Version portable de la PlayStation 3, la PlayStation Vita n’a pas reçu l’accueil qu’elle méritait. Avec 16 millions de ventes, elle n’est plus produite depuis le début de l’année. Sony Interactive n’a cependant jamais officialisé son abandon. C’est désormais chose faite, grâce à une déclaration de son patron.

Et voilà : la PlayStation Vita, c’est fini. Après presque huit ans de bon et loyaux services (l’anniversaire de sa sortie japonaise aura lieu le 11 décembre), la seconde console portable de Sony Interactive, après la mythique PSP, tire définitivement sa révérence. Aucune annonce n’avait été faite dans ce sens depuis l’arrêt de sa production au printemps dernier. Mais l’absence de jeu depuis de très nombreux mois ne laissait pas de place au doute.

Abandon officiel (et sans appel)

Cette semaine, une première déclaration officielle a été faite pour confirmer l’information. Elle est signée Jim Ryan, le président et PDG de Sony Interactive Entertainement. Et elle a été diffusée par le site Game Informer qui a publié un excellent dossier à l’occasion des 25 ans de la PlayStation originelle. Cette déclaration est succincte, mais claire :

La PlayStation Vita était excellente de bien des façons, et l’expérience de jeu était super. Mais, clairement, nous ne nous intéressons plus au marché [des consoles portables]. Sony abandonne donc le marché des consoles portables. La PlayStation Vita s’est vendue à 16 millions d’exemplaires. Soit cinq fois moins que la PlayStation Portable.

Une excellente console arrivée au mauvais moment

La PlayStation Vita reste une excellente console portable. Capable de faire tourner des jeux similaires à ceux de la PlayStation 3, elle est aussi celle (pour la première génération) qui offrait, à son lancement, le meilleur écran : rétro-éclairage OLED et définition qHD (résolution de 220 pixels par pouce). Véritable extension nomade de ses grandes sœurs domestiques (PlayStation 3 et PlayStation 4), la PS Vita profitait, bien avant les Google Stadia et Steam Link, de la technologie streaming (pour jouer aux jeux PS3 et PS4 à distance).

Lire aussi : PlayStation 5 : voici la première vraie photo d’un prototype

Elle n’est pas exempte de défaut. Un prix un peu élevé et une carte mémoire propriétaire (le fameux Memory Stick). De plus, la console n’a pas reçu le même soutien de Sony Interactive que la PlayStation 4, le consolier préférant alors miser sur la réalité virtuelle et le PS VR. En outre, elle est arrivée durant l’émergence des smartphones et des tablettes. iOS et Android sont devenus aujourd’hui des plates-formes à part entière avec des millions de joueurs quotidiens.

Source : Game Informer