Test de l’Asus ROG Phone 3 : le retour du roi
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Le ROG Phone 2 était déjà le smartphone gaming le plus abouti. Son successeur relève encore le niveau. Si le design du ROG Phone 3 est plus sage, la fiche technique, elle, oublie cette fausse modestie grâce à la plate-forme la plus puissante à ce jour. Mais tout n’est pas toujours question de puissance. Que vaut donc le ROG Phone 3 ? Réponse dans ce test.
La série ROG Phone d’Asus est le plus doux des rêves qu’un gamer peut espérer avoir. Nous nous souvenons avec plaisir du ROG Phone 2 de 2019. Si vous ne faites pas partie de cette engeance vidéoludique, vous pourriez être tenté de passer votre chemin et vous diriger vers une proposition plus « grand public » comme le Galaxy S20 de Samsung ou le P40 de Huawei pour ne citer que des plates-formes sous Android. Design très marqué par l’historique de la marque Republic of Gamers (acronyme de ROG). Interface riche en outils liés au gaming. Écosystème complet d’accessoires de jeu.
Le ROG Phone 3, présenté aujourd'hui comme promis, pourrait presque vous faire changer d’avis. Modèle haut de gamme dotée d’une fiche technique à toute épreuve, ce smartphone est aussi visuellement plus sage, plus discret et plus accessible. L’idée d’Asus est simple : si vous êtes joueur, le ROG Phone 3 saura être votre nouveau compagnon vidéoludique, capable de vous suivre partout. Mais le smartphone ne veut pas nier le fait que le jeu vidéo ne constitue pas forcément 100 % de votre vie. Il se doit donc aussi d'être un excellent smartphone. Est-ce le cas ? C'est ce que nous allons découvrir tout au long de ce test.
Fiche technique
ROG Phone 3 | |
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Ecran | 6,59'' définition Full HD résolution 391 pixels par pouce rétro-éclairage AMOLED taux de rafraichissement 144 Hz HDR10+ |
Chipset | Snapdragon 865+ (7nm) |
OS | Android 10 Zen UI ou ROG UI |
RAM | 12/16 Go LPDDR5 |
Stockage | 512 Go UFS 3.1 |
microSD | Non |
Capteur principal | 64 MP IMX686 de Sony f/1.8, autofocus PDAF 13 MP f/2.0 grand-angle 125° 5 MP f/2.0 macro |
Capteur selfie | 24 MP |
Batterie | 6000 mAh Recharge rapide 30W |
5G | Oui |
Connectivité | Bluetooth 5.1, WiFi 6, NFC |
Biométrie | Lecteur d'empreintes sous l'écran |
Audio | Double haut-parleur frontal optimisé Dirac Pas de jack 3,5 mm (adaptateur USB type-C vers jack 3,5 mm inclus) sur le téléphone, mais dans le ventilateur fourni séparément Quatre microphones |
Résistance à l'eau | Non |
Prix et date de sortie
Pour réaliser ce test, nous avons reçu en test le ROG Phone 3 le mieux équipé (avec 16 Go de RAM et 512 Go de stockage). Cette version est commercialisée à 1099 euros et elle remplace la version Ultimate du ROG Phone 2, laquelle était vendue 100 euros de moins. Notez qu’une autre version est également proposée en France. Elle est dotée de 12 Go de RAM. Le reste de la fiche technique est identique. Elle est vendue 999 euros. Et elle remplace la version Elite du ROG Phone 2.
Le prix du ROG Phone 3 est donc moins élevé que les flagships de marques plus connues. Que ce soit Apple avec l’iPhone 11 Pro, Oppo avec le Find X2 Pro et les versions 5G des Galaxy S20 classique, Plus et Max de Samsung. Même le Mi 10 Pro et le OnePlus 8 Pro ne sont pas forcément moins chers : le Mi 10 Pro, équipé de 8 Go de RAM et 256 Go de stockage, et le OnePlus 8 Pro, avec 12 Go de RAM et 256 Go de stockage, sont vendus à 999 euros. Le ROG Phone 3 en offre donc plus pour le même prix.
Le ROG Phone 3 est disponible mondialement en précommande à partir du 23 juillet 2020. Il sera en vente début août aussi bien sur le site d’Asus que chez certaines enseignes : Boulanger, Fnac, Darty et LDLC. Enfin, vous verrez certainement des articles sur une version « Strix » du ROG Phone 3. Celle-ci est dotée d’un Snapdragon 865, de 8 Go de RAM et 256 Go de stockage. Elle ne sera pas commercialisée en France. Les joueurs ayant précommandés le ROG Phone 3 auront droit à une paire d'écouteurs ROG Cetra Core et 3 mois d'abonnements offerts à Stadia.
