Renault pourrait préparer une voiture électrique plus abordable que la R5, mais au prix d’un énorme sacrifice

Renault pourrait changer de stratégie pour ses batteries de voitures électriques en choisissant des modèles moins chers fabriqués par des entreprises coréennes. Ce choix pourrait permettre de vendre des voitures électriques à un prix plus bas, mais elles pourraient aussi avoir moins d’autonomie.

Selon des sources, Renault se prépare à annoncer un changement important dans son approvisionnement en batteries. En choisissant des batteries moins chères fabriquées par des entreprises coréennes pour ses usines à Douai dans le 59, le constructeur veut peut-être rendre ses voitures électriques plus abordables. Ce choix pourrait être le signe que la marque française cherche à s'adapter aux nouvelles attentes de ses utilisateurs, qui recherchent des modèles, certes, écologiques, mais aussi économiques.

Renault choisit ainsi de se tourner vers les batteries au lithium fer phosphate (LFP) pour réduire ses coûts. Ces batteries, bien qu’elles offrent un meilleur rapport qualité-prix, elles ont une densité énergétique plus faible que les batteries au nickel-manganèse-cobalt (NMC) utilisées auparavant. Cela signifie que, bien qu'elles soient moins chères, ces batteries peuvent stocker moins d'énergie, ce qui se traduit par une autonomie réduite à taille égale.

Renault pourrait préparer de nouveaux modèles équipés de batteries LFP

Actuellement, Renault utilise les batteries NMC dans ses modèles phares comme la Zoe anciennement, et la nouvelle R5 électrique. Elles offrent une plus grande autonomie et performance, ce qui est spécialement un avantage par rapport aux batteries LFP dans des véhicules de petite taille. Ces dernières sont déjà en service dans des modèles comme la Twingo électrique ou la Citroën ë-C3, qui ciblent des utilisateurs qui recherchent moins la performance et plus sur l'accessibilité.

Bien que les batteries LFP soient plus économiques, il est peu probable qu'elles remplacent les batteries NMC dans des modèles comme la R5 électrique, où la performance et l'autonomie sont essentielles. Toutefois, il est envisageable que Renault utilise ces batteries dans des véhicules conçus pour des trajets urbains courts ou des modèles d'entrée de gamme où les attentes en matière d'autonomie sont plus modérées.

En outre, Renault pourrait toutefois utiliser ces batteries dans des véhicules plus grands. On imagine des modèles d'entrée de gamme où l'espace supplémentaire permettrait d'installer de plus grandes batteries LFP sans compromettre l'autonomie. Envisager leur emploi dans des modèles tels qu'un SUV ou un monospace pourrait offrir une alternative économique intéressante pour les familles ou les professionnels.

Source : Les Echos

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