PS5 : la rétrocompatibilité poussée jusqu’à la PS1 ? Ce brevet le suggère
Sony planche toujours sur un moyen de tenir sa promesse concernant la rétrocompatibilité sur PS5. En effet, Mark Cerny, l'architecte de la console next-gen, et David Simpsons, lead programmer chez Naughty Dog, viennent de déposer un brevet concernant un nouveau système centré autour de la rétrocompatibilité.
Lors des mois qui ont précédé la sortie de la PS5, les fans croisaient les doigts pour profiter d'une large rétrocompatibilité sur la dernière console de Sony. Il faut dire que la concurrence a fait fort, puisque Microsoft prend en charge pas moins de 700 jeux issus du catalogue Xbox 360 et Xbox sur Xbox Series X et Series S.
Finalement, les espoirs des joueurs sont balayés d'un revers de la main. La PS5 offrira de la rétrocompatibilité sur 99% des jeux PS4, et PS4 uniquement. En effet, 10 jeux plutôt anecdotiques passent à la trappe et ne peuvent pas être lancés sur la PS5. Depuis la console est sortie, mais malgré tout, Sony a montré à plusieurs reprises qu'il n'avait pas lâché l'affaire concernant la rétrocompatibilité.
Sony continue de plancher sur la rétrocompatibilité Playstation
En effet, un premier brevet déposé en mars 2021 a remis sur le sujet sur la table. Les documents décrivaient une méthode pour assigner des trophées dans des jeux anciens émulés. Et justement, un autre brevet fait surface ce vendredi 14 janvier 2022. Ce brevet, baptisé “Backward Compatibility Though Use of Spoof Clock and Fine Grain Frequency Control“, a été déposé par Mark Cerny, l'architecte de la PS5, et David Simpson, lead programmer chez Naughty Dog, studio star de Sony à l'origine de The Last of Us et la saga Uncharted.
Comme le titre l'indique, ce brevet décrit une méthode qui permettrait de reproduire la fréquence d'horloge des anciennes consoles et atteindre le nombre de cycles qu'exécutaient le CPU des précédentes machines de Sony. En d'autres termes, cette technologie permettra à la PS5 de fonctionner à une vitesse d'horloge CPU inférieure ou du moins de le simuler, afin de faire fonctionner les jeux PS1, PS2 et PS3.
Fait intéressant, la publication de ce brevet survient alors que plusieurs rumeurs évoquent le lancement prochain d'un nouveau service par abonnement de Sony. Pensé comme un concurrent au Xbox Game Pass de Microsoft, ce projet Spartacus proposerait trois formules, et la plus onéreuse permettrait justement d'accéder à des jeux PS1, PS2 et PS3. De fait, il y a peut-être un lien entre ce brevet et ce nouveau service hypothétique de Sony.
Source : Tom's Guide