Qualcomm risque une amende de 800 millions d’euros en Corée

Dans l'univers des téléphones haut de gamme, un fondeur existe dominant toute concurrence : Qualcomm, le créateur des SoC Snapdragon. Et celui-ci risque gros en Corée, puisqu'il est en passe de prendre une amende de 800 millions d'euros pour ses pratiques.

En tant que consommateurs, nous avons tendance à ne voir que la partie immergée de l'iceberg, à savoir les appareils. Et c'est bien naturel, puisque les constructeurs comme Samsung ou encore LG nous fournissent de nombreux modèles au look et spécifications différentes sur lesquels nous devons nous décider.

Mais dans le haut de gamme, un nom revient presque constamment : Qualcomm. En quelques années, le fondeur a réussi à devenir la référence des SoC mobiles, à l'égal d'un Intel pour le marché PC, ne laissant que quelques miettes à ses compétiteurs. Ce n'est pas le dernier Snapdragon 821 qui nous contredira, puisqu'il est déjà attendu dans de nombreux smartphones de fin d'année avant même sa sortie officielle.

Cette domination s'est faite grâce au dépôt de nombreux brevets, et la possibilité pour d'autres constructeurs de les utiliser moyennant paiement. Mais la Fair Trade Commission (ou FTC) de la Corée du Sud s'est penchée sur le cas de Qualcomm pendant 17 longs mois, et celui-ci serait en tord.

En effet, celui-ci calculerait les royalties demandées à ces constructeurs tiers sur la base du prix de vente recommandé des appareils, plutôt que le coût individuel de production des puces. Une différence majeure qui équivaudrait donc à mille milliards de won, soit environ 800 millions d'euros d'amende envisagée par la FTC coréenne.

Une condamnation qui serait juste, Qualcomm s'étant enrichi bien trop facilement de ce fait, mais qui risque également de retomber sur les consommateurs. En effet, les prix des futurs Galaxy Note 7 et autres HTC Nexus sous Snapdragon 821 pourraient être impactés par celle-ci, l'entreprise pouvant choisir de recouper ses pertes en augmentant les tarifs de ses SoC. Nous suivrons l'affaire de près.

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