SFAM : l’assureur de smartphones écope d’une amende de 10 millions d’euros pour pratiques commerciales trompeuses

SFAM, le spécialiste de l'assurance pour smartphones, vient d'écoper d'une amende d'un montant de 10 millions d'euros pour «pratiques commerciales trompeuses». La répression des fraudes (DGCCRF) a en effet estimé que de nombreux clients avaient contracté une assurance sans en être informé. L'assureur s'est engagé à rembourser les clients lésés. 

Le Parquet de Paris et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a infligé une amende record de 10 millions d'euros à SFAM, l'assureur pour smartphones et autres produits high tech, rapportent nos confrères du Parisien. Pendant 3 ans, SFAM proposait notamment ses services lors d'un achat d'un smartphone à la Fnac. Ce n'est plus le cas depuis le 1er avril dernier, assure l'enseigne.

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SFAM : le spécialiste des assurances smartphones

Au cours des derniers mois, plus de 1000 consommateurs se sont plaints auprès de la DGCCRF des pratiques de l'assureur. L'affaire a d'abord attiré l'attention de l'UFC Que Choisir, qui a décidé de porter plainte au nom des consommateurs, en août 2018. “On a commencé à avoir des retours de personnes mécontentes en octobre 2016 et cela a explosé en août 2017” explique l'UFC.

Après enquête, la DGCCRF s'est rendue compte que de nombreux clients Fnac ont souscrit à un contrat d'assurance lors de l'achat d'un smartphone. Afin d'obtenir un remboursement de 30€, proposé par un vendeur, ils ont en effet fourni leurs coordonnées bancaires. Parmi les papiers à remplir pour en profiter, il se cachait un contrat d'assurance de la SFAM. L'UFC regrette surtout le “discours commercial de certains vendeurs bien peu éclairant”.

“La plupart des consommateurs se rendaient compte de cette situation après plusieurs mois d’abonnement” souligne la répression des fraudes. “Ces contrats étaient annoncés comme étant sans engagement” tacle l'organisme, soulignant que c'était finalement pas le cas. Certains clients ont donc été contraints de s'acquitter de mensualités allant de 15,99€ à 37,99€ pendant un minimum d'un an.

Poursuivi au pénal, SFAM a accepté de payer une amende de 10 millions d'euros le 5 juin dernier. “Le groupe procèdera à l'indemnisation des consommateurs ayant formulé, avant le 31 août 2019, une réclamation” précise la DGCCRF. Avez-vous vécu la même situation ? On attend votre avis dans les commentaires.

Source : Le Parisien

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