Test PS5 Pro : mais à qui s’adresse réellement la console de Sony ?
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La PS5 Pro est une version améliorée de la PS5 sortie en 2020. Elle apporte plus de puissance aux joueurs, avec un GPU gonflé, du ray tracing amélioré mais surtout l’apparition du PSSR. Des évolutions notables, mais sont-elles pertinentes pour le prix ? Nous l’avons passé sur le grill.
La console la plus puissante du marché. Voici comment Sony a présenté sa toute nouvelle PS5 Pro. Version améliorée de sa machine sortie en 2020, elle veut mettre l’accent sur les performances, en permettant aux joueurs de profiter de leurs titres préférés en 4K, 60 images par seconde, le tout avec du ray tracing.
En plus de ces améliorations, la machine dispose de quelques nouveautés, comme un design légèrement revu ou un espace de stockage étendu à 2 To. Sur le papier, cela rappelle ce qu’avait déjà fait Sony avec l’excellente PS4 Pro en 2016. Pourtant, tout ne fait pas rêver. Par exemple, la PS5 Pro est dépourvue de lecteur de disques et est affichée à un tarif élevé. Des défauts qui peuvent grandement la desservir auprès des acheteurs.
Nous avons passé la console sur le grill afin de déterminer ce qu’elle a dans le ventre. Les changements sont-ils notables ? Représente-t-elle le futur du gaming ou est-ce un caprice de gamer fortuné ? Réponse tout de suite.
Prix et disponibilité
La PS5 Pro est disponible dès le 7 novembre 2024 au prix de 799 euros. Un tarif extrêmement élevé pour une console, ce qui n’a pas manqué de faire grincer des dents à son annonce. A titre de comparaison, la PS4 Pro était affichée à 399 euros à son lancement en 2016. La PS5 Slim, quant à elle, est vendue à 549 euros. Plus encore, pour 799 euros, nous n’avons qu’une version « démat ». Il faut débourser 119 euros supplémentaires pour rajouter un lecteur de disques, donc 918 euros au total. Si vous voulez faire les choses bien, vous pouvez aussi ajouter un pied, vendu 30 euros. Ça commence à faire cher !
Sony justifie ce prix par la puissance de la machine. C’est vrai que si on la compare à un PC capable de faire tourner les jeux en 4K, 60 i/s avec le ray tracing activé (disons avec une RTX 4070), la PS5 Pro est bien plus avantageuse financièrement. Cependant, c’est oublier que le marché des consoles vise un public différent. Les joueurs seront-ils prêts à mettre 300 euros de plus pour faire tourner les mêmes jeux que la console de base mais avec des graphismes plus fins ? Et d’ailleurs, ces améliorations visuelles sont-elles vraiment impactantes ? Nous allons le voir tout de suite.
Un design légèrement revu
Pour sa PS5 Pro, Sony reprend le design de la PS5 Slim tout en y ajoutant quelques détails afin de lui donner une personnalité propre. L’élément visuel le plus fort, ce sont ses trois bandes noires qui fendent le capot sur la largeur (contre une pour la Slim). C’est joli, ça inspire la puissance et c’est reconnaissable tout de suite. Avec un design si proche de la PS5 Slim, on pourrait croire qu’il serait possible de réutiliser les façades existantes pour ce nouveau modèle, mais ce n’est pas le cas. En effet, la Pro s'avère légèrement plus grande, ce qui suffit à créer une incompatibilité. Agaçant.
Comme la Slim, cette PS5 Pro se veut beaucoup plus fine et légère que la PS5 « Fat ». Alors que le premier modèle faisait 4,5 kilos sur la balance (pour la version avec lecteur, 4,2 Kg sans ) et prenait une place folle, cette Pro ne fait « que » 3,3 kilos et adopte des dimensions de 388 x 89 x 216 mm. En les plaçant côte à côte, on voit le chemin parcouru ! Une bonne nouvelle pour ceux qui ont un espace limité dans leur meuble TV. Concernant le bruit, il y a aussi de l'amélioration, avec une nuisance sonore en jeu de 41 décibels seulement (contre parfois plus de 45 dB pour le modèle de 2020). Dans une pièce silencieuse, on entend un léger souffle, mais vite couvert par le bruit de vos enceintes. Imperceptible, donc.
