SFR en “sureffectif” : Patrick Drahi ne peut pas licencier, et ça l’agace !
Patrick Drahi ne mâche toujours pas ses mots et à l'occasion du rachat de Cablevision aux Etats Unis, celui-ci revient sur la situation de SFR qu'il juge en sureffectif et dont l'engagement de conservation de l'emploi sur 3 ans est devenu un boulet selon lui.
Les opérateurs mobiles et fixe vivent une période difficile sur 2016 : la baisse des revenus liés aux forfaits sur ces deux secteurs se couple à une plus grande nécessité d'investir sur les technologies avec la propagation de la 4G et de la fibre optique.
Parmi ceux-ci, il y a ceux qui pratiquent la langue de bois… et ceux dont la langue donne directement des échardes. On pensera notamment à Stéphane Richard, dont le franc-parler occasionne toujours quelque remous, mais Patrick Drahi est sûr d'avoir la première place à ce sujet.
En voyage aux Etats Unis pour le rachat de Cablevision par Altice, celui-ci est revenu sur la situation de SFR en France. Lui qui avait mal au coeur et au portefeuille quand un abonné quittait ses services semble moins faire de cas pour ses employés.
L'opérateur s'était en effet engagé à conserver l'emploi pendant 3 ans au sein de son entreprise suite au rachat de Numéricable. Mais ses dernières paroles sur le sujet semblent aller à l'encontre de cette volonté. Il avance en effet que SFR est en sureffectif et rajoute :
“C'est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans, la machine à laver tombe en panne : on fait comment ? On paie.”
Comparer l'humain à la machine, un discours très… froid en somme, sur lequel il continue: “Les gens seraient plutôt d'accord pour organiser quelque chose maintenant plutôt que d'attendre encore un an sans savoir comment les choses vont s'organiser“.
On ne peut faire plus clair : pour lui, cette politique est un frein, un boulet qui retient SFR et ne lui permet pas d'avancer. Après ces déclarations, on comprend mieux pourquoi Patrick Drahi n'est plus à la présidence d'Altice… Les paroles s'envolent, mais les écrits restent comme une tâche sur l'image de l'opérateur.