Resident Evil a 25 ans aujourd’hui, retour sur un mastodonte du jeu vidéo
Alors que Capcom s’apprête à lancer le 8e épisode de la saga, le premier Resident Evil souffre ses 25 bougies aujourd’hui. L’occasion de revenir sur un titre fondateur du jeu vidéo qui, en plus d’avoir marqué les esprits, continue d’influencer les développeurs du monde entier.
22 mars 1996 : les plus jeunes ne s’en souviendront pas, pourtant il s’agit là d’une date charnière dans l’histoire du jeu vidéo. Resident Evil, premier du nom, fait son apparition sur la PlayStation. Bien loin du ray tracing et des graphismes du 8e opus qui s’apprête à sortir sur la PS5, le jeu de Capcom a tout de même durablement posé son empreinte sur les productions à venir. Souvent considéré comme l’initiateur du survival horror, il est rapidement devenu une véritable référence du jeu d’horreur.
Shinji Mikami, son créateur, devait initialement développer le titre sur Super Nintendo. Mais après avoir découvert Alone in the Dark, un autre grand nom du genre, il décide de reprendre la formule à zéro pour en faire le Resident Evil que l’on connaît aujourd’hui. Le succès ne s’est pas fait attendre : il est le premier jeu PlayStation à dépasser le million de ventes au Japon. En tout, ce sont plus de 5 millions de joueurs qui se sont rongé les ongles devant les horreurs de Racoon City.
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Un véritable pilier du jeu vidéo
On ne vous fera pas l’affront de vous raconter l’histoire de Resident Evil. Une équipe des STARS part enquêter dans les montagnes d’Arklay sur les étranges disparitions qui s’y produisent, des chiens attaquent les malheureux qui se retrouvent coincés dans un manoir, etc., etc. On en conviendra, le scénario n’est pas ce qui a rendu le jeu si original pour l’époque, mais plutôt la manière dont celui-ci est déroulé.
Ce n’est pas par hasard si, justement, le manoir de Resident Evil est devenu aussi culte : il renferme toutes les mécaniques de jeu qui font de ce dernier un précurseur des titres actuels. Énigmes à résoudre, jeux de caméras, items très (trop) peu présents… Toutes les bases du survival horror sont là, accompagnées des nombreuses scènes qui ont marqué les esprits. Sans compter les limitations techniques de l’époque, qui ont forcé les développeurs à faire des choix judicieux, comme le fait de ne pas montrer directement les couloirs dans lequel s’engouffre le joueur.
Plus tard sortiront les suites du jeu, chacun avec leur qualité respective. La plus populaire est sans aucun doute Resident Evil 4 qui, par son système de tir par-dessus l’épaule, a tout bonnement tracé la voie aux TPS moderne. La saga a également eu droit à son adaptation en films, puis bientôt en série animée Netflix, ainsi qu’à deux récents remakes. L’influence de Resident Evil est partout, et avec un 8e opus qui ne va pas tarder à sortir, il est fort à parier qu’elle est là pour rester.