais.
Le succès de la Nintendo Switch est à la fois attendu et surprenant selon la firme. La console hybride – salon et portable à la fois – suscite l'intérêt d’un très grand nombre de joueurs qui ont un certain mal à s’en procurer encore aujourd’hui.
Gamevice propose des produits et accessoires destinés aux joueurs et justement une de ses créations prend sa place sur un smartphone Android, iOS ou encore une tablette. Ce sont des manettes détachables que l’on dispose sur les côtés à l’instar de la Switch et ses Joy-Con.
Nintendo Switch : une menace d’interdiction à la vente plane au-dessus de la console
KFC avec sa boîte de nuggets transformable en manette de jeu pour smartphone n’est pour le moment pas inquiété par l’accessoiriste qui ne montre du doigt que le japonais. Gamevice n’est clairement pas content et le fait savoir en revendiquant ses droits devant le tribunal. La société était également connue sous un autre nom, Gamepad, puisqu’elle commercialisait une tablette Android avec laquelle on pouvait jouer sur sa télévision.
Le risque est important pour Nintendo puisque si le tribunal reconnaît que la Switch enfreint les brevets décrits par l’accessoiriste, le géant pourrait ne plus pouvoir vendre ses consoles sur tout le territoire américain. Naturellement, il y a fort à parier que cela n’aille pas aussi loin, un règlement à l’amiable avec un bon gros chèque n’est pas à exclure.
Nous verrons bien comment va se dérouler cette affaire, dans un autre registre la Nintendo Switch a connu son lot de déboires notamment au sujet de sa batterie. Tout n’est pas rose dans le paysage de Big N, néanmoins la société engrange d’énormes revenus avec le succès de la petite dernière.