L’Etat menace d’interdire les subventions des smartphones pour des raisons écologiques

La subvention des smartphones chez Orange, Bouygues et SFR menacé ? Le gouvernement réfléchit en effet à réguler le marché des télécoms pour réduire son impact écologique. La 5G est aussi dans le viseur de Barbara Pompili, la ministre de l'écologie.

Smartphone
Crédits : Obi Onyeador/Unsplash

Le gouvernement se penche sur le marché des télécoms français, et plus particulièrement sur leur impact environnemental. Dans une « feuille de route numérique et environnement », il donne les mesures envisagées pour réduire l’empreinte carbone de ce secteur et songe notamment à s’attaquer aux offres subventionnées.

Cette feuille de route d’une trentaine de page a été pensée par le cabinet de Cédric O, secrétaire d’état chargé de la transition numérique, et par celui de Barba Pompili, ministre de l’écologie. Ils indiquent que le marché des télécoms représente « entre 5 et 10% de l’impact environnemental en France ».  C’est surtout la pollution engendrée par la fabrication des smartphones qui est pointée du doigt, puisqu'elle représenterait 75% des émissions causés par le numérique.

Les subventions Orange, SFR et Bouygues dans le viseur

Comme l’explique Le Figaro, la ministre de l’écologie veut proposer une mesure forte afin de réduire cette empreinte carbone : limiter les subventions de smartphones par les opérateurs, Orange, Bouygues et SFR. Ces derniers proposent des téléphones flambants neufs à leurs clients dont le prix est inclus directement dans l’abonnement. Cette méthode inciterait les acheteurs à changer de terminal alors que l’actuel fonctionne encore très bien. Rien n’est encore décidé pour le moment, l’Arcep ayant juste pour mission d’évaluer l’impact de telles pratiques. De même, l’une des pistes envisagées serait d’inciter le reconditionnement des mobiles afin de leur offrir une deuxième vie.

A lire aussi – 5G : tout ce qu’il faut savoir sur le réseau du futur

La feuille de route va également se pencher sur un autre aspect de l’économie numérique française : la 5G. Là encore, le but est de déterminer quelles mesures pourraient être prises pour limiter la pollution, notamment sur la consommation des datas et l'installation des antennes. L’Arcep va donc évaluer sur le long terme l’impact de la 5G sur notre empreinte carbone, et plus particulièrement la bande fréquence des 26 Ghz. Pour l'instant, aucune décision n'a été prise, mais cela pourrait conduire à des mesures afin de limiter la pollution dus aux smartphone.

Source : Le Figaro

Voir les commentaires
Ailleurs sur le web