Attention phishing, ne cliquez pas sur ces faux mails de la gendarmerie !
La gendarmerie a pris la parole sur Twitter. Ils veulent prévenir les internautes d'une nouvelle campagne de phishing inquiétante. En effet, ces pirates ont eu la bonne idée de se faire passer pour le chef de la gendarmerie.
Le phishing est devenu au fil des années l'une des méthodes les plus appréciées par les escrocs, les pirates et les arnaqueurs de tout bord. Les campagnes se multiplient sur la toile, et visent généralement les utilisateurs de services populaires, à l'image de ces attaques par phising contre les clients Netflix ou PayPal.
Parfois, certains escrocs font preuve d'originalité en se faisant passer notamment pour Christian Rodriguez, l'actuel directeur général de la Gendarmerie nationale. Rien que ça. En effet, de nombreux utilisateurs ont reçu un mail émanant soi disant du ministère de l'Intérieur et signé de la main du grand patron de la gendarmerie nationale.
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Une campagne de phishing qui détourne… la gendarmerie nationale
“Un dossier portant accusation contre votre personne a été émis. Veuillez prendre connaissance de la pièce jointe pour répondre dans les plus brefs délais. Passé le délai de 72 heures, nous entamerons une procédure formelle, à savoir un mandat d'arrêt”, peut-on lire dans ce faux mail. Histoire de d'apeurer davantage la cible, il est précisé que les autorités “engagent à votre encontre des poursuites judiciaires après une saisie informatique de la Cyber-infiltration pour pédopornographie, pédophilie, exhibitionnisme, cyber pornographie et trafic sexuel”.
Ces chefs d'accusation sont graves et peuvent évidemment motiver les internautes visés à ouvrir la fameuse pièce jointe. D'autant que les escrocs ont mis les formes pour rendre le tout le plus authentique possible : logo de la gendarmerie, de la République française, du ministère de l'Intérieur, signature manuscrite de Christian Rodriguez… Le tableau est heureusement entaché par une syntaxe approximative et des formulations douteuses.
Bien entendu, la pièce jointe en question contient en réalité un logiciel malveillant utilisé par les escrocs pour récupérer les données personnelles des victimes. Comme le rappelle la gendarmerie nationale sur Twitter, “jamais la gendarmerie (encore moins son chef) ne vous enverra de mail ! Vigilants ensemble !”. Les autorités invitent les internautes qui ont reçu ce faux mail à le signaler sur la plateforme Internet-Signalement.