Quelques heures après le déploiement de la mise à jour 7.0.0 de la Nintendo Switch, des petits malins ont réussi à la craquer. Ironie du sort, cette nouvelle version avait comme particularité de mettre l'accent sur les aspects liés à la sécurité et à la stabilité de la console.

L'éternel jeu du chat et de la souris se poursuit entre Nintendo et les pirates qui sont visiblement à l'affût à chaque nouvelle mise à jour. La version 7.0.0 du firmware de la Nintendo Switch a été hackée dans la foulée de son déploiement. Le coup est d'autant plus dur pour Big N que la dernière mise à jour se concentrait presque exclusivement sur les améliorations en termes de stabilité et de sécurité du système, pour notamment parer à toute menace de piratage informatique.

La Nintendo Switch à nouveau hackée en un temps record

La communauté des hackers de la Switch était en alerte dès la sortie de la nouvelle mise à jour. Un pirate portant le pseudonyme ‘elmirorac’ sur Twitter a réussi à casser la barrière des nouvelles protections de Nintendo. La console a été hackée, et ce, 4 heures après la publication du firmware.

La guerre entre Nintendo et la communauté de piratage de la Switch est restée âpre depuis le lancement de la console. Il faut dire que l'entreprise nippone avait déjà un lourd passif avec ses précédentes consoles. À chaque nouvelle version du firmware, des modifications sont apportées pour patcher des failles, mais les pirates finissent toujours par briser les barrières en quelques jours. C’est le cycle qui se répète depuis plusieurs mois maintenant.

Cette situation est visiblement toujours liée à la puce Nvidia Tegra X1 qui alimente la Switch. Les pirates savaient très bien où chercher dès le début, d'autant que la puce était déjà très bien documentée avant sa publication. Nintendo semble clairement ne pas pouvoir lutter contre ses adversaires. Des changements au niveau du hardware pourraient être la seule issue de secours pour Big N.