Test Acer Predator Helios 16 : la puissance… et le souffle de Godzilla
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Vous hésitez entre un setup fixe ou portable ? Et si l’Acer Helios 16 était la machine gamer du moment ? Dans un gabarit compact, il intègre un grand écran très réactif, un Intel i9 de dernière génération, beaucoup de mémoire vive et une rapide RTX 4070… Sur le papier, des spécifications à faire pâlir 90% des configurations actuelles. Mais qu’en est-il vraiment en pratique ? La réponse est ici.
Vous souhaitez jouer à Cyberpunk 2077 de manière fluide sur un notebook ? Vous êtes un créatif numérique nomade ? Vous jouez occasionnellement, mais cherchez une configuration qui dure le plus longtemps possible ? Acer aurait peut-être la machine rêvée pour vous : le Predator Helios 16.
Un monstre de puissance dédié au gaming, mais qui peut facilement se dresser pour de la retouche photo, montage et FX vidéo ou modélisation 3D. Acer n’a pas lésiné sur la configuration. On distingue ainsi un processeur Intel de 13e génération et non pas un « simple » i7, mais un impressionnant i9 avec ses 24 cœurs, épaulé par non pas 16, mais 32 Go de mémoire vive DDR5. A ce niveau, on sait déjà que l’Helios 16 n’est pas là pour faire de la figuration. La découverte d’une carte graphique RTX 4070 de Nvidia avec ses 8 Go de GDDR6 est un choix sage. C’est le plus rapide des GPU Nvidia, si l’on oublie les inabordables 4080 et 4090 en version mobile. Un monstre qui ne demande qu’à bondir.
Configuration
Acer Predator Helios 16 | |
---|---|
Ecran : | 16 " IPS 2560 x 1600 pixels 240 Hz / 3ms |
Processeur : | Intel i9-13900HX |
GPU : | Nvidia RTX 4070 (8 Go GDDR6) |
RAM : | 32 Go DDR5 (5600 MHz) |
Mémoire interne : | SSD 1 To |
Clavier : | chiclet rétroéclairé |
Connectique : | - 2 x port USB-A 3.2 Gen 2 - 1 port USB-A 3.2 Gen 2 - 2 x port USB-C 4 Thunderbolt - RJ45 - HDMI 2.1 - lecteur microSD |
Réseau : | WiFi 6E Bluetooth 5.2 |
OS : | Windows 11 Famille |
Alimentation : | 330 W batterie 4 cellules |
Poids : | 2,9 Kg |
Dimensions : | 26,9 x 35,7 x 27,87 cm |
Prix : | 2999 euros |
Prix et disponibilité
Acer n’a pas proposé cinquante versions de son Helios 16. Il passe directement à 32 Go de mémoire vive à 2999 euros. La seule variation est avec un SSD de 2 To. On est vraiment dans le haut de gamme d’un portable gamer. Les plus argentés pourront éventuellement se tourner vers la version avec RTX 4080 pour 800 euros de plus.
D’après ses spécifications, il se rapproche d’un Asus ROG Zephyrus M16, d'un Strix G16, d'un Lenovo Legion Slim 16 ou encore d’un Razer Blade 16. C’est le moins cher avec ces caractéristiques si l’on fait exception du Lenovo qui possède un processeur de la même génération (Raptor Lake H), mais avec 10 cores et 12 threads de calcul en moins. Son chipset graphique est également moins performant. Ainsi, en termes de rapport qualité-prix théorique, l’Acer Helios 16 fait beaucoup mieux que ses congénères.
Design
Oubliez les Acer Predator tape-à-l’œil avec des LED RGB et un logo gigantesque. La gamme gamer d’Acer a gagné ses lettres de noblesse parmi les historiques Asus, MSI ou Razer. Adieu plastique, le châssis est en métal et respire la solidité. Le revêtement satiné laisse des traces de doigts, mais ce n’est pas gênant.
