PrimeWire : le concurrent de PopCorn Time vit ses derniers moments

Après PopCorn Time, c'est au tour d'un autre site important de streaming pirate d'être dans le collimateur de la justice américaine. En effet, un tribunal californien a prononcé une injonction préliminaire à l'encontre des opérateurs de PrimeWire.

Alors que PopCorn Time vient de fermer ses portes définitivement (jusqu'un site miroir vienne prouver le contraire), les membres les plus importants de l'industrie cinématographique ont décidé de s'attaquer à un autre poids lourd du streaming pirate : PrimeWire.

Début décembre 2021, plusieurs studios hollywoodiens ainsi que Netflix se sont associés sous la bannière de la MPA, la Motion Picture Association, pour poursuivre la plateforme. Ce n'est pas la première tentative initié pour faire tomber PrimeWire, en activité depuis plus de huit ans maintenant.

Au fil des années, les domaines de PrimeWire ont été bloqués à de multiples reprises par décision de justice au Royaume-Uni, en Irlande, en Norvège, au Danemark ou encore au Portugal. En novembre 2021, la MPA et l'Alliance for Creativity ont obtenu d'un tribunal américain une assignation à comparaître en vertu de la DMCA, exigeant au passage de CloudFlare (une plateforme de cloud) qu'il fournisse toutes les informations disponibles sur les opérateurs/développeurs de PrimeWire.

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La justice américaine s'attaque à PrimeWire

Puis comme dit plus haut, ce fut au tour de Paramount, d'Universel, de la Warner, de Columbia, de Disney et Netflix de se mobiliser contre le site pirate pour violation du droit d'auteur. Et justement, à la suite d'une audience préliminaire ce 3 janvier 2022, le juge Mark C. Scarsi du district central de Californie a accordé une injonction préliminaire afin d'empêcher PrimeWire de nuire et de violer à nouveau les droits des plaignants.

Les plaignants n'ont pas autorisé la reproduction numérique et le streaming de leurs oeuvres protégées par le droit d'auteur. Ainsi, le streaming qui se produit sur PrimeWire ou sur les sites web auxquels PrimeWire renvoie viole le Copyright Act”, assure le juge Scarsi.

Avec cette injonction, les autorités enjoignent et empêchent les défendeurs de PrimeWire et toute personne agissant de concert avec eux d'effectuer un certain nombre d'actions, y compris la création de liens vers la distribution, la reproduction, la copie, l'hébergement, le téléchargement et l'affichage des œuvres protégées des plaignants. En outre, aucune action ne pourra être entreprise par les développeurs pour transférer les noms de domaine primewire.li, primewire.ag ou primewire.vc vers un autre domaine.

Source : TorrentFreak

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