Terrorisme : Facebook explique comment son intelligence artificielle peut vaincre l’extrémisme
Pour lutter contre le terrorisme, Facebook avait déjà annoncé son intention d'utiliser l'intelligence artificielle. La firme explique aujourd'hui sur son blog comment ce nouvel outil va fonctionner, et ses expérimentations en la matière. Le système serait déjà capable de repérer les agissement douteux sur son réseau social en analysant les images. Facebook explique que ses méthodes sont en cours de déploiement sur WhatsApp et Instagram.
Le terrorisme est un véritable casse tête sur le net. Particulièrement sur Facebook, un réseau social milliardaire en nombre d'utilisateurs. Comment gérer cette masse incroyable de données et repérer les terroristes ? Facebook l'avait annoncé, il développe une intelligence artificielle pour assister le travail des modérateurs. Aujourd'hui, on apprend sur le blog du site en quoi ça consiste déjà, et quelles sont les expérimentations de Facebook pour améliorer le dispositif.
Notre position est claire. Il n'y a pas, sur Facebook, de place pour le terrorisme
Facebook explique comment le réseau va utiliser l'intelligence artificielle contre le terrorisme
Le plus grand des réseaux sociaux explique en fait que ses modérateurs ferment les comptes de terroristes et enlèvent les posts qui en font la promotion “dès [qu'ils] en prennent connaissance”. Et c'est là toute la difficulté. Une intelligence artificielle vient alors seconder le travail des modérateurs. Ces efforts en matière d'IA sont récents chez Facebook, mais le système monte progressivement en puissance. En outre une équipe contre-terroriste de 150 personnes a été formée.
Ainsi Facebook explique utiliser la “comparaison d'images” : dès que quelqu'un poste une photo d'un terroriste connu, ou même une vidéo de propagande de Daech, tout est porté à l'attention des modérateurs. Le réseau social travaille également à analyser le langage utilisé pour faire l'apologie du terrorisme. Et serait sur le point d'étendre le système aux autres apps comme WhatsApp et Instagram.
Il y aurait également des partenariats industriels et gouvernementaux (avec les agences de renseignement). Reste l'épineuse question de Facebook Live qui permet à tout le monde de streamer ce qui lui chante. Pour l'instant Facebook reste silencieux sur ce qui peut être fait sur ce service. On imagine en effet que la tâche est un cran plus ardue.