A lire aussi – Test Razer Blade 18 : un formidable PC de jeu, mais pas sans défauts
Le clavier chiclet est très agréable à utiliser, en bureautique comme en gaming. Sa résistance est plus élevée qu’un clavier ordinaire, mais plus silencieux qu’un Cherry MX. Dans le form factor d’un 16’’, le constructeur a réussi à loger un pavé numérique. Outre la saisie de chiffres dans un tableur, il est bien adapté pour créer des macros sur vos jeux préférés. Dans la zone du pavé numérique, se trouve caché le bouton à l’effigie de Predator. Il lance Predatorsense pour régler aux petits oignons votre Helios 16.
Le look gaming se retrouve dans le rétroéclairage RGB. Le clavier est bien entendu éclairé par des diodes électroluminescentes rouges, vertes bleues. Les réglages sont dans Predatorsense dans un onglet dédié. Pas moins de 13 effets différents sont proposés, de manière globale ou par zone. 5 niveaux d’intensités sont possibles. Derrière l’écran, un renflement de 25mm abrite une barre lumineuse. Les LED sont synchronisées avec les effets du clavier. Elles sont donc fixes ou animées.
A part le bouton Predator et un bouton (en haut à gauche), les réglages de puissance ou des ventilateurs doivent passer par Predatorsense. Dommage qu’on ne puisse pas passer d’une configuration à une autre depuis un ou plusieurs boutons matériels, comme sur d’autres PC. L’autre bouton « changement de mode » fonctionne de deux manières. Soit il se contente de passer du Mode silencieux > Equilibré > Performance > turbo quand le secteur est branché. Sinon d’Eco à Equilibré, quand le PC est sur batterie. Soit il active ou désactive le mode Turbo. C’est fromage ou dessert.
En ôtant le capot de protection, après avoir dévissé 10 vis Torx T5, la structure de l’Acer Predator Helios 16 apparait. Trois gros caloducs pour dissiper la chaleur du processeur central et quatre caloducs pour extirper celle du processeur graphique (à droite du clavier). Il est très aisé de changer de SSD (M2), les deux barrettes mémoires (sous le ruban argenté) ou même la batterie. Cette dernière est en effet maintenue par les vis Torx du capot. Il sera tout autant commode de nettoyer l’espace avec un aspirateur, pour garantir une bonne dissipation thermique.
Écran
Après une tendance vers les grands écrans 17 et 18’’, le compromis idéal se trouve sur une diagonale de 16’’. Suffisamment grande pour profiter d’une haute résolution et suffisamment compact pour ne pas devenir un ordinateur portable intransportable. Le constructeur s’aligne ainsi sur Asus et consorts pour proposer une dalle 16’’ haut de gamme. Comme l'Asus Zephyrus M16, le MSI Stealth Studio ou le Razer Blade 16, l’Acer Helios 16 adopte une définition QHD+ de 2560 x 1600 pixels. Une définition élevée qui autorise de choisir entre qualité d’affichage et fluidité.
120 Hz c’était bien, mais 240 Hz, c’est encore mieux ! Avec un tel rafraichissement, le scintillement entre deux frames est invisible pour l’œil. Sur des jeux avec beaucoup de détails et de mouvements, les 240 Hz sont extrêmement appréciés : vous ne ratez aucune action. Le temps de réponse de 3ms (gris à gris) réduit le flou de mouvement.
Logiciel
Comme on pouvait s’y attendre, Windows 11 est le système d’exploitation installé sur cet Acer Helios 16. Le constructeur demande au début les centres d’intérêt… et installe des logiciels. En ne sélectionnant aucun centre d’intérêt, on profite tout de même d’un médiocre antivirus McAffee
Le logiciel Predatorsense gère à la fois la puissance, le rafraichissement et les illuminations RGB. Il déborde d’options, pas toujours des plus logiques et des plus ergonomiques. Dans la rubrique scenario, on a le choix entre le mode Silencieux, Equilibré, Performance, Turbo. Ca parait rationnel jusque-là, sauf qu’il existe, en plus, aussi des « profils de scénarios » comme Jeu, Usage quotidien et usage occasionnel. Par défaut, le profil Usage quotidien activera en fait, le mode Equilibré (GPU ouy chipset vidéo) alors que le mode usage occasionnel activera le mode Silencieux et consommera le moins d’électricité. Dans ce mode économique, le GPU n’est pas utilisé, seulement le chipset vidéo Intel. Sur batterie, on accédera à un mode Eco ou Equilibré, donc avec le GPU actif seulement si le chipset graphique ne suffit pas.
