Pourquoi Windows XP aurait été meilleur pour les tablettes que Windows RT
Alors que prenait fin, hier, le support logiciel de Windows XP après 13 ans de succès et un soutien à la limite de la dévotion de la part des utilisateurs, le journaliste Mark Hachman du célèbre site américain, PCWorld, consacrait une sorte de billet nécrologique à l’OS de Microsoft lancé en 2001 dans lequel il interviewait un utilisateur qui n’est autre que son père, nous laissant ainsi découvrir les raisons pour lesquelles celui-ci n’avait jamais laché XP pour Vista, Windows 7 ou Windows 8.
Et à la lecture de cette interview, il faut bien avouer que les arguments formulés par le père de Mark Hachman son assez fascinants car ils mettent en évidence quelque chose que Microsoft a mis longtemps à construire : la plateforme logicielle idéale pour les tablettes.
Pour le père de Mark Hachman qui ne s’est jamais résolu à lâcher Windows XP, il ne fait aucun doute que l’OS avait tout les atouts d’un système d’exploitation destiné aux tablettes, soit une plateforme conviviale, facile à utiliser et parfaite pour un usage basique d’internet. Autrement dit pour lui, XP remplissait les objectifs que Microsoft n’est jamais parvenu à atteindre avec l’interface Metro, devenu Modern UI, et Windows RT.
Metro est conçu pour les utilisateurs occasionnels qui veulent seulement consulter Facebook, regarder quelques photos et éventuellement poster un selfie sur Instagram.
Une déclaration sans équivoque puisque d’après lui, les objectifs énoncés plus haut sont les seuls que Metro et Windows RT sont capables de remplir sans pour autant offrir l’ergonomie et la convivialité de Windows XP. Voilà qui s’avère très ironique quand on sait que Microsoft a développé Metro justement pour les tablettes, smartphones et PC tactiles mais pour Hachman père, il ne fait aucun doute que Windows XP aurait du servir de base pour la plateforme logicielle de Microsoft destinée aux tablettes.
Quand on sait que Windows XP était encore le second OS le plus utilisé au Monde, le mois dernier, on se dit, au passage, que le père du journaliste n’était le seul à apprécier sa convivialité.