La PS5 Pro dispose des mêmes qualités, mais aussi des mêmes défauts que la Slim. Parmi les écueils, la disparition du port USB Type-A en façade, qui était bien pratique. Il est maintenant situé à l’arrière. Un peu pénible quand on veut recharger sa manette avec un long fil USB-C vers USB-A, ou qu'on veut simplement utiliser une clé USB. On remarque également que le design a été pensé pour placer la machine de manière verticale avec ou sans pied. Ce dernier est vendu séparément et n’est vraiment pas utile, puisque la console tient parfaitement toute seule. Il est toujours possible de la coucher, mais cette position est moins naturelle, à la limite du bancal. Il y a bien un petit pied en plastique fourni, mais il fait un peu de la peine en plus d'être peu utile. Dommage.
Enfin, impossible de ne pas évoquer la disparition pure et simple du lecteur de disques. Le joueur peut en acheter un à part pour 120 euros, certes, mais à 800 euros la machine, il aurait été de bon ton qu’il soit présent par défaut. Si Sony donne l’illusion du choix, la marque japonaise semble presque forcer les joueurs à passer dans le camp du tout dématérialisé. Quand vous avez déjà des jeux PS5 physiques, c’est rageant de ne pas pouvoir les lire sur votre PS5 Pro flambant neuve. Oui, nous avons nous-mêmes eu cette frustration !
La PS5 Pro ne surprend pas avec son design, elle reprend les codes de la PS5 Slim, avec ses qualités, mais aussi avec ses défauts. C'est carré, visuellement réussi et la gestion du bruit est réussie. En revanche, on peste contre l'absence de lecteur de disques ou cette histoire de façades qu'il faudra racheter.
La PS5 Pro, qu’apporte-t-elle exactement ?
La PS5 Pro est une version plus puissante de la PS5 classique. Jusque-là, tout le monde suit. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Il n’y a en effet pas de titres « exclusifs » à la machine, mais simplement des softs qui exploitent au mieux ses performances. De fait, l’expérience ne diffère qu’au niveau des graphismes.
C’est aux développeurs de travailler pour améliorer leurs jeux afin de les rendre plus agréables à l’œil sur PS5 Pro. Pour le moment, 55 exploitent ses capacités. La liste va s’allonger au fil du temps, puisque tous les futurs titres devraient aussi être compatibles.
- Alan Wake 2
- Albatroz
- Apex Legends
- Arma Reforger
- Assassin’s Creed Mirage
- Baldur’s Gate 3
- Call of Duty: Black Ops 6
- EA Sports College Football 25
- Dead Island 2
- Demon’s Souls
- Diablo IV
- Dragon Age: The Veilguard
- Dragon’s Dogma 2
- Dying Light 2 Reloaded Edition
- EA Sports FC 25
- Enlisted
- F1 24
- Final Fantasy VII Rebirth
- Fortnite
- God of War Ragnarök
- Hogwarts Legacy
- Horizon Forbidden West
- Horizon Zero Dawn Remastered
- Kayak VR: Mirage
- Lies of P
- Madden NFL 25
- Marvel’s Spider-Man Remastered
- Marvel’s Spider-Man: Miles Morales
- Marvel’s Spider-Man 2
- Naraka: Bladepoint
- NBA2K 25
- No Man’s Sky
- Palworld
- Paladin’s Passage
- Planet Coaster 2
- Professional Spirits Baseball 2024-2025
- Ratchet & Clank: Rift Apart
- Resident Evil 4
- Resident Evil Village
- Rise of the Ronin
- Rogue Flight
- Star Wars: Jedi Survivor
- Star Wars: Outlaws
- Stellar Blade
- Test Drive Unlimited: Solar Crown
- The Callisto Protocol
- The Crew Motorfest
- The Finals
- The First Descendant
- The Last of Us Part I
- The Last of Us Part II Remastered
- Until Dawn
- War Thunder
- Warframe
- World of Warships: Legends