Performances
Parler de Predatorsense et des performances, il n’y a qu’un pas. D’ailleurs, un mauvais réglage sur Predatorsense impactera inéluctablement sur les performances générales de la machine. Acer a doté le Predator Helios 16 de la fine fleur des processeurs Intel. Pas un « simple » i7, mais un monstrueux i9, doté de 8 cœurs performants et 6 cœurs efficients, palpitant jusqu’à 5,4 GHz avec 24 Mo de mémoire cache ! Un vrai colosse. La preuve : en général les jeux récents testés ne consomment que quelques pourcents du CPU et de la RAM mais engouffre toute la puissance du GPU et sa VRAM.
Par défaut, l’Acer Predator Helios 16 est en scénario « utilisation quotidienne » avec le combo CPU/GPU en mode Equilibré. Dans ce scénario, le GPU Nvidia est désactivé si le chipset graphique suffit. Le processeur tourne autour de 1,2 GHz, le rétroéclairage du clavier fonctionne alors que celui de l’écran est inchangé. En mode Eco, le rétroéclairage passe à 30%, le processeur est à 1,2 GHz et la carte RTX4070 est bien entendu désactivée, seul le chipset graphique assure l'affichage sur l'écran. En mode Performance (sur secteur), le GPU fonctionne sans donner le maximum de sa puissance, la ventilation y est adaptée. En mode Turbo, CPU, GPU et ventilateurs fonctionnent à plein régime.
Ce n’est pas un secret que la carte Nvidia 4070 est aussi gourmande en électricité qu’une vieille Cadillac en essence. La technologie Optimus permet de passer du chipset vidéo économe, mais faiblard à la puissance du GPU RTX, de manière transparente. Sur le papier, c’est génial, en pratique c’est plus compliqué.
Soit vous lancez un jeu peu gourmand en ressources (Among Us, League of Legends…) et le chipset graphique effectuera le travail sur batterie ou sur secteur. Soit vous cherchez de la puissance (gaming ou création numérique) et restez branché sur le secteur, en veillant à bien être en mode Performances ou Turbo pour exploiter la RTX 4070. Le mode Turbo n'est possible que l'adaptateur secteur est branché et la batterie supérieure à 40%.
La RTX 4070 représente le juste équilibre entre prix et performances. L’Intel i9 de 13e génération, nourrie par 32 Go de DDR5 nage partout, comme un poisson dans l’eau. L’Helios 16 constitue un PC portable ultra-performant pour jouer confortablement aux derniers jeux en haute définition, mais aussi parfait pour les créatifs numériques qui ont besoin de CPU, de GPU, mais aussi de RAM. Les utilisateurs expérimentés de Première Pro, After Effects ou même Da Vinci Resolve trouveront une station de travail nomade ultra-puissante. Son autonomie est par ailleurs excellente pour un PC gamer. Sans le moindre doute, on préfère un PC bruyant (à quelques moments) et très bien refroidi qu’un PC bridé et asthmatique.
Sur OverWatch 2, la différence entre mode Performances et Turbo n’est pas flagrante. On tourne toujours autour des 160 FPS en 2600×1600. La vraie différence est sonore. Soit vous le bruit d’aspirateur ne vous dérange pas pour jouer (avec micro casque par exemple) et vous jouez accélérateur au plancher en Turbo, soit vous profitez du son des haut-parleurs avec le mode Performance.
Nos benchmarks confirment la puissance de cette machine. Le Predator Helios 16 réalise des performances largement supérieures au Samsung Galaxy Book3 Ultra et plus généralement de la majorité des PC avec cette configuration. Sur Cinebench, Geekbench, PCMark, Time Spy, FireStryke, ce portable explose tous les scores. Il fait presque aussi bien que le Razer Blade 18 et sa RTX 4080 !
