Renault fait appel à Google pour produire plus de voitures en économisant jusqu’à 30% d’énergie
Renault et Google ont signé un partenariat d’envergure. Le constructeur automobile va héberger ses données dans le cloud de la société américaine, qui va l’aider à améliorer sa production. Un contrat gagnant-gagnant, puisque Google accuse du retard sur le segment en Europe.
Renault et Google main dans la main ! Le constructeur automobile français et le géant américain du web ont signé un partenariat d’envergure. Ainsi, Renault va pouvoir stocker ses données industrielles sur le Cloud de Google, qui l’aidera à booster sa production. Ce partenariat consiste à héberger et gérer les données de 22 usines de Renault sur les serveurs de la firme de Mountain View. Cela concerne plus de trois quarts de la production du constructeur automobile.
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Les données n’appartiendront pas à Google, mais toujours à Renault. Ce dernier précise même que l’hébergeur n’y aura pas accès. Une manière de rassurer quant à l’espionnage industriel. Les dits serveurs seront situés en Europe et les données y seront chiffrées.
Améliorer la production
Renault ne cherche pas seulement à stocker ses données, puisque ce contrat va également lui permettre d’améliorer sa production. En effet, elles seront analysées via l’IA de Google, ce qui aidera à réaliser des ajustements sur les chaînes de montage. En théorie, cette technologie pourrait améliorer l’efficacité de plus de 2500 machines présentes sur les chaînes des différentes usines.
Ainsi, comme le précise Eric Marchiol, directeur industriel de Renault, dans les colonnes de BFM, l’IA va permettre au constructeur d’économiser en énergie. Jusqu’à 30%, selon lui. Et économiser de l’énergie, c’est économiser de l’argent. Pour arriver à se résultat, près de 40 000 salariés seront formés par Google pour interpréter ces données. Un travail d’ampleur, mais qui devrait porter ses fruits dans les années à venir.
Ce contrat est également une aubaine pour Google, qui devient ici partenaire d’un des plus grands constructeurs automobiles européen. Il est vrai que Google a du retard dans ce domaine, bien devancé par Amazon ou Microsoft, ses concurrents directs. Néanmoins, il en faudra plus pour espérer ne serait-ce qu’inquiéter le leader mondial en la matière, à savoir IBM.
Sources : BFM