La PS5 Pro a été conçue autour de trois axes. Premièrement, elle dispose d’un GPU plus puissant que celui de la PS5 Fat à hauteur de 67% (16,7 Tflops contre 10.28 Tflops) épaulé par 16 Go de RAM, plus 2 Go de RAM DRR5 réservées au système. Une amélioration bienvenue pour les développeurs, mais n’oublions pas qu’ils devront tout de même prendre en compte les performances « limitées » du premier modèle : tous les jeux PS5 Pro devront tourner sur PS5 Fat et Slim. Deuxièmement, cette PS5 Pro apporte un ray tracing amélioré dans certains titres. Pour rappel, le ray tracing est une technologie de réflexion de la lumière qui permet d’avoir des environnements plus réalistes. Cela se voit particulièrement sur les reflets ou les effets lumineux. Enfin, le gros morceau de cette PS5 Pro est le Playstation Spectral Super Resolution, ou PSSR. Cette technologie est similaire au DLSS 2 de Nvidia et permet d’upscaller l’image sans perte de qualité. L’intérêt par rapport à la 4K native ? Un framerate plus élevé. Ces fonctionnalités permettent à la PS5 Pro de faire tourner les jeux compatibles en 4K à 60 images par seconde avec des graphismes améliorés par rapport à la PS5 classique.
Comme nous l’avons constaté, tous les titres estampillés Pro n’utilisent pas de la même manière la puissance de la console. The Last of Us Part I, Part II et Demon’s Souls, par exemple, disposent d'un mode visuel dédié dans leur paramètres, tout simplement nommé PS5 Pro. Il permet d’obtenir une qualité d’image très légèrement supérieure au mode Fidélité de la PS5, mais en 60 images par seconde au lieu de 30. No Man's Sky, lui, détecte automatiquement la sortie vidéo pour cibler les 60 i/s en 4K ou 30 i/s en 8K. C’est le PSSR qui est mis à l’honneur ici, l’image native en 1440p étant upscallée en 4K (voire 8K) sans perte de qualité. Visuellement, c’est bluffant ; la différence entre la 4K native et l'usage du PSSR est indiscernable. Ajoutons à cela un HDR plus performant et nous avons une nette hausse de qualité.
Sur beaucoup de jeux, on retrouve les traditionnels modes Fidélité et Performance, souvent affublés du suffixe Pro. Sur Horizon Forbidden West et Zero Dawn Remastered, ces modes graphiques ne concernent que la résolution (upscallée ou non) et permet d’atteindre les 120 images par seconde sur les écrans compatibles.
Sur des titres qui proposent plus d’effets visuels comme du ray tracing, à l’image de Marvel’s Spider-Man 2, Alan Wake 2, Resident Evil 4 ou encore Ratchet and Clank Rift Apart, les réglages sont plus précis, puisqu'ils nous permettent de gérer les reflets afin de gagner un peu en framerate sans trop rogner sur la qualité d’image. Nous allons le voir dans la partie suivante.
Bref, les jeux compatibles bénéficient réellement d’une hausse de qualité visuelle sans perte de fluidité, notamment grâce au PSSR. Il est intéressant de noter que les développeurs n’ont pas tous travaillé de la même façon sur la PS5 Pro ; certains préfèrent un rendu visuel unique qui permet de jouer en mode fidélité en 60 i/s, tandis que d’autres ont œuvré pour donner le choix aux joueurs, souvent avec des effets améliorés. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire, chacun s’étant adapté selon ses besoins.
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Sur les titres qui n’ont pas été retravaillés, rien ne change, que ce soit sur le RT, le framerate ou la définition. Prenons un exemple : GTA 5. Comme on peut le voir, nous n’avons absolument aucune différente entre les deux machines. On aurait pu imaginer que le mode Fidélité (avec RT) dispose au moins d’un framerate à 60 images par seconde. Ce n’est pas le cas ; on a juste une gestion du HDR un poil meilleure. Ce constat est fait sur tous les titres non « compatibles » du catalogue. Des observations totalement logiques, mais à signaler.