En pratique, Forza Horizon 5, Cyberpunk 2077 et plus encore Assassin’s Creed Valhala tournent parfaitement. Nvidia oblige, les jeux optimisés en DLSS et ray-tracing profiteront de cette carte graphique. En termes de coprocesseurs CUDA (ou même d’architecture), la RTX 4070 mobile est beaucoup plus proche d’une 4060 que d’une 4080. Toutefois, elle est aussi beaucoup plus sobre qu’une 4080.
Rafraichissement
Le système de dissipation thermique fait partie des plus impressionnants du moment. Et ce à plusieurs titres. D’une part, les deux ventilateurs expulsent l’air chaud vers l’arrière (classique), mais aussi à l’arrière gauche et droite (moins classique). D’autre part, on reconnait un caloduc supplémentaire sur la grosse carte graphique Nvidia, située sur la moitié gauche de l’Acer.
Enfin, l’utilisation du métal liquide sur le processeur central et le processeur graphique. Acer suit la mode des geeks en remplaçant la bonne vieille pâte thermique (qui durcit et devient moins conductrice avec le temps) par du métal liquide. Ce métal liquide n’est heureusement pas composé de mercure, mais d’un alliage de gallium, d’indium et souvent d’étain. Non seulement la conductivité est meilleure, mais il garde ses propriétés plus longtemps dans le temps.
En mode auto, la vitesse tournera autour de 2000 rotations par minute, mais en mode Max, on atteint des pointes de vitesses à 6100 RPM ! Entre les deux énormes ventirads (un pour le CPU, un pour le GPU) et l’enchevêtrement de caloducs en cuivre, le Predator Helios 16 ressemble presque à un monstre qui respire.
Avec un tel dispositif, la bête se rafraichit très vite. En une minute, le processeur est passé de 86 degrés à 66 degrés alors que la carte mère chutait de 74 degrés à 68 degrés ! Sur une autre session, en trois minutes, le CPU avait perdu 21 degrés de températures alors que la carte mère avait perdu 14 degrés. Ideal pour les canicules, plus efficace qu’une clim ! Pendant les benchmarks, la température du CPU monte jusqu’à 45 degrés alors que celle du GPU grimpe à 55 degrés.
Le revers de la médaille de cette dissipation thermique est le bruit. Les ventilateurs soufflent comme des sèche-cheveux. On atteint les 70 dB à 10 cm des aérations ! C’est l’équivalent d’un aspirateur… Mais ce serait bête de jeter la pierre sur l’Helios 16 pour cela. Il est d’un silence monacal dans l’immense majorité des usages. Si on essaye de le repousser dans ses derniers retranchements, en l’asticotant avec des graphismes ultraréalistes en temps réel, le monstre va mugir et souffler.
A part en mode Performances, branché sur secteur donc, le PC Godzilla sera aussi discret qu’un mogwai. En Mode Eco, Equilibré et même Turbo (uniquement sur secteur), l’Acer Helios 16 sera puissant (avec ou sans RTX 4070), mais calme. Les gamers souhaitant exploiter les graphismes des jeux de dernière génération (Assassin’s Creed Valhalla, Cyberpunk 2077…) en haut définition opteront pour le mode Performance… et un bon casque gamer. Les amateurs de FPS ou jeu en équipe auraient déjà un casque-micro sur les oreilles, avec un PC bruyant ou pas.
Audio
Ne vous fiez pas à la bande perforée située au-dessus haut du clavier et occupant toute la largeur. C’est un leurre. Généralement, les haut-parleurs se situent à cet endroit sur un laptop. Sur ce PC gamer, on les trouve à l’opposé, aux coins inférieurs gauche et droit de l’Acer Helios 16. Pourquoi ? Deux raisons principales. Primo, les caloducs occupent une place titanesque sur ce portable et expulsent l’air à l’arrière, compliquant l’installation de composants électroniques à cet endroit conventionnel.
Secundo, les haut-parleurs placés aux coins inférieurs bénéficient d’une petite chambre de réverbération, dans l’espace laissé par la batterie. Tertio, les deux petites chambres de réverbération se situent juste en dessous de la position conventionnelle des mains et il y a donc un léger retour haptique. En clair, plus le son est fort depuis les haut-parleurs, plus le joueur sentira des vibrations (utile en FPS notamment).