Design
Le ROG Phone reprend quasiment à l'identique les dimensions de son prédécesseur. La raison de ce choix est simple : la rétrocompatibilité des anciens accessoires avec le nouveau téléphone… et inversement, puisque la majorité des accessoires du ROG Phone 3 sont compatibles avec le ROG Phone 2. Rendez-vous dans la section accessoire de ce test pour de plus amples informations à ce sujet.
Le ROG Phone est gargantuesque. Il est plus grand que le Galaxy S20 Ultra. 17,1 cm de longueur. 7,8 cm de largeur. Presque un centimètre en épaisseur. Et un poids de 240 grammes sur la balance. Il est, avec le ROG Phone 2, le smartphone le plus lourd parmi ceux qui sont passés en test sur notre site. Voilà un smartphone qui, dans un usage classique, ne conviendra pas à toutes les dimensions de main. Même parmi ceux qui ont les plus grandes “paluches” de la rédaction, atteindre tous les coins de l'écran est un défi. Imaginez quand vous lui ajoutez une coque de protection.
Le ROG Phone 3 reprend les dimensions de son prédécesseur, mais vous remarquerez peut-être de subtiles différences au niveau du design. Le ROG Phone 3 est moins marqué “gamer”, à l'image des derniers PC pour joueurs de la marque taïwanaise. C'est une réponse d'une demande de la communauté des utilisateurs qui rappellent que les joueurs ne sont pas que des joueurs. Et un smartphone de jeu n'est donc pas qu'un smartphone de jeu… mais aussi un téléphone.
Conséquence, le design est plus sage (passe-partout diront même certains). À l'arrière, le nombre de lignes sur la coque a été revu à son strict minimum. La partie “fenêtre”, qui donne une vision partielle de l'intérieur du téléphone (vous pouvez y voir le dissipateur de chaleur), a été réduite. Proche de cette fenêtre, vous pouvez voir l'aération. Le bloc photo, qui compte maintenant trois emplacements, est plus proéminent. Le logo ROG, illuminé par une LED, est toujours présent, ainsi que la seconde LED, qui permet d'éclairer certaines coques personnalisables, a également survécu. Il est visible à côté du flash et du premier micro secondaire (il y en a trois pour accompagner le micro principal). Celui-ci sert davantage pour les prises de vue vidéo.
Continuons le tour du propriétaire avec les tranches. Sur la tranche de gauche, vous retrouvez le connecteur propriétaire pour les accessoires. La partie noire de ce connecteur est un port USB type-C qui peut être utilisé comme tel pour un casque, la recharge ou le dongle jack 3,5 mm. Vous retrouvez aussi sur cette tranche le tiroir SIM (sans port d'extension de la mémoire). Ce tiroir a été déplacé d'une extrémité à l'autre de cette bordure.
À l'opposé, sur la tranche de droite (ci-dessus), vous retrouvez le bouton de mise en marche, coloré en rouge (seule fantaisie ergonomique selon Asus), le contrôle du volume, le deuxième micro secondaire (qui sert pour converser quand le téléphone est en orientation paysage) et les deux “AirTrigger“. Comme pour le ROG Phone 2, Asus a intégré deux touches tactiles avec capteurs ultrasoniques et mesure de pression. Hors jeu, AirTrigger sert de raccourci pour des fonctions système. En jeu, vous pouvez assigner certaines fonctions à AirTrigger. Ces touches tactiles existaient déjà dans le ROG Phone 2. Ils ont été améliorés pour prendre en charge de nouveaux mouvements (glissades latérales et dédoublement des boutons virtuels).
Sur la tranche supérieure et inférieure, vous retrouvez des séparations pour les antennes. Sur la tranche du haut se trouve le troisième et dernier microphone secondaire (pour la réduction de bruit active). Sur celle du bas, vous retrouvez le port USB type-C classique et le micro principal. À l'avant, entourant la dalle tactile, vous retrouvez deux bordures assez larges. Chacune d'elles héberge l'un des deux haut-parleurs frontaux. La bordure supérieure dispose aussi des différents capteurs usuels : selfie, proximité, luminosité, etc.
La coque du smartphone est toujours en verre minéral (Corning Gorilla 6 à l'avant et Gorilla 3 à l'arrière) sur les faces et en aluminium sur les côtés. Le design du mobile est tel qu'il n'est pas étanche. Ni même certifié contre les éclaboussures. Asus explique que cela aurait modifié les dimensions du téléphone et amoindri les capacités de dissipation de la chaleur. C'est donc un smartphone qui accompagnera parfaitement les gamers, mais pas forcément les baroudeurs. Pour eux, le ROG Phone 3 n'est vraiment pas un bon choix.
