Le boom des objets connectés se profile, et avec lui une révolution technologique considérable. On parle souvent des nouveaux usages, des nouvelles applications, des nouveaux systèmes d'exploitation qui pourront naître de cette nouvelle ère, mais ce genre de considération implique également des évolutions de hardware pour s'adapter aux nouveaux supports que sont ces objets connectés.

De nouveaux composants seront donc à l'avenir développés particulièrement dans cette optique, avec en point de mire la miniaturisation pour les objets les plus petits (on pense évidemment aux smartwatches mais également aux smart glasses). Tous les grands constructeurs se sont lancé sur ce chantier, aidés en cela par des industriels proposant des solutions à chaque problème qui se pose.

Un pas important pourrait bientôt être réalisé grâce à la firme britannique Imagination, à l'origine des GPU PowerVR. Elle vient en effet de mettre au point le plus petit processeur graphique au monde, le PowerVR Series5XE GX5300, et ce dans l'optique d'équiper les futurs objets connectés par l'OS Android Wear.

Ses dimensions ne sont que de 0.55 mm², une plongée dans le monde de l'infiniment petit pour un processeur graphique à 250 MHz conçu pour fonctionner en ultra-basse consommation, ce qui le rend particulièrement compatible pour les objets à économie d'énergie, sans pour autant sacrifier la performance puisqu'il est capable de supporter non seulement l'affichage en 480p mais aussi en 720p.

Ce GPU devrait à terme non seulement apporter des solutions graphiques pour les objets connectés, mais aussi pour servir à supporter une partie de la charge du CPU pour rendre ce dernier plus performant et ainsi optimiser les performances des objets qu'il équipera.

Les champs d'application de cette nouvelle technologie ne sont d'ailleurs pas uniquement du domaine de l'hypothèse puisque ce sont des modèles similaires à ce PowerVR Series5XE GX5300 qu'utilisent déjà les fours connectés de Dacor sous Android pour afficher leur interface graphique. L'annonce de la création du plus petit GPU du monde permet donc d'ouvrir un champ nouveau pour des objets connectés plus petits, plus efficaces et moins énergivores.

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