Un pirate prend le contrôle total d’une université grâce à ses ampoules et distributeurs

Les objets connectés représentent le nouveau segment prometteur pour l'industrie de la high-tech. Mais ceux-ci ne sont pas sans problèmes, comme le prouve le cas d'une université américaine mis en avant par Verizon, qui a été piraté par le biais de ses ampoules et distributeurs connectés et dont le réseau entier a été maîtrisé par un pirate.

Objets connectés piratage

La sécurité informatique est de plus en plus mise en avant dans notre société. Malgré le fait que celle-ci soit impérative depuis la création-même du réseau, ses enjeux sont désormais beaucoup plus visibles alors que des cas de piratage massif ressortent année après année.

Ces derniers temps, c'est le ransomware qui est en vedette et cible de nombreux réseaux. Les entreprises avouaient d'ailleurs majoritairement payer les rançons il y a peu, de peur de ne pas récupérer leurs systèmes à temps.

Une université trahie par ses ampoules et distributeurs

L'opérateur américain Verizon possède une équipe de sécurité informatique baptisée “RISK Team”, qui a récemment fait part d'un cas étrange. En effet, une université américaine (dont le nom n'a pas été divulgué) s'est vue attaquer par un pirate grâce à… ses ampoules et distributeurs connectés au réseau.

Le pirate n'a pas non plus eu besoin d'utiliser des techniques sophistiquées pour en prendre le contrôle : un simple virus se chargeait de brute force (tester des tonnes de combinaisons de mots de passe) son accès à un objet connecté, s'installait et s'attaquait au suivant.

Les objets connectés ont toujours été vus comme une menace sur la sécurité, et ce cas sert d'exemple pour les spécialistes puisque c'est l'intégralité des 5000 appareils du réseau de l'université qui se sont transformés en botnet. L'attaquant a changé le mot de passe administrateur de sorte que personne n'en reprenne le contrôle.

Dommage, car l'idée de l'université était d'interconnecter ces appareils pour faciliter leur gestion et offrir des récompenses aux consommateurs. Heureusement, elle a bien vite retrouvé son réseau grâce à l'équipe de Verizon, qui a pu capter le nouveau mot de passe administrateur et virer les virus du système.

Ils ont découvert au passage que ce botnet servait à envoyer toutes les 15 minutes des requêtes DNS sur des sites… parlant de poissons, d'algues et espèces marines. L'histoire ne dit pas pourquoi, bien que nous aimerions vraiment le savoir.


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