Les objets connectés reconnus complètement inutiles pour votre santé
Les objets connectés améliorent-ils notre santé ? En réalité, il ne s’agirait que de simples gadgets, phénomènes de mode qui ne prouveraient pas leur efficacité en matière de santé et seraient des produits purement commerciaux, simplement destinés à collecter les données. En tout cas, c’est ce que rapportent certaines études scientifiques.
Sur le web, les objets connectés sont vraiment très populaires et connaissent un véritable succès. Montres connectées, soutien-gorge, podomètre, etc. : ils raffolent de retweet et de like. Les objets connectés auraient révolutionné la santé et le bien-être des hommes. Pourtant, leur efficacité vient d’être scientifiquement remise en question, les preuves des bienfaits étant manquantes.
« Les objets connectés, c’est trop healthy »… ou pas !
Les objets connectés d’aujourd’hui comme le podomètre ou la montre connectée, sont capables de mesurer votre activité physique, en comptabilisant vos pas par exemple. Certains vous expliqueront que connaître la distance parcourue par jour peut être stimulant ou que la mesure de soi est utile pour perdre du poids. Une expérience a été menée sur 471 personnes qui souhaitaient maigrir et ont été séparées en 2 groupes : le groupe sans podomètre a perdu davantage de poids que le groupe qui en possédait un. Aussi, ce type d’appareils peut-il devenir obsessionnel et l’objectif de 10 000 pas par jour devenir conséquemment inatteignable.
Une étude de l’Université de Stanford a montré que la plupart des capteurs mesurent la fréquence cardiaque avec précision mais le calcul de la dépense énergétique est vraiment très imprécis, avec des marges d’erreur allant de 27% à 93%. Dans un article paru dans la Revue Médicale Suisse, le docteur Mathias Tschopp prend l’exemple de l’analyse du sommeil pour la détection des apnées et affirme que les capteurs peuvent les repérer mais au prix de nombreux faux négatifs engendrant des examens coûteux pour des suspicions d’apnées qui n’en sont pas.
Finalement, les objets connectés ne sont que de simples gadgets purement commerciaux qui stockent nos données le plus souvent à l’étranger. Les joies du Big Data présentent un risque pour la protection de nos données et un risque de perte de contrôle. Par exemple, un matelas peut révéler à l’entreprise qui vous l’a vendu la durée de vos ébats avec votre partenaire. A méditer.