Test Acer Predator Helios Neo 16 : la discrétion ? Il ne connait pas !
- Performances au rendez-vous
- Large connectique
- Solidement construit
- Clavier confortable
- Excellent écran IPS LCD
- Autonomie légère
- Poids lourd
- Bruyant à pleine puissance
Le meilleur PC gamer au plus bas prix. C’est ce que l’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 cherche à être, et il le fait de bien belle manière.
Avez-vous remarqué comme les PC portables gamers ont petit à petit changé de look ? Comme ils essaient de plus en plus de se fondre dans la masse, quitte à mettre au rebut les éclairages RGB traditionnels de la catégorie ? Face à cette tendance, l’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 répond non et compte bien être un PC gamer par des gamers pour des gamers. Avec les points positifs, mais aussi les points négatifs liés au format.
Prix et disponibilité
L’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 est disponible en France. Nous en testons ici l’une des versions les moins onéreuses, au prix de 2599 euros pour un Core i7 14e génération et une RTX 4070. Notez que des variantes plus anciennes, avec un Core i7 de 13e génération, sont toujours disponibles sur le marché.
En sachant qu’aller vers les anciennes générations ne vous fera économiser qu’une centaine d’euros, mieux vaudra prioriser cette nouvelle génération sur base RTX 4070.
Fiche technique
Le modèle d’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 que nous avons en test représente le juste milieu des configurations gamers, avec un couple solide qui n’a plus véritablement à faire ses preuves : le duo i7/RTX 4070. Une configuration qui reste assez accessible financièrement, mais qui n’en demeure pas moins assez puissante pour voir venir les prochaines années.
Acer Predator Helios Neo 16 | |
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Ecran | 16 pouces 2560 x 1600 pixels IPS LCD 240 Hz |
Processeur | Intel Core i7-14700HX |
GPU | NVIDIA GeForce RTX 4070 (140W) |
RAM | 32 Go 5600 MHz |
Mémoire interne | 1 To PCIe 4.0 |
Connectique | 2 Thunderbolt 4 3 USB A 3.2 Gen 1 1 HDMI 2.1 1 Ethernet 1 micro SD 1 combo jack |
OS | Windows 11 |
Poids | 2,8 kg |
Dimensions | 35,57 x 27,86T x 2,78 cm |
On notera particulièrement sur cette fiche technique la présence de ports Thunderbolt 4, qui ont la fâcheuse tendance de disparaître sur les configurations plus accessibles financièrement. C’est donc un très bon point en faveur de l’ordinateur.
Design
Résolument gamer. C’est par ces mots que nous avons envie de qualifier le design de l’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024, qui n’a pas vraiment pris note sur ses confrères. Là où les rivaux, particulièrement sur la diagonale 16 pouces, ont eu tendance à s’affiner et à jouer de couleurs plus claires, le taïwanais assume complètement ses positions. Certes, l’ordinateur est assez large à 2,78 cm à son plus haut point, et aussi plutôt lourd à 2,8kg, mais il ne fait aucun sacrifice sur ses performances pour cela.
D’autant que l’impasse n’est pas faite sur la qualité de fabrication. Le châssis en métal promet une certaine résistance face aux imprévus du quotidien, et la petite fenêtre au dos laissant apparaître la marque Neo a un petit quelque chose de sympathique dans un contexte trop aseptisé. Et bien sûr, on n’oublie pas les larges ouvertures prévues tout au long du corps pour le refroidissement. Nous sommes ici pour jouer, ma bonne dame.
À l’ouverture du capot, nous tombons sur un large clavier aux touches bien espacées, et bien sûr compatibles RGB. Celles-ci sont bien stables, et si elles n’utilisent pas de switchs mécaniques, elles profitent quand même d’une distance d’activation plus que confortable. On notera également l’intégration d’un pavé numérique sur le côté droit, qui fait appel à des touches plus recroquevillées, mais tout de même pratiques au quotidien. Le pavé tactile, légèrement déporté sur la gauche, offre une surface métallique à la glisse impeccable et une bonne diagonale. Le confort est bien là sur cette configuration.
Acer n’a pas non plus vu à l’économie sur sa connectique, à commencer par la présence de deux ports Thunderbolt 4 situés au dos de la machine, en compagnie d’un port HDMI. Sur la gauche, nous profitons d’un port Ethernet, d'un USB A 3.2 Gen 1, d'un lecteur de cartes microSD et d'un combo jack. Sur la droite, nous avons pour compléter deux ports USB A 3.2 Gen 1. Une belle configuration donc, à laquelle il ne manque vraiment qu’un lecteur de cartes SD plein format qui ferait très plaisir à nos amis les créatifs.
L’écran lui-même est entouré d’une bordure en plastique assez fine sur les côtés, à l’exception de son menton sur lequel apparaît le logo Predator. Une marque du choix d’un ratio 16:10 plutôt que 3:23 nécessaire pour combler l’intégralité de cet espace, mais qui est parfaitement naturel pour un PC gamer privilégiant les dalles à haut taux de rafraîchissement.
Écran
L’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 profite d’une dalle IPS LCD d’une diagonale de 16 pouces et supporte une définition maximale de 2560 x 1600 pixels, soit un ratio 16:10. Cette dalle profite d’un haut taux de rafraîchissement de 240 Hz propulsé par la technologie NVIDIA G-Sync et est traitée anti-reflet.