Écran
Quand il s'agit de jeu vidéo, l'affichage est très important. C'est lui qui donne vie à ce que les concepteurs ont imaginé. Nous avons donc observé cet affichage sous toutes les coutures. Comme celui du ROG Phone 2, l'écran du ROG Phone 3 mesure 6,59 pouces. Le rétroéclairage est AMOLED. La définition reste Full HD+ (1080 x 2340) et la résolution est de 391 pixels par pouce. Cela reste bien suffisant pour jouer. En revanche, il manque parfois ce petit côté “ultra précis” d'un écran QHD+, comme celui du Galaxy S20. Le choix du Full HD+ est cependant très sage : les images sont plus fluides et l'autonomie est meilleure.
À l'inverse, Asus préfère améliorer le rafraichissement de la dalle. Le ROG Phone 2 était le premier smartphone dont l’écran affichait un taux de rafraichissement de 120 Hz. Ce qui était alors vu comme un gadget énergivore est devenu une norme dans le haut de gamme. Nombreux sont les téléphones qui proposent un écran 90 Hz ou 120 Hz, notamment en haut de gamme. Un an plus tard, Asus tente d'imposer un nouveau standard avec un taux de rafraichissement à 144 Hz. Bien sûr, vous n'êtes pas obligé de suivre cette voie. Le smartphone propose différents réglages : 60 Hz, 90 Hz, 120 HZ et 144 Hz. Notez qu'il existe également un réglage qui adapte automatiquement le taux de rafraichissement selon le contenu. En outre, Asus a signé des partenariats avec des éditeurs de jeu pour justifier le taux à 144 Hz. L'excellent Dead Cells est justement l'un des jeux qui en tirent parti. Retrouvez ce dernier dans la partie performance de ce test.
Le taux de rafraichissement de la dalle est de 270 Hz. Cela veut dire qu'elle vérifie 270 fois par seconde si vous n'êtes pas en train de la toucher. Résultat : le ROG Phone 3 est très rapide et très réactif. La latence annoncée par Asus est de 25 millisecondes. Nous n'avons pas mesuré ce chiffre. Mais l'impression de fluidité est omniprésente à l'usage.
La luminosité maximale annoncée est de 650 nits. Nous n'avons pas pu vérifier ce chiffre, mais nous n'avons eu aucune difficulté à utiliser le téléphone en plein jour. Le ratio de l'écran 19,5/9e. Cela veut dire que les films et les jeux s'afficheront avec une légère bande noire (en haut et en bas dans le premier cas et sur les côtés dans le second) quand le téléphone est en mode paysage. La dalle, certifiée TÜV Rheinland contre la lumière bleue, est compatible HDR10+. Selon Asus, le Delta E (la différence entre la couleur standard et la couleur affichée) est inférieur à 1. La colorimétrie nous semble effectivement assez juste (d'autant qu'elle est personnalisable grâce au menu Splendid). Nous mettrons à jour ce test avec les résultats obtenus avec une sonde.
Sous l'écran se cache un lecteur d'empreinte digitale optique. Pas toujours très rapide, il lui arrive même d'avoir quelques difficultés de lecture, notamment dans les phases d'apprentissage d'une nouvelle empreinte. Toutefois, une fois qu'une empreinte est bien sauvegardée, le ROG Phone 3 la reconnait assez facilement. Nous préférons largement cette solution que la reconnaissance faciale qui, s'appuyant sur un seul capteur, reste une solution qui peut facilement être trompée.
Performances
Les performances jouent un rôle clé dans le ROG Phone 3. Ce n'est pas qu'un argument marketing ou un positionnement commercial. Tout est fait pour que le smartphone soit puissant, rapide et réactif. Le mobile dispose d'un Snapdragon 865+ cadencé jusqu'à 3,1 GHz. Ce chipset n'intègre pas un modem 5G, Qualcomm ayant choisi de le déporter à l'extérieur du composant. Pourquoi ? À cause de la chaleur. Un chipset surcadencé chauffe déjà beaucoup. Un modem 5G est lui aussi une grande source de chaleur. Combinez les deux et vous aurez un remake du Snapdragon 810, tristement célèbre pour avoir provoqué quelques accidents parce que les constructeurs n'ont pas réussi à maitriser son tempérament ardent.
Pour contenir cette double source de chaleur, Asus a équipé le ROG Phone 3 d'une solution complète. D'abord, vous retrouvez un dissipateur de chaleur, comme dans le ROG Phone 2. Une petite partie est visible depuis la fenêtre de la coque (voir ci-dessus). Celui du ROG Phone 3 est six fois plus large que celui de son prédécesseur. Ce dissipateur est directement connecté à une ventilation à côté de la fenêtre. Il est également connecté au contour en aluminium du smartphone qui participe passivement à gestion de la chaleur. Derrière la carte mère, vous retrouvez aussi une chambre à vapeur qui fait circuler l'air chaud vers un film en graphite placé derrière l'écran. Enfin, n'oublions pas AeroActive Cooler 3, un accessoire livré avec le mobile. Celui-ci intègre un ventilateur qui expulse l'air chaud provenant de la ventilation de la coque. Il est alimenté par le port propriétaire latéral.