Ces haut-parleurs sont puissants et même à plein volume ne saturent pas. Ils sont largement suffisants pour écouter de la musique dans une petite pièce, mais ne remplaceront jamais une enceinte connectée. Acer n’a pas cherché de couteuses collaborations avec un spécialiste de la HiFi. Pourtant, le son est satisfaisant. Il est toutefois certifié DTX. En l’absence de mini-woofer comme sur certains modèles gamer, l’Acer Helios 16 pèche irrémédiablement dans les graves. Pour écouter électro ou même jazz, ça sera service minimum. Dans les médiums et les aigus, les haut-parleurs se débrouillent mieux. Pour cinéphiles plus que pour mélomanes donc. En jeu, les haut-parleurs assurent une bonne immersion sonore, mais l’usage d’un casque est recommandé pour les joueurs compétitifs.
Dans Predatorsense, on trouve un onglet Paramètres Avancés qui se trouve être en réalité celui de la configuration sonore. Le logiciel Acer TrueHarmony gère l’acoustique de l’Acer Predator Helios 16, enfin que sur les haut-parleurs internes et périphériques branchés sur la sortie jack 3.5mm. Huit profils sonores sont proposés, dont trois spécifiquement pour le jeu (Tireur, RPG, Stratège). Est-ce que le joueur pensera à farfouiller dans les paramètres pour régler Acer TruHarmony ? Rien n’est moins sûr.
Batterie et charge
Acer exploite une batterie 4 cellules de 5690 mAh, soit90 Wh. Malgré l’énorme processeur et carte graphique vrombissant sous le capot, l’autonomie est inhabituellement énorme. En lecture vidéo (éclairage et volume à 50%, WiFi désactivé, rétroéclairage du clavier, mode éco), la machine fonctionne sans souci pendant 5h50 ! En streaming vidéo en WiFi, on peut enlever au moins 1h d’autonomie. Quoiqu’il en soit c’est une excellente note. Evidemment, pour profiter de la puissance de la RTX 4070, le branchement sur secteur est impératif. Outre la consommation électrique gargantuesque du GPU Nvidia, le système d’aircooling turbinant à grande vitesse viderait rapidement les accumulateurs.
Notre Acer Helios 16 doit donc se brancher sur un gigantesque transformateur de 330 W. Le chargeur pèse à lui tout seul 840g… sans les câbles. Musclez vos deltoïdes avant de promener ce portable. La prise de charge se trouve à l’arrière de la machine, au centre. Pas de gros câble qui traine sur votre setup gaming.
En dessous des 6%, l’Acer Helios 16 s’éteint automatiquement, pour préserver la batterie. Après 25mn de charge, le portable gamer atteint les 50% de batterie. La charge complète nécessite 50mn.
Attention au monstre caché dans ce notebook. Il y a certes encore plus puissant (processeur central et graphique), mais offrir de telles prestations pour moins de 3000 euros, c’est incroyable. La RTX 4070 représente le juste équilibre entre prix et performances. L’Intel i9 de 13e génération, nourri par 32 Go de RAM DDR5, nage partout, comme un poisson dans l’eau. L’Helios 16 constitue un PC portable ultra-performant pour jouer confortablement aux derniers jeux en haute définition, mais aussi parfait pour les créatifs numériques qui ont besoin de CPU, de GPU, mais aussi de RAM. Son autonomie est par ailleurs excellente pour un PC gamer. Sans le moindre doute, on préfère un PC bruyant (à quelques moments) et très bien refroidi qu’un PC bridé et asthmatique.
- La puissance (CPU & GPU) phénoménale
- L’écran lumineux, détaillé et réactif
- L’impressionnant système de refroidissement
- Le design et la finition
- Le grand clavier rétroéclairé
- L’autonomie pour un PC gamer
- Le bruit des ventilateurs à pleine puissance
- Le bloc chargeur lourd et massif
- L’absence de boutons supplémentaires
- Les options parfois inutiles/complexes de Predatorsense
- L’absence de woofer