Galaxy Watch : Swatch accuse Samsung d’avoir plagié ses montres et ça pourrait lui coûter très cher
Samsung est accusé par Swatch d'avoir distribué des clones de cadrans de ses montres via le Galaxy Apps Store. Le géant suisse de l'horlogerie vient de porter plainte contre le coréen. Plusieurs modèles de cadran installables sur les montres connectées de Samsung présentent en effet le même design que de montres célèbres de Swatch. L'entreprise réclame 100 millions de dollars de dommages.
Samsung s'est-il montré un peu trop laxiste ? Les montres connectées ont l'avantage de pouvoir être personnalisées très facilement. Il est ainsi possible de changer le design de fond du cadran en installant des thèmes différents. Et c'est ici que le problème se pose puisque Swatch n'apprécie pas que le design de plus d'une trentaine de cadrans de ses montres célèbres se retrouvent sur le Galaxy App Store, la boutique d'applications de Samsung pour ses montres connectées comme le Galaxy Watch ou le Gear S3.
Galaxy Watch : Swatch réclame 100 millions de dollars à Samsung pour avoir copié ses montre
Si la plainte vise directement Samsung, l'entreprise sud-coréenne n'est pas l'auteur des modèles pointés du doigt. N'importe quel designer ou développeur peut proposer ses cadrans sur le store de Samsung. Mais la responsabilité de Samsung est engagée dans la mesure où c'est lui qui valide la mise en ligne et il prélève de surcroît des commissions sur toutes les ventes.
Swatch n'y est pas allé du dos de la cuillère pour fixer le montant réclamé pour les dommages. Il exige en effet 100 millions de dollars. Il ne lui revient toutefois pas de déterminer le montant de l'indemnisation si tant est que Samsung venait à être condamné à la suite de la plainte déposée à New York. Mais si Swatch se montre si vorace, c'est surtout parce que certains de ces cadrans sont exceptionnels, voire protégés par copyright.
C'est le cas de la montre la Tropical Bird Repeater qui est vendue en édition limitée au prix de 650 000 $. Swatch reproche à Samsung de s'être montré trop laxiste. Et ce, d'autant plus que la marque affirme avoir contacté l'entreprise sud-coréenne en décembre dernier pour lui présenter la liste d'une trentaine de cadrans contrefaits sur son store.
Si Samsung s'est exécuté en supprimant immédiatement les cadrans concernés, Swatch affirme que le constructeur n'a pas pris des mesures pour empêcher que le phénomène se reproduise. Entre temps, d'autres copies sont réapparues sur le store de Samsung. Swatch reproche également au coréen de n'avoir pas reconnu publiquement avoir distribué des cadrans contrefaits.