La dissipation de la chaleur est importante pour deux raisons. La première est d'empêcher la surchauffe, bien évidemment. La seconde est le maintien des performances du téléphone et d'éviter l'effet “throttle” (des saccades qui réduisent momentanément les performances jusqu'à ce que le chipset soit revenu à une température modérée). Asus a ainsi dessiné le ROG Phone 3 pour que les performances soient intactes tout au long d'une séance de jeu de 30 minutes (voire plus). En réalité, il y a une légère baisse. En testant de façon successive le mobile avec AnTuTu, nous notons une légère inflexion des scores. Mais, contrairement à d'autres mobiles, le ROG Phone 3 conserve de belles performances tout au long du test, même quand le Mode X (mode performant) est activé.
Autres points importants de la plate-forme : le ROG Phone 3 testé ici est équipé de 16 Go de RAM LPDDR5, la plus rapide à ce jour, et de 512 Go de stockage UFS 3.1, le plus rapide également. Ajoutons à cela un écran Full HD+ peu gourmand, mais un taux de rafraichissement variable qui peut monter à 144 Hz, et vous obtenez le plus puissant téléphone jamais testé. Le ROG Phone est le second modèle commercial à dépasser la barre des 600 000 points sur AnTuTu, après le Find X2 Pro d'Oppo. Et pas qu'un peu. Nous n'avons cependant pas réussi à atteindre les 650 000 points comme Asus lors de ses tests internes. Nous n'en étions pas loin non plus (notez que l'activation ou non de certains services réseau peuvent expliquer cet écart). Vous pouvez retrouver ci-dessus quelques tests réalisés avec le mobile.
À quoi peut donc bien servir cette puissance ? À jouer bien évidemment ! Nous avons réalisé (avec un certain plaisir, avouons-le) plusieurs tests de jeu avec le ROG Phone 3. Dead Trigger 2, un des tauliers de nos tests. Ce dernier tourne en 1080p@120 Hz. C'est une expérience très appréciable. Dead Cells, le métroidvania primé à de multiples reprises. Selon Asus, il tourne en 144 Hz. Nous avons surtout constaté une excellente réactivité et un vrai plaisir à jouer (surtout avec une manette). Nous avons également testé plusieurs émulateurs particulièrement gourmands : Citra (3DS) et Dolphin (Wii). Aucun des deux émulateurs n'a montré de ralentissement. De même pour PPSSPP (PSP) ou Redream (Dreamcast), lesquels sont aussi très gourmands. Nous n'avons pas testé Candy Crush Saga parce que… bon.
Autonomie et recharge
Avec une telle puissance sous le capot, le ROG Phone 3 a tout intérêt à offrir une batterie dotée d'une belle capacité. Et c'est le cas : le smartphone reprend la batterie de 6000 mAh de son prédécesseur, offrant deux jours d'autonomie en usage mixte (appels, surf sur Internet, musique et… un peu de jeu quand même). Bien sûr, plus vous allez jouer, plus l'autonomie baissera. Sachez cependant que le ROG Phone 3 dépasse les 9 heures de Call of Duty Mobile en continu. Ce qui veut dire que ce smartphone devrait être en mesure de vous accompagner durant toute votre journée, même en usage intensif. C'est une belle performance.
Bien sûr, le système d'exploitation intègre des profils de consommation d'énergie pour optimiser cette généreuse batterie. Vous pouvez notamment suspendre les applications en arrière-plan durant une séance de jeu, ou réduire les performances de la plate-forme quand vous ne jouez pas. Le système d'exploitation détecte les applications gourmandes qui sont présentes en arrière-plan afin de les fermer. Vous pouvez également choisir des plages horaires où le smartphone active de lui-même les modes d'économie d'énergie.
Le ROG Phone est compatible charge rapide. La puissance maximale de cette charge est de 30 watts. Il vous faudra 45 minutes pour la recharger au deux tiers. Et un peu moins d'une heure et demie pour la recharger entièrement. Le gestionnaire de la batterie intègre aussi des outils pour adopter de meilleures habitudes de recharge, afin de réduire l'usure. Effectuer des charges lentes (donc plus longues) pour éviter de trop solliciter les cellules d'énergie. Programmer des recharges en fonction de vos habitudes. Ou encore, déterminer une limite de recharge à 80 % ou 90 % (bien sûr au détriment de l'autonomie).
