Parkinson : comment un smartphone peut diagnostiquer la maladie
La maladie de Parkinson peut être diagnostiquée avec un simple smartphone. Des chercheurs ont mis au point une application pour tester les patients. Celle-ci collecte de nombreuses données associées à une intelligence artificielle, elle pourrait permettre de suivre l'évolution de la maladie sur le long terme.
Les chercheurs de l’Institut de robotique et de systèmes intelligents ETH de Zurich ont mis au point une application sur smartphone permettant de diagnostiquer la maladie de Parkinson. L'idée est d'analyser : la façon dont les patients se déplacent, de répondre à certaines questions, la manière dont ils interagissent avec l'écran tactile, de tester leur diction et leur mémoire. Un grand nombre de données est recueilli et les chercheurs les analysent à l'aide de l'intelligence artificielle pour déceler les symptômes de la maladie.
Parkinson : une simple application pour smartphone est en mesure de diagnostiquer la maladie
La maladie de Parkinson est un trouble nerveux qui empêche une personne de contrôler ses mouvements. Les malades éprouvent de plus en plus de mal à marcher, parler, et sont pris par de nombreux tremblements qui s'accentuent au fil du temps. Pour le moment, il n'existe pas de traitement pour en guérir. Cependant, des médicaments permettent d'en réduire les effets au moins pendant un temps. La maladie débute en général entre 45 et 70 ans, c'est la seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer.
Cette maladie toucherait 6 millions de personnes à travers le globe. Les chercheurs travaillent d'arrache-pied pour trouver un moyen efficace de déceler la maladie chez les patients qui en sont atteints. En effet, un diagnostic sur quatre est aujourd'hui erroné. Cette application miracle pourrait aider les médecins à mieux identifier les premiers symptômes de la maladie. Les chercheurs de l’Institut de robotique et de systèmes intelligents ETH de Zurich sont en tout cas très confiants dans leurs travaux. Cette nouvelle méthode serait déjà efficace. Un premier essai clinique a porté ses fruits auprès de 1853 utilisateurs.