Pénurie de carburant : les prix de l’essence vont continuer à augmenter, prévient E. Leclerc

La crise du carburant a repris de plus belle en ce début d’année et ce n’est malheureusement pas prêt de s’arrêter. Michel-Édouard Leclerc est formel : la situation ne va faire qu’empirer au cours des prochains mois, notamment pour le gazole. La faute à une situation géopolitique complexe qui force à chercher d’autres fournisseurs plus onéreux.

essence station service
Crédits : fxquadro/123rf

Les automobilistes ont la vie dure ces derniers temps. Entre les grèves des raffineurs et les prix de l’essence qui atteignent des sommets, il est devenu bien difficile de faire un plein. Ce lundi, ministère de la Transition écologique relevait un prix moyen, de 1,899 4 € pour le litre gazole à la pompe, contre 1,834 6 € pour le Super Sans Plomb 95, soit une augmentation respective de 13,3 centimes et 19, 2 centimes depuis le 30 décembre.

Malheureusement, nous sommes encore loin de voir le bout du tunnel sur ce dernier point. Interrogé sur le sujet par le Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, Michel-Édouard Leclerc, président du comité stratégique du groupe éponyme, s’est montré particulièrement pessimiste. La raison est la même depuis des mois : les entreprises doivent désormais se passer des fournisseurs russes, ce qui a pour conséquence l’augmentation des prix.

Sur le même sujet — Pénurie d’essence : les cybercriminels utilisent les réseaux sociaux pour profiter de la crise

Le prix de l’essence n’est pas prêt de baisser

« Nous sommes en train de ressourcer nos sources d’approvisionnement. Pour le moment, c’est évidemment plus onéreux d’aller acheter ailleurs, d’aller acheter du gazole dans le Golfe, ou dans le Golfe du Mexique », explique Michel-Édouard Leclerc. Pire encore, une nouvelle hausse est à prévoir d’ici deux ou trois mois selon lui, le temps que le carburant acheté aujourd’hui soit mis en vente.

Cette augmentation va surtout frapper les conducteurs de véhicules diesel. En effet, avant qu’elle ne déclare la guerre à l’Ukraine, la Russie fournissait 25 % du gazole consommé dans l’Hexagone, soit autant de carburant qui doit désormais être fourni par un autre pays. « Il faut encore vérifier que ce ne soit pas du gazole russe par l’intermédiaire de l’Inde. Et quand vous allez au Mexique, vous n’achetez plus des barges de 30 000 tonnes, mais de 100 000 tonnes », ajoute Michel-Édouard Leclerc.

En attendant que la situation se calme, les automobilistes n’ont donc pas d’autre solution que de comparer les prix entre stations-service. Pour ce faire, nous avons listé les différentes méthodes qui vous permettront de trouver du carburant au meilleur prix près de chez vous.

Source : RTL

Voir les commentaires
Ailleurs sur le web