Du ray tracing nettement amélioré sur les premiers jeux compatibles PS5 Pro
L’un des gros arguments de cette PS5 Pro, c’est le ray tracing amélioré. Une technologie déjà présente sur la PS5 Fat, mais ici grandement affinée. Les deux jeux qui illustrent le mieux cette avancée sont Spider-Man 2 ainsi que Ratchet and Clank Rift Apart, tous deux développés par Insomniac Games qui a mis du cœur à l’ouvrage. En mode Performance Pro, ils arborent la même qualité visuelle que le mode Fidélité de la PS5, avec un ray tracing léger, mais en 60 i/s. Le mode Fidélité Pro, pour sa part, améliore le RT et permet même d’ajuster son intensité pour ceux qui veulent gagner un peu en framerate, en visant les 30 images par seconde au minimum.
Regardons dans le détail avec Ratchet and Clank Rift Apart. Comme on peut le constater, le mode Performance classique (PS5 Fat) affiche des reflets, certes jolis à l’œil, mais précalculés. En mode Fidélité (PS5 Fat), nous avons un ray tracing léger. C’est le même qu’on retrouve en mode Performance Pro (PS5 Pro), mais avec l’avantage d’un framerate à 60 FPS. En mode Fidélité Pro (PS5 Pro) avec le RT à fond, nous avons des reflets plus fins qui prennent encore mieux en compte la texture des surfaces. Ici, on le voit bien sur le sol du bar, légèrement poli, mais aussi dans les flaques d’eau de Nefarious City.
A noter que baisser les reflets ou l’occlusion ambiante en mode Fidélité Pro permet de gagner quelques FPS. Avec tout à fond, nous n’avons jamais connu de baisse de framerate à moins de 30 i/s. C’est carré.
Le cas Spider-Man 2 est un peu différent, puisque le mode Performance de la PS5 avait la particularité de proposer un très léger ray tracing. Ici, en mode Performance Pro, nous avons les mêmes reflets qu’en mode Fidélité classique, mais en 60 images par seconde. En revanche, nous conservons les sacrifices du mode Performance de la PS5, c’est-à-dire des cheveux moins réalistes et des rues moins remplies en piétons et voitures.
Le mode Fidélité Pro, pour sa part, permet lui aussi de régler l’intensité du ray tracing pour gagner quelques FPS, tout en visant un framerate de 30 i/s minimum. Mais soyons honnêtes, les différences visuelles entre les deux modes sont négligeables, surtout quand on voltige à cent à l'heure dans New York. Sur un affichage 4K 60Hz classique, il n’y absolument aucune raison d’opter pour le mode Fidélité.
Dans tous les cas, la PS5 Pro apporte aussi d’autres améliorations visuelles, notamment dans les détails lointains, auparavant sacrifiés pour tenir le framerate. C’est présent… mais autant vous dire que c’est quasiment imperceptible. Nous avons disséqué ces deux exemples, mais bien d’autres titres proposent ou proposeront du ray tracing amélioré à la faveur d'une mise à jour. Ce sera le cas d’Hogwarts Legacy, de Resident Evil 4 ou encore de Gran Turismo 7. Sur ces titres, il sera possible de jouer avec une qualité digne du mode Fidélité de la PS5 classique, mais en 60 i/s et avec ray tracing activé.
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En résumé, la PS5 Pro tient sa promesse initiale, c'est à dire offrir une qualité visuelle supérieure à la PS5 classique. Oui, c’est là et la différence est visible quand on confronte les screens, mais un peu moins dans le feu de l’action. Tout ça, c’est bien beau, mais la vraie question serait plutôt : est-ce que c’est nécessaire, surtout à ce prix ?
Alors, on achète ?
