Seagate a enfreint l’embargo contre Huawei et écope d’une amende de 273 millions d’euros
Malgré l’embargo qui empêche Huawei d’acheter du matériel américain, certaines entreprises continuent leurs petites affaires avec le constructeur chinois. C’est notamment le cas de Seagate, qui vient de se faire prendre la main dans le sac par le Bureau of Industry and Security. La sentence n’a pas tardé à tomber : 300 millions de dollars d’amende.
Voilà 4 ans que Huawei se trouve sur liste noire aux États-Unis, et l’affaire n’a pas fini de faire parler d’elle. En théorie, cet embargo est censé interdire Huawei d’acheter du matériel et des logiciels à des entreprises américaines. C’est la raison pour laquelle les smartphones du constructeur ne peuvent plus tourner sur Android. De facto, les entreprises américaines n’ont pas non plus le droit de vendre leurs produits et services à Huawei.
Pourtant, certaines d’entre elles n’hésitent pas à passer outre les restrictions pour continuer leurs petites affaires. Et visiblement, Seagate faisait partie de cette dernière catégorie. En effet, le Bureau of Industry and Security vient d’annoncer que le constructeur de disques durs écope qu’une lourde amende de 300 millions de dollars, soit 273,4 millions d’euros, pour avoir continué de vendre son matériel à Huawei après l’embargo.
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Seagate se fait prendre la main dans le sac à commercer avec Huawei
D’après l’organisme américain, Seagate aurait donc livré pas moins de 7,4 millions de disques durs à son partenaire depuis la mise en place du blocus en 2019, pour une valeur totale estimée à 1,1 milliard de dollars, soit environ 910 millions d’euros. Toujours d’après le Bureau, les deux autres entreprises auxquelles Huawei achetait ses disques durs ont stoppé leur collaboration au moment de l’embargo imposé par l’administration Trump.
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« Ce règlement est un appel clair à la nécessité pour les entreprises de se conformer rigoureusement aux règles d’exportation du BIS, alors que notre équipe chargée de l’application de la loi s’efforce de garantir à la fois notre sécurité nationale et des conditions de concurrence équitables », a déclaré Matthew Axelrod, secrétaire adjoint chargé de l’application de la législation sur les exportations au BIS.
Source : Bureau of Industry and Security