Notre sonde nous indique une très belle couverture de 145,5% de l’espace sRGB pour 103,1% de l’espace DCI-P3, avec une luminosité maximale de 521 cd/m² vraiment excellente surtout pour une dalle anti-reflet. Le ratio de contraste de 1165:1 complète le portrait d’une très bonne dalle IPS LCD.
Mais est-elle bien calibrée ? La température de couleurs moyenne relevée à 6136K est hélas un peu trop chaude par rapport à la norme NTSC à 6500K. Mais heureusement, le Delta E00 moyen est relevé à 1,1, tout simplement nickel, avec un écart maximum de 3,82 sur les tons bleus rois. Couplé au taux de rafraîchissement de 240 Hz, nous pouvons clairement donner au Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 une excellente note sur ce point. Chapeau l’artiste !
Performances
Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 sous la forme que nous testons intègre un Intel Core i7-14700HX, un SoC à 20 cœurs (8 performances et 12 efficients) et 28 threads pouvant turbo jusqu’à 5,5 GHz. Il est couplé à 32 Go de RAM DDR5 à 5600 MHz, peut-être l’ombre au tableau dans une ère portée par les 7467 MHz, et 1 To de stockage en PCIe 4.0. Surtout, nous y retrouvons la NVIDIA GeForce RTX 4070 à son TGP maximal de 140W et la technologie Advanced Optimus qui garantit une intégration propre de la puce.
Pas de mauvaise surprise du côté des performances. À 1410 points en multi core et 121 points en single core sous Cinebench 2024, l’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 maintient proprement les performances de sa puce, bien qu’elle ait encore un peu plus à offrir. Le stockage également, un point sur lequel de nombreux constructeurs font des économies, ne nous déçoit pas avec un taux de lecture de 7087 MB/s pour une écriture à 5247 MB/s en séquentiel indicatif d’une vraie fin de génération de PCIe 4.0.
Il en va de même du côté de la carte graphique. Avec des scores de 2981 points sur Speed Way, 7616 sur Port Royal et 5976 points sur Time Spy Extreme, nous sommes tout simplement sur les performances d’une RTX 4070 mobile comme on l’attend. La stabilité est également présente, avec un stress test réussi à 99,2%.
En jeu, cela se traduit en définition native par un Cyberpunk 2077 en RT Ultra pouvant monter jusqu’à 86 FPS de moyenne avec l’usage du DLSS 3.5 et de la frame generation. En Ultra et sans aide, nous nous retrouvons à 40 FPS. Horizon Forbidden West monte quant à lui à 110 FPS de moyenne en DLSS3 Performance, pour 53 FPS sans aide. Enfin, Ratchet and Clank Rift Apart poussé à fond les ballons tient ses 68 FPS en DLSS3 Performance pour 55 FPS sans ray-tracing ni aide.
Mais voilà : il faut payer le prix de la puissance. Sur l’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024, c’est naturellement le bruit des ventilateurs. Si ces derniers permettent à la configuration de ne pas dépasser les 53°C en bas de châssis, ils rappellent tout de même le bruit d’un aspirateur de bureau posé juste à côté de soi. Nous sommes sur un PC gamer qui sera beaucoup plus apprécié à pleine puissance avec un casque, mais qui peut se calmer lorsque sorti de son mode turbo… au prix d’un peu de performance.
Autre sacrifice traditionnel : l’autonomie. Le PC intègre une batterie de 90 Wh qui se recharge par le biais d’un bloc fourni de 330W très massif, nécessaire pour tirer le plus grand parti de la puissance de l’ordinateur. Sur une utilisation bureautique, l’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 nous offre entre 3 et 4 heures d’autonomie qui sont tout simplement classiques pour une telle configuration orientée sur les performances. Pas de choc donc, mais pas de bonus non plus.
Logiciel
Acer compte sur son logiciel Predator Sense pour gérer dynamiquement les configurations de son PC gamer. Les options sont bien là pour tirer pleinement parti de sa fiche technique tout autant que de configurer les petits à-côtés comme le clavier RGB, mais voilà…
En 2024, l’affichage avec un robot en 3D et des lignes rétro-futuristes paraît un peu… vieillot ? Surtout, ce choix ne permet pas de guider proprement les utilisateurs vers des options intéressantes. Par contre, quand il s’agit de balancer de la publicité à ses utilisateurs, Acer a toujours autant la main lourde. Petit conseil : désinstallez bien 90% des logiciels présents sur l’ordinateur à la première ouverture.
On achète ?
L’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 a un grand avantage en 2024. Quand de nombreux autres constructeurs ont choisi de partir sur une montée en gamme, qui équivaut également à une montée des prix, il reste sur ses appuis.
Ainsi, contrairement à ses concurrents, il ne fait aucun sacrifice sur les performances quitte à être bruyant et assez lourd. Mais pour ces profils qui recherchent avant tout les meilleurs capacités pour le jeu, l’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 se positionne comme un très bon rapport qualité/prix.
L’Acer Predator Helios Neo 16 de 2024 est un PC qui a choisi de garder ses origines gamers. Ainsi, nous avons les mêmes points positifs et négatifs qu’auparavant : les performances sont bien là, la connectique est solide, l’écran est magnifique… mais le PC est bruyant et lourd. Et dans un contexte où de nombreux rivaux ont choisi de sacrifier un peu les performances au profit du design, quitte à augmenter leurs tarifs, il apparaît comme un très bon rapport qualité/prix réservé aux joueurs.
- Performances au rendez-vous
- Large connectique
- Solidement construit
- Clavier confortable
- Excellent écran IPS LCD
- Autonomie légère
- Poids lourd
- Bruyant à pleine puissance