Oui la PS5 Pro est une amélioration de la PS5. Nous l’avons vu, les graphismes sont plus fins sur les jeux compatibles, le ray tracing amélioré et il est possible de jouer en 4K 60 i/s avec une qualité supérieure au mode Fidélité de la PS5 Classique. Soit. Mais 800 euros, n’est-ce pas un peu trop demandé pour le gain obtenu ? Lorsque la PS4 Pro est sortie en 2016, elle a été synonyme de bond en avant, puisqu’elle permettait enfin de profiter de la 4K, alors en pleine démocratisation. La différence avec la PS4 Fat était flagrante au premier coup d’œil ! En 2024, la PS5 Pro ne peut pas s’appuyer sur un tel changement.
Après une semaine à jouer avec la nouvelle machine de Sony, le constat est clair : oui, c’est vrai que ce gain visuel apporte une expérience plus agréable. En revenant sur la PS5 classique (en mode performance pour profiter du 60 i/s), nous avons vu la régression et ça a été un peu difficile, du moins pendant un temps. La vérité, c’est que ces améliorations sont certes notables, mais tout cela reste de l’ordre de l’anecdotique pour bon nombre de joueurs, si ce n’est la majorité.
Il est impossible de parler de la PS5 Pro sans évoquer son plus gros problème : le prix. Techniquement, il s’avère justifié, et on pourrait même arguer que la machine de Sony bénéficie d’un tarif avantageux si on la compare à un PC capable des mêmes performances. Cependant, ce serait oublier que nous sommes sur un marché très particulier. Vendre une console à 800 euros ? C’est inédit depuis la Neo Geo en 1991. Dans un contexte où la vie devient de plus en plus chère, pas sûr que la stratégie de Sony soit la bonne, surtout que la PS5 Slim, qui reste en vente, dispose du même catalogue de jeux. La console, c'est le gaming accessible, c'est le plaisir un peu onéreux qu'on se fait sans forcément détruire le PEL, c'est le cadeau qu'on fait à Noël au petit qui veut le dernier jeu Spider-Man… Toutes ces choses deviennent compliquées à 800 euros. Et puis, il faut ajouter à cela l’absence de lecteur de disques, tout bonnement impardonnable à ce tarif.
La question qu’on pourrait donc se poser est : à qui s’adresse réellement la PS5 Pro ? Aux power users, aux fans de Sony qui ont les reins assez solides pour craquer et qui veulent le top du top quoi qu'il arrive. Les autres ? Ils peuvent se tourner vers la Slim, et ceux déjà équipés peuvent rester sur leur machine. S’il y avait un vrai intérêt à revendre sa PS4 Fat pour une Pro en 2016, ce n’est plus le cas ici. Oui, la PS5 Pro tient ses promesses : c’est une console puissante et agréable. Elle deviendra encore plus intéressante au fur et à mesure des futures sorties de jeux. Mais en l’état, elle ressemble plus à une version de luxe d’une PS5 qui reste encore pertinente aujourd’hui.
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Techniquement, la PS5 Pro est une réussite. Elle offre des graphismes plus fins, le ray tracing est amélioré et le PSSR permet de profiter d’un framerate plus élevé avec une qualité visuelle au top. Sur le papier, tout est carré. Cependant, son placement tarifaire ainsi que l’absence de lecteur de disques n’en fait pas une machine indispensable pour ceux qui sont déjà équipés, d’autant plus que le fossé n’est pas incroyable. Une console de luxe qui siéra à ceux qui veulent le meilleur, mais qui s’avère loin d’être indispensable pour la majorité des joueurs.
- Un design qui mise sur la finesse
- Le jeu en 4K/60 FPS avec le ray tracing
- Le PSSR
- Ray tracing amélioré
- A performances équivalentes, la PS5 Pro a un prix moins élevé qu’un PC
- De plus en plus de jeux compatibles à l'avenir
- Anciennes façades pas compatibles
- Port USB-A à l'arrière
- Position couchée un peu bancale
- Pas de lecteur de disques
- Les différences sont là, mais il n'y a pas un gouffre visuel avec la PS5 classique
- 800 euros, vraiment ?