Phishing : gare à ces faux SMS qui vous demandent de payer rapidement une amende
Depuis le début de l’année, vous avez peut-être reçu un SMS exigeant que vous payiez une amende sans plus attendre, quand bien même vous n’auriez pas commis l’infraction qui vous est reprochée. Il s’agit bien évidemment d’une arnaque, contre laquelle l’UFC-Que choisir met aujourd’hui en garde. On vous explique les risques encourus si vous cliquez sur le lien.
Les pirates ne chôment décidément pas en cette année 2023. Les techniques pour arnaquer les victimes se multiplient et il est de plus en plus difficile de détecter le pot aux roses avant de tomber dans le panneau. Mais si les malfaiteurs redoublent d’imagination ces derniers temps, il y a une combine vieille comme le monde (ou presque) qui fait toujours ses preuves : la fausse amende.
Dans un billet de blog, l’UFC-Que choisir met ainsi en garde contre une nouvelle campagne de phishing se faisant passer pour l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai). La technique, vous la connaissez. Dans le SMS envoyé aux victimes, les pirates font croire qu’il est impératif de payer une contravention dans les plus brefs délais. Feu rouge grillé, stationnement non autorisé, les raisons divergent, mais toutes sont accompagnées du même lien.
Vérifiez bien que vous êtes redevable d’une amende avant de la payer
Bien entendu, les pirates usent du sentiment d’urgence pour faire baisser la garde de leur victime, prétextant que celles-ci s’exposent à une majoration de 105 € en cas non régulation. Le lien, quant à lui, redirige vers une copie du site de l’Antai, relativement bien imité et qui exigent que vous rentriez de nombreuses informations personnelles : nom, adresse, numéro de téléphone, tout y passe jusqu’à ce que vous soyez sommé d’indiquer vos coordonnées bancaires pour payer l’amende.
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En plus de soutirer une certaine somme d’argent, cette arnaque s’applique donc également à récupérer un certain nombre d’informations sensibles, qui seront ensuite revendues sur le marché noir pour mener d’autres arnaques de ce type. « Chaque jour, nous identifions une dizaine de nouveaux faux sites sur ce thème », déplore Jean-Jacques Latour, directeur expertise cybersécurité de la plateforme Cybermalveillance. Pour rappel, l’Antai n’envoie jamais de SMS pour demander de payer une amende.
Source : UFC-Que choisir