Pepsi veut être la première marque à diffuser de la publicité depuis l’espace

Bientôt vous pourrez lever les yeux vers le ciel, non pas pour observer un essaim d'étoiles filantes, une Super Lune de sang ou l'un de ces événements astronomiques qui attirent la curiosité, mais un panneau publicitaire géant signé PepsiCo.

En janvier 2019, l'entreprise spatiale Russe StartRocket annonçait son ambition d'envoyer des panneaux publicitaires géants en orbite autour de la Terre. Le projet paraît fou, encore plus fou que celui de Tesla et de son Roadster dans l'espace, mais il pourrait bientôt devenir une réalité. StartRocket tient sa première entreprise partenaire : PepsiCo, productrice de la célèbre boisson éponyme. L'objectif est de diffuser une publicité d'un produit de la marque directement dans le ciel. Elle serait visible aux quatre coins de la Terre, comme la Lune

Pepsi rejoint StartRocket pour diffuser la première publicité dans l’espace

Pour réussir cette prouesse, StarRocket va utiliser des nano-satellites baptisés Cubesats. Ils formeront un panneau publicitaire de 50 km². L'ensemble sera mis en orbite à une altitude de 400 à 500 Km au dessus de la Terre. La publicité sera visible pour une durée de 5 à 6 minutes et jusqu'à 4 fois par jour.

« Nous croyons au potentiel de StartRocket. Les panneaux publicitaires orbitaux seront une révolution sur le marché des communications. C’est pourquoi, au nom d’Adrenaline Rush – boisson non alcoolisée énergétique PepsiCo Russie  – qui innove en matière de marketing, nous avons convenu de ce partenariat ». 

Comme quoi, le challenge est d'exploiter un moyen de communication qui frappe beaucoup plus les esprits que les canaux traditionnels. Les deux entreprises jettent leur dévolu sur le ciel. Mais tout n'est pas gagné d'avance car, si StarRocket assure que le projet est techniquement possible,  il reste à savoir si le projet recevra les autorisations nécessaires.

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En effet, il est précisé dans le Traité de l'Espace que « les activités non-gouvernementales dans l'espace, comprenant la Lune et les corps célestes, doivent obtenir l'autorisation préalable, puis la surveillance permanente de l'État membre concerné par le traité ». Déjà, certains membres de la communauté scientifique émettent des réserves, avançant des motifs de pollution spatiale et lumineuse, mais aussi des risques de collision ou d'obstruction d'autres satellites plus « sérieux ».

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