Philips Hue : le pont de première génération ne supporte plus Google Assistant
Comme prévu, le support technique de la première génération du pont Philips Hue se dégrade et perd une nouvelle fonction : l’assistant vocal de Google. Désormais, la seule façon de contrôler des produits domotiques connectés avec ce pont est de passer par Alexa… ou de changer de pont. Ce qui implique un investissement supplémentaire.
Il y a trois mois, nous rapportions dans nos colonnes l’abandon par Philips du support technique du pont de première génération du pont Hue. Concrètement, Philips arrête le développement de mises à jour pour ce produit. Ce qui veut dire que les nouveaux services ne seront pas compatibles et que d’anciens services seront progressivement arrêtés.
Cela a déjà démarré avec le contrôle à distance des ampoules connectées. Le pont de première génération n’étant plus capable de se connecter à Internet, il est maintenant nécessaire d’être connecté en WiFi sur le même réseau que le pont pour allumer, éteindre ou changer la couleur d’une ampoule. Cela continue maintenant avec une autre fonction : le contrôle vocal des produits gérés par le pont de première génération par le biais de Google Assistant.
Dès aujourd’hui, l’application pour smartphone Hue Bridge n’est plus compatible avec l’assistant vocal de Google. Ce dernier a diffusé de nombreux rappels confirmant la date à partir de laquelle le service ne serait plus assuré. Cette date, c’est aujourd’hui, lundi 22 juin. Notez cependant que l’assistant d’Amazon, Alexa, continue d’être compatible. Il est donc toujours possible de commander à la voix les accessoires connectés au pont.
Sinon, vous pouvez toujours changer de pont
Les propriétaires du pont de première génération continueront, progressivement de voir leur expérience se dégrader. Philips leur conseille d’investir dans son successeur. Selon la marque, ce pont de deuxième génération, « à l’épreuve du futur », ne subira pas le même sort.
L’arrêt de la connectivité, du support technique et de la compatibilité avec certains services est un exemple flagrant d’obsolescence programmée : l’appareil fonctionne toujours, mais les fournisseurs de service font le choix d’en dégrader l’expérience. Le gouvernement français travaille sur une loi dédiée à l’économie circulaire où chaque appareil pourrait être marqué d’un indice de durabilité, prouvant qu’il est fonctionnel sur la durée, grâce à sa construction et sa maintenance.
Source : Reviewgeek