Si, depuis le lancement des Pixel, l'offre d'un stockage illimité en qualité originale sur Google Photos était la norme, Google a décidé d’y mettre fin. Un bon moyen d'inciter les clients désireux d’obtenir un gros espace de stockage d’opter pour un abonnement payant.

C'est fait : le géant de Mountain View a présenté hier après-midi ses Google Pixel 4 et 4 XL. Dans la foulée, nous avons même pu déjà prendre en main les deux nouveaux smartphones de Google. En revanche, si l’amélioration de la qualité photo est l’un des atouts des Pixel 4 et Pixel 4 XL, tous deux dotés de capteurs 16 + 12,2 Mpx à l’arrière, une restriction pourrait décevoir les plus enthousiastes. En effet, sur son site, Google n’indique pas que les deux smartphones profitent d’un stockage illimité et gratuit de photos en qualité d'origine sur Google Photos pendant une durée limitée. L'entreprise l’a d’ailleurs officiellement confirmé.

En supprimant le stockage illimité des photos, Google fait la promotion de Google One

C’était pourtant le cas lors du lancement des Pixel, Pixel 2 et Pixel 3. Pour tous ces appareils, Google offrait le stockage des photos sur le cloud en qualité d'origine gratuitement et sans aucune limite. D’ailleurs, pour les Pixel 3, cette offre court encore jusqu’au 31 janvier 2022.

Une faveur à laquelle n’ont donc pas droit les Google Pixel 4 et 4 XL. Certes, Google n’avait pas accordé cet avantage aux Pixel 3A et 3A XL, mais leur tarif moindre pouvaient justifier cette décision. En revanche, pour les Pixel 4 et 4 XL, vendus à partir de 769 et 899 euros, ce choix est moins compréhensible de la part du géant américain.

Il ne peut non plus s’expliquer par l’augmentation du poids des fichiers. Le capteur des Pixel 4 est toujours en 12 mégapixels, et si la caméra selfie est passée à 16 mégapixels, il n’y a pas de quoi saturer les serveurs de Google avec des changements si faibles. Unique consolation : les acquéreurs de Pixel 4 vont recevoir un abonnement Google One de trois mois avec 100 Go de stockage. Mais la firme espère sûrement qu’au terme des trois mois, les clients optent pour un abonnement à 1,99 €/mois, voire à 2,99 €/mois. Il n'y a pas à chercher bien loin : la raison de ce changement est forcément d'ordre économique.