Interface et personnalisation
Côté interface, Asus ne fait pas ici non plus dans la simplicité. Au lancement du ROG Phone 3 (mais également après si cela ne vous convient pas), vous aurez le choix entre ZenUI et ROG UI. La première surcouche est celle que vous retrouvez sur tous les ZenFone et dont l'ergonomie est proche d'Android Stock. La seconde est la surcouche exclusive des ROG Phone, avec fonds d'écran animé et design très marqué. Il n'y a aucune différence fonctionnelle entre les deux “surcouches” : vous retrouvez les mêmes applications et les mêmes paramètres. ZenUI est d'ailleurs considéré par le système comme un simple thème. Notez que certains accessoires (comme des coques personnalisables) sont accompagnés d'un thème exclusif.
Si vous optez pour un thème ROG avec les icônes stylisées (deux thèmes préinstallés), vous aurez le droit, par défaut, à un fond d'écran animé qui change en fonction de l'état du Mode X. S'il est activé, le fond d'écran est rouge. S'il est désactivé, il est bleu. Notez que l'interface compte deux fonds d'écran animés basiques et plusieurs fonds statiques. Vous ne pouvez pas opter pour un fond animé (avec changement d'état en fonction du Mode X) avec ZenUI. En outre, la boutique de thème accessible depuis le menu Paramètres ne vous proposera pas les mêmes options esthétiques si vous êtes sous ROG UI ou ZenUI…
À l'usage, l'interface ROG UI est similaire à ZenUI et à Android. Deux écrans d'accueil par défaut, un écran pour le fil d'actualité. Un widget horloge, Google Search, Google Play et la suite Google Mobile Services sur le premier écran. Les applications Asus et tierces sur le second. Un tiroir d'application avec un moteur de recherche intégré. Une zone de notification et de paramétrage rapide. Google Assistant accessible avec une pression longue sur le bouton “Home” usuel. Vous pouvez choisir une navigation avec les touches virtuelles classiques ou avec les gestes avancés intégrés à Android 11. Rien d'inhabituel, outre le look futuriste.
Asus enrichit son interface de quelques applications et paramètres importants. Premier arrêt : la zone de paramétrage rapide. Outre les boutons habituels, vous y trouvez le Mode X, AirTriggers, Éclairage Système. Le premier sert à activer le mode éponyme. Le second active les zones ultrasoniques de la tranche. Le dernier illumine le logo à l'arrière du téléphone. Notez aussi la présence de Modes Batterie, qui remplace Économie d'énergie, et Multifenêtres pour activer le mode éponyme ici aussi. Vous pouvez en rajouter d'autres qui sont tout aussi exclusifs au ROG Phone : Ventilateur, Taux de rafraichissement, Assistant Audio.
Deuxième arrêt : le menu Paramètres. De nombreux paramètres ont été ajoutés en comparaison de ceux disponibles dans d'autres terminaux Android, même haut de gamme. Dans “Applications“, vous retrouvez un gestionnaire plus détaillé qui vous prévient quand l'une d'elles consomme de l'énergie inutilement. Dans “Son et Vibrations“, vous retrouvez Assistant Audio pour personnaliser le rendu audio du mobile (retrouvez plus de détails dans la partie audio du test). Dans “Batterie“, vous retrouvez PowerMaster, le gestionnaire avancé de batterie vu précédemment dans la partie autonomie du test. Dans “Affichage“, vous retrouvez Splendid, qui sert à adapter la colorimétrie de l'écran.
Dans “Avancés“, vous pouvez activer les gestes de navigation et les touches AirTriggers. Vous y retrouvez le Gestionnaire de mobile (suite classique d'optimisation), OptiFlex qui optimise le chargement des applications, ou encore Twin Apps, pour les utilisateurs qui ont deux comptes différents sur un même service. Vous retrouvez aussi le paramétrage de “Genie du Jeu“, un menu qui apparait dans certaines applications ludiques compatibles. Ce menu sert notamment à activer la diffusion en direct d'une partie sur YouTube. Pour le reste, aucun grand changement important.
Troisième arrêt : les applications Asus. Vous y retrouvez entre autres Galerie, un gestionnaire d'images parfois plus pratique que Google Photos ; Gestionnaire de fichiers, pour naviguer dans vos fichiers, créer des raccourcis vers ces derniers et connecter votre mobile à votre PC via le réseau WiFi (très, très pratique) ; Calculatrice, avec un excellent convertisseur d'unités et de devises. L'application Photo est également customisée. Nous la détaillerons dans la partie photo de notre test.
