Le groupe SoLocal qui édite les Pages Jaunes croule sous les difficultés financières et doit déjà se séparer de 1000 postes sur 4500 d'ici 2019. Le groupe a annoncé dimanche qu'il arrêterait d'imprimer des annuaires papier à l'horizon 2019-2020 s'il ne parvenait pas à restaurer son équilibre financier. La nécessité de ces annuaires, si elle n'a pas totalement disparu, est de moins en moins évidente alors qu'il est depuis longtemps possible d'accéder au même service sur internet. 

Les Pages Jaunes vont-elles définitivement disparaître ? Son éditeur SoLocal, en pleines difficultés financières, a annoncé dimanche que l'édition du célèbre annuaire pourrait cesser : “la Société pourrait choisir de se désengager de cette activité en 2019 ou 2020“, peut-on lire dans le communiqué. Le groupe SoLocal souhaite accélérer dans l'intervalle le passage au numérique avec notamment des “flyers en réalité augmentée” et des “guides locaux digitaux“. Et explique : “Le chiffre d’affaires généré par nos activités Imprimés & Vocal est en recul depuis plusieurs années car de moins en moins de clients et d’utilisateurs ont recours aux annuaires imprimés pour leur communication“, peut-on lire dans le communiqué du groupe.

Les Pages Jaunes papier pourraient bientôt disparaître

Les Pages Jaunes sont présentes sur internet depuis 1997, mais le groupe qui s'est renommé SoLocal en 2013 souffre depuis d'une érosion continue de son chiffre d'affaires. En 2016 par exemple, le chiffre d'affaires reculait de 6% à 756 millions d'euros. Dans la tourmente, le groupe a également annoncé un plan de départs, avec un millier d'emplois supprimés sur les 4500 que compte l'entreprise – dont 800 dès cette année. Des suppressions de postes qui auront lieu dans un premier temps sous la forme de départs volontaires. Dans un deuxième temps les départs seront contraints. Selon 20 minutes, la moitié de ses postes vise des commerciaux et directeurs des ventes.

Pour rétablir sa santé financière SoLocal souhaite désormais renforcer ses partenariats avec les géants de la recherche sur internet comme Google, Bing ou encore les réseaux sociaux comme Facebook. La firme pourrait ainsi vendre des encarts publicitaires sur son site, et apparaître à l'inverse dans certains services des groupes susmentionnés. Regretteriez-vous la disparition de l'annuaire papier ? Partagez votre avis dans les commentaires !