Pour Apple, la taxe à 25% sur les importations chinoises est un désastre
Apple a fait savoir au gouvernement des États-Unis que la taxe de 25% qui est en projet sur une nouvelle sélection de produits importés de Chine (incluant les iPhone, MacBook, iPad etc) allait lui faire très mal. D'autres grands groupes de la tech US sont montés au créneau pour tenter de faire revenir Donald Trump sur sa décision.
Dans le cadre de la guerre commerciale que se livrent les États-Unis et la Chine, Donald Trump avait décidé en mai 2019 de relever les taxes douanières de 10 à 25% sur l'équivalent de 200 milliards de dollars de marchandises chinoises importées. Une décision qui concernait des produits comme les chargeurs, adaptateurs ou câbles d'appareils high-tech. Mais une nouvelle vague de montée des barrières douanières risque de faire bien plus mal aux grands groupes américains.
Une taxe à 25% sur les iPhone, iPad, MacBook et Apple Watch produits en Chine
En effet, cette taxe à hauteur de 25% devrait bientôt concerné également les smartphones, TV, ordinateurs, écouteurs ou montres connectées. Une catastrophe pour Apple, qui assemble tous ses appareils en Chine. La firme de Cupertino est donc montée au créneau et envoyé une lettre au Bureau du représentant américain au commerce, expliquant qu'une telle décision sera très nocive pour lui. iPhone, MacBook, AirPods, iPad, Apple Watch… tous ces produits seraient concernés.
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Dans une lettre commune, Dell, HP, Intel et Microsoft ont également tenté de convaincre l'exécutif américain des dommages que cela pourrait engendrer pour l'industrie US. “Les droits de douane vont nuire aux leaders américains de la technologie, entravant leur capacité à innover et à être concurrentiels sur le marché mondial”, préviennent-ils.
Apple envisage de délocaliser une partie de sa production hors de Chine, mais plusieurs obstacles doivent être surmontés. D'abord, il faudrait au moins 18 moins pour que ses sous-traitants soient opérationnels dans un nouveau pays (sans doute de l'Asie du sud-est). Ensuite, cette délocalisation a un coût important. Et enfin, il faudra alors se passer des infrastructures chinoises (transport, électricité…), parmi les mieux développées de la région.