L'une des applications système les plus importantes est évidemment Armoury Crate. Déjà présente dans le ROG Phone 2, Armoury Crate est tellement centrale dans l'expérience ROG qu'elle est présente dans les raccourcis permanents dans l'interface. Armoury Crate est une boite à outils pour optimiser les performances et personnaliser le comportement du ROG Phone 3. Vous pouvez notamment customiser les performances du Mode X (avec trois niveaux de performance possibles).
Certains paramètres sont gérés par jeu (activation AirTriggers, désactivation des notifications, taux de rafraichissement, sensibilité de l'écran tactile, personnalisation des touches tactiles, etc.). La console de gestion permet d'obtenir en un clin d'oeil l'état de la plate-forme (fréquence CPU et GPU, température, RAM disponible, autonomie approximative). Armoury Crate sert aussi à personnaliser le comportement d'AeroActive Cooler 3 et de l'éclairage du logo du mobile.
Côté partenariat marketing, le ROG Phone 3 est livré avec quatre applications tierces : Netflix, Instagram, Facebook et Facebook Messenger. Depuis un peu plus d'un an maintenant, Asus a choisi de réduire considérablement le nombre d'applications tierces (et souvent inutiles) dans ZenUI et ROG UI. Pas de client mail supplémentaire. Pas de deuxième navigateur web. Un choix vers la simplicité que nous ne pouvons que louer. Cela ne veut pas dire que l'interface n'est pas complète, comme nous avons pu le constater.
Expérience Audio
Côté audio, le ROG Phone est intéressant selon quatre points. Premier point, le ROG Phone dispose de deux haut-parleurs frontaux. Ces deux haut-parleurs offrent un son clair et puissant, que ce soit pour regarder un film, jouer à un jeu ou appeler quelqu'un. Le son n'est jamais obstrué par un doigt ou une paume de main, que ce soit en paysage ou en portrait.
Deuxième point, nous avons noté précédemment l'absence de port jack 3,5 mm. Ce port est cependant encore utilisé avec le ROG Phone 3. D'abord, le mobile est livré avec un dongle USB type-C vers jack 3,5 mm. Ce dongle peut être placé sur n'importe lequel des deux ports USB type-C, même celui sur le côté. Et c'est une riche idée : en orientation paysage, le casque ne vient plus gêner la main droite pendant les séances de jeu. Ensuite, un port jack est également présent dans l'AeroActive Cooler 3.
Troisième point, le ROG Phone dispose de quatre microphones, également cité précédemment. Chacun de ses micros a un rôle différent des autres. L'un est un micro classique pour les conversations en orientation portrait. Un autre reprend cette fonction en mode paysage. Un troisième, placé à côté du capteur photo, sert à capturer les sons quand vous prenez une vidéo. Et le dernier est dédié à la réduction de bruit active. Le ROG Phone 3 est donc rarement pris au dépourvu lors d'une conversation audio. D'ailleurs, le son est clair pendant les appels pour les deux correspondants.
Le dernier point est le remplacement du partenariat avec DTS (depuis le premier ROG Phone) par celui avec Dirac, développeur d'une technologie audio similaire à DTS et Dolby. Asus justifie ce choix en expliquant que Dirac a laissé plus de liberté à Asus pour créer un son spatial plus riche, que ce soit avec les deux haut-parleurs frontaux ou avec un casque audio (un peu plus d'une dizaine de modèles d'Asus sont compatibles). Nous avons constaté un son plus riche avec les deux haut-parleurs dans des applications multimédias (le Xperia 1 II, par exemple, offre une expérience similaire pour les films). Nous n'avons pas été en mesure de tester les différences obtenues avec l'un des casques compatibles Dirac. Si nous en avons l'occasion, nous mettrons à jour ce test.
Notez enfin que l'Assistant Audio est évidemment de retour et tire parti du partenariat avec Dirac. Il permet aux mélomanes de régler les différentes fréquences audio selon leurs gouts. Des profils avec des préréglages conviendront plus aux audiophiles amateurs.
Qualité Photo
Passons à la photo. Un smartphone haut de gamme et moderne se doit d'être bon en photo. Sans pour autant exceller comme la gamme P de Huawei ou la gamme S de Samsung, le ROG Phone 3 s'appuie sur les bons résultats du ZenFone 6 et du ROG Phone 2, tout en améliorant certaines faiblesses. Pas toutes, comme nous pourrons le voir. Mais les plus importantes l'ont été. Voilà une première bonne nouvelle. Seconde bonne nouvelle, l'interface photo est très complète. Elle comprend les modes classiques (photo, vidéo, portrait, nuit, ralenti et accéléré, etc.), plus deux modes manuels ou pro : un pour la photo (avant-dernier à droite) et un pour la vidéo (premier à gauche). Ces deux modes proposent la même chose : l'accès aux réglages du capteur principal (exposition, balance des blancs, ouverture, etc.). Les joueurs qui sont aussi photographes/vidéastes amateurs y trouveront leurs comptes.
