Regardez ce Cybertruck écraser un mannequin, la conduite autonome de Tesla montre ses limites !

Lors de tests indépendants, le Tesla Cybertruck équipé du mode Full-Self Driving (FSD) a montré des limites inquiétantes. Malgré ses technologies avancées, il a échoué à détecter certains obstacles, dont un mannequin de taille humaine.

Source : Youtube @Dirty Tesla

Le Cybertruck de Tesla, avec son design futuriste et ses matériaux en acier inoxydable, promet d’incarner l’avenir des véhicules électriques. Ce pickup imposant, pesant plus de 3 000 kg, est désormais livré avec le mode Full-Self Driving (FSD), présenté comme une avancée majeure pour l’assistance à la conduite. Cette technologie est censée offrir une conduite semi-autonome plus fluide et sécurisée, mais ses récentes performances suscitent des inquiétudes. Lors de tests indépendants, celui-ci a montré des failles importantes en matière de détection des piétons et des objets sur son chemin.

Lors d’un test réalisé par le YouTubeur Dirty Tesla, le Cybertruck, équipé de la version 12.5.5 du FSD, a été confronté à divers objets sur une route en terre. Avec le mode de conduite semi-autonome activé, le véhicule a souvent ignoré des obstacles tels qu’un mannequin de taille humaine, un seau ou une boîte de livraison. Pire encore, il s’est dangereusement approché d’un testeur humain avant de corriger sa trajectoire grâce au freinage d’urgence autonome (AEB). Ces échecs lèvent de sérieux doutes sur la fiabilité de cette technologie, surtout lorsqu’elle est utilisée dans des contextes où la sécurité des usagers de la route est en jeu.

Le FSD du Cybertruck inquiète après des résultats alarmants

Les tests ont révélé que le Cybertruck ignorait souvent des objets comme un ballon ou une boîte, et qu’il réagissait de manière incohérente face à des obstacles plus importants. Lorsqu’un mannequin de taille humaine a été placé sur son chemin, le système a affiché une silhouette floue au lieu de reconnaître clairement l’obstacle. Même en augmentant la visibilité de ce dernier, par exemple en levant les bras, le véhicule n’a pas réagi comme attendu. Ces problèmes soulignent les limites de la version 12.5.5 du FSD, pourtant présentée comme un modèle amélioré.

Ces résultats préoccupants rappellent que les technologies comme le FSD ne sont pas encore prêtes pour une utilisation sans supervision humaine, en particulier pour le Cybercab. Malgré son ambition de révolutionner la conduite autonome, Tesla reste confronté à des soucis de taille. Ce mode de conduite est déjà impliqué dans plusieurs accidents et fait l’objet d’enquêtes fédérales aux États-Unis. Si le Cybertruck incarne l’innovation, il illustre également les dangers d’une technologie mal maîtrisée. Ces tests devraient inciter le constructeur à renforcer la sécurité avant de déployer davantage ces systèmes.

Voir les commentaires
Ailleurs sur le web