Pour relancer les ventes de voitures électriques, ces experts ont une solution qui ne plaira pas à l’Europe

Des analystes prévoit que les ventes de voitures électriques vont fortement ralentir dans les prochaines années. La solution pour qu'elles repartent à la hausse est toute trouvée selon eux, mais pas sûr qu'elle plaise à tout le monde.

voiture électrique recharge maison
Crédits : 123RF

Le constat est clair : la voiture électrique n'a plus la cote. Alors que l'Europe s'apprête à interdire la vente de véhicules thermiques en 2030, les ventes de “wattures” ralentissent inexorablement et c'est parti pour durer encore quelques temps. Précision importante : nous parlons bien d'un ralentissement, pas d'une baisse. Cela veut dire que si l'on considère les ventes globales, la part des automobiles propres (VE) continue d'augmenter, mais moins vite que les années précédentes.

Le dernier rapport de la banque Morgan Stanley prévoit que cette tendance va continuer jusqu'à 2026 dans le pire des cas. Les experts estiment qu'entre 2024 et 2026, les ventes de VE passeront de 14 % à 17 % des ventes mondiales de voitures. En revanche, ils notent qu'après cette période il y aura un nouveau boom atteignant les 32 % en 2030. Mais pour y parvenir, il va falloir mettre en place une stratégie que l'Europe et les États-Unis risquent de voir d'un mauvais œil.

Voici la solution pour redynamiser le marché des voitures électriques selon ce rapport

Le Vieux continent se sent menacé par l'arrivée des voitures électriques chinoises, plus abordables. À tel point qu'il a instauré des taxes dissuasives. Pourtant, “une collaboration croissante entre les constructeurs traditionnels de véhicules électriques et les autres acteurs, comme en témoignent [les alliances Volkswagen]-XPeng, Stellantis-Leap et [Volkswagen]-Rivian, pourrait contribuer à raviver l'intérêt pour l'adoption mondiale des véhicules électriques“, indique le rapport.

Lire aussi – Vous attendez 2025 pour acheter une voiture électrique ? Vous risquez de la payer plus cher, voici pourquoi

Vous avez compris que les “autres acteurs” sont tous situés en Chine. De fait, plusieurs fabricants historiques ont déjà conclu des accords avec leur homologues chinois malgré les réticences. Le but est surtout d'apporter l'expertise logicielle des premiers dans les véhicules bons marché des seconds.

Les États-Unis, également protecteurs, vont devoir faire des concessions similaires. Les équipes de Morgan Stanley sont formelles : “Nous pensons que s'associer à l'écosystème des véhicules électriques chinois est devenu une condition préalable à la fabrication de véhicules électriques abordables aux États-Unis, plutôt que d'être une option“. Pas sûr que le prochain président américain l'entendra de cette oreille.

Source : InsideEVs

Voir les commentaires
Ailleurs sur le web