La configuration du ROG Phone 3 est celle-ci : un capteur principal Sony Exmor IMX686 de 64 mégapixels (définition des photos par défaut de 16 mégapixels en mode Quad-Bayer, mais possibilité de passer en 64 mégapixels) ouvrant à f/1.8 avec autofocus à détection de phase, un capteur secondaire 13 mégapixels ouvrant à f/2.0 pour les panoramas (angle de vue de 125°) et un dernier capteur 5 mégapixels ouvrant à f/2.0 pour les photos de proximité type macro. Il n'y a pas de zoom optique dans le ROG Phone 3. Même un malheureux rapport 2x n'est pas proposé. C'est bien là le plus gros défaut du ROG Phone 3 en photographie.
Le mode automatique réalise de beaux clichés quand les conditions de lumière sont généreuses. Les couleurs sont bien reproduites et la luminosité maitrisée. Il y a du contraste, mais pas trop. Il y a de nombreux détails. C'est un résultat meilleur qu'attendu. Attention, quand la lumière baisse, mais que le mode nuit n'est pas utile, les résultats du ROG Phone 3 sont un peu ternes. Il faut alors jouer sur l'outil intégré pour augmenter artificiellement la lumière (ce qui risque de dégrader le rendu des couleurs). Le zoom proposé avec le ROG Phone 3 est numérique. En mode automatique, vous avez le choix entre une prise de vue en rapport 1x ou en rapport 0,6x (panorama). Si vous écartez les doigts, vous accédez au zoom numérique qui monte jusqu'à 8x. Vous pouvez voir ci-contre les résultats du zoom numérique lesquels sont loin d'être mauvais, même si le rapport 8x remplace les détails avec du bruit.
Le capteur 13 mégapixels propose également de beaux panoramas, mais se montre (sans surprise) moins lumineux. Vous remarquerez aussi que l'algorithme qui redresse la distorsion sur les côtés a tendance à dégrader les détails là où il a oeuvré. Ce qui est dommage. Le capteur macro est intéressant, mais aurait pu être remplacé par un capteur plus utile, comme un zoom optique 2x. Il est accompagné d'un mode de prise de vue dédié dont l'utilité n'est pas ici aussi entièrement probante. Les autoportraits sont gérés par un capteur simple de 24 mégapixels ouvrant à f/2.0. Ce dernier propose des autoportraits de bonne tenue, avec de nombreux détails et des couleurs respectées.
Le mode portrait offre un très bon rendu : le sujet est parfaitement isolé et le fondu d'arrière-plan est maitrisé. Vous avez la possibilité d'accentuer manuellement l'ouverture pour renforcer le bokeh. Le mode portrait inclut également des outils pour améliorer les portraits : adoucisseur ou éclaircissement de la peau, yeux plus grands, joues amincies. Ce sont des filtres que les Asiatiques utilisent beaucoup. Notez que le mode portrait (incluant les filtres) est également accessible avec le capteur selfie.
Le mode nuit est disponible aussi bien en mode “automatique” (le mode photo par défaut), quand l'intelligence artificielle détecte qu'il fait nuit, qu'en mode manuel (dans le mode nuit dédié). Dans le premier cas, vous pouvez désactiver la prise de vue en mode nuit ou profitez d'un temps d'exposition allongé de 4 secondes. Dans le second cas, le mode nuit est forcé. Le temps d'exposition est de 3 secondes par défaut, mais peut être monté à 5 secondes. Retrouvez ci-dessous un comparatif entre le mode nuit 3s, le mode nuit 5s et sans mode nuit.
Les résultats du mode nuit sont très étonnants. En effet, ce mode parvient à éclaircir considérablement une scène (un peu à l'image du mode nuit d'Oppo dans les Find X2) et à révéler de nombreux détails : des branches d'arbres invisibles, des personnes sur la plage, des pavés sur la route, etc. Et il y parvient dans des situations où l'oeil nu, lui, ne voit pas grand-chose. En outre, il garde généralement le contrôle sur les sources lumineuses. Un très bon point, donc. Notez que dans une rue bien éclairée, le mode nuit est contre-productif : il magnifie les sources de lumière, réduit le contraste et gâche les détails. En outre, le mode nuit n'est pas toujours capable de faire la mise au point correctement (car trop peu de lumière). Enfin, comme toujours, le mode nuit est inapproprié quand des sujets sont en mouvement dans le champ de vision.
