Crise Altice : “nous ne traitons pas les clients SFR comme il faudrait” admet Patrick Drahi
Patrick Drahi reprend la main sur SFR et compte bien redorer le blason de l’opérateur qui est en fâcheuse posture actuellement. L’homme d’affaires a profité d’une conférence organisée à Barcelone pour évoquer sa stratégie. Il est question de réorganiser certains services pour augmenter la satisfaction client qui lui fait cruellement défaut, tandis que le nom SFR sera finalement conservé pour une durée indéterminée.
Altice, la maison mère de SFR plonge en bourse et fait perdre 6 milliards au groupe. Rien ne va plus et Patrick Drahi est obligé de s’expliquer pour sortir de cette tourmente. Comme le révèle LesEchos, le milliardaire à la tête du groupe vient de tenir une conférence à Barcelone et explique sa vision de l’avenir. L’homme est conscient que l’opérateur a beaucoup de problèmes et compte bien y remédier.
SFR : les clients sont mécontents de l’opérateur, Patrick Drahi va remédier à la situation
Une chose est sûre, chez l’opérateur au carré rouge la satisfaction client n’est clairement pas au rendez-vous. SFR explose le record de plaintes, aussi bien concernant les clients ADSL et fibre. Ce n’est pas tout puisque selon l’association de consommateurs UFC Que Choisir SFR a énormément de clients mécontents. Ainsi, il est question de poursuivre les investissements pour continuer à développer les infrastructures réseaux de l’opérateur soit 2 milliards d'euros par an et réorganiser le management qui selon Patrick Drahi est un problème : “Le principal problème en France, c'était le management. Ce n'était pas du tout un problème de concurrence. Nous avons mal géré la vente de contenus. La priorité est désormais de se concentrer sur la satisfaction des clients.”
SFR va devoir rapidement se remettre sur pied, néanmoins le patron de la firme n’est guère très rassurant puisqu’il ne semble pas vouloir remettre profondément en question la stratégie du groupe. Patrick Drahi a confessé que l’impact annuel du changement lié au taux de TVA pour la presse était de 200 millions d’euros pour SFR. Enfin, alors qu’il était envisagé que l’opérateur change de nom pour “Altice” lors du premier semestre 2018, il n’en sera finalement rien pour le moment. L’intéressé estime que cela nuirait à la trésorerie du groupe à court terme.