Accessoires
Comme son prédécesseur, le ROG Phone 3 est accompagné d’un vaste écosystème d’accessoires. De nouvelles versions de certains des accessoires sont proposées, lesquelles sont, pour la plupart, compatibles avec le ROG Phone 2. Le Twinview Dock 3, dont l’écran intégré est compatible 144 Hz pour être parfaitement en ligne avec le ROG Phone 3. Le ROG Kunai 3 GamePad, qui conserve le même concept que le précédent, mais affine l’ergonomie. Et ROG Clip (l’accessoire qui permet de jouer avec le ROG Phone 3 avec une manette Stadia, PS4 et Xbox One). Disposer de la panoplie complète coûte excessivement cher. Si vous ne devez en acquérir qu’un seul, nous vous conseillons le ROG Kunai 3 GamePad.
Notez que la majorité d’entre eux sont rétrocompatibles. Ce qui veut dire que si vous avez investi dans une manette ROG Kunai ou dans un Twinview Dock 2, vous pourrez les utiliser avec le nouveau modèle, grâce au fait que le ROG Phone 3 reprend les dimensions et la connectique latérale de son prédécesseur. Notez que l’écran du Twinview Dock 3 est compatible 144 Hz. Mais son taux de rafraichissement sera bridé si vous utilisez le ROG Phone 2 avec. De même, le ROG Phone 3 sera limité à 120 Hz si vous le branchez au TwinView Dock 2.
Certains accessoires sont fournis dans la boîte du téléphone (voire les photos ci-contre). Le premier est l’AeroActive Cooler 3, système de refroidissement actif. C’est le seul accessoire du ROG Phone 3 qui n’est pas compatible avec le ROG Phone 2 (notez que l’inverse est vrai aussi : l’AeroActive Cooler 2 n’est pas compatible avec le ROG Phone 3). Cet accessoire à une triple fonction. Il permet d’améliorer sensiblement la baisse de la température de ROG Phone 3 (jusqu'à 4 degrés de moins). Il déporte l’un des ports USB type-C tout en se doublant d’un port jack 3,5 mm. Et il intègre un pied amovible pour poser le ROG Phone 3 sur une table. Très, très, très pratique pour jouer avec une manette (comme avec une Switch) ou pour regarder un film.
Le ROG Phone 3 est également livré avec un dongle USB type-C vers jack 3,5 mm, pour compenser l’absence de jack 3,5 mm, une coque pour protéger le smartphone, la prise murale compatible charge rapide 30 watts et un câble USB type-C. Petite note sur ce câble : il est renforcé en nylon, comme les câbles des souris pour les PC gamer. Ça, c’est un câble qui ne vous lâchera jamais !
Notez enfin qu'un kit mains libres est livré avec le produit, exception française liée à la loi qui oblige les constructeurs à en fournir un.
Conclusion
Malgré l'adoption d'un design plus sage, le ROG Phone 3 reste, comme son prédécesseur, un smartphone à part. Il est le plus puissant aujourd'hui, à plusieurs encablures des (ex-)meilleurs. Il pourrait même le rester jusqu'à l'année prochaine, en attendant la sortie des premiers terminaux sous Snapdragon 875 (ou quel que soit le prochain chipset haut de gamme de Qualcomm). Bien sûr, le Snapdragon 865+ y est pour quelque chose. Mais la LPDDR5 et l'UFS 3.1 le sont aussi. Mais pas seulement : la possibilité de dédier toutes les ressources à une application en est une autre. Plus encore que son prédécesseur, le ROG Phone 3 écrase la concurrence dans ce domaine.
Et la domination du ROG Phone 3 n'est pas que sur les performances. Il est équipé d'une batterie et des outils d'optimisation pour assumer cet usage si énergivore. Il offre une expérience audio aussi intéressante que celle offerte par les mobiles certifiés DTS X et Dolby Atmos. Son écosystème d'accessoire est riche. Très riche. Et son prix est souvent en dessous de la concurrence directe à configuration similaire.
Certes, son écran n'est pas flexible. Il n'est même pas incurvé. Il n'est pas non plus compatible QHD+. Mais il est clairement le plus fluide aujourd'hui. Et la définition Full HD+, moins gourmande que le QHD+, suffit amplement. Certes, son appareil photo n'est pas le meilleur, face à Huawei, Samsung ou Apple. Et pourtant, Asus n'a pas à rougir et offre ici l'une des meilleures expériences photographiques de son catalogue, avec de belles qualités, de jour comme de nuit.
Ses gros défauts sont inhérents à sa nature. Il est lourd. Il est énorme. Il est difficilement utilisable avec une seule main. Et son design reste marqué de l'esprit “gaming” qui ne conviendra pas à tout le monde. Toutefois, si vous êtes gamer, soyez (r)assuré : s'il vous faut choisir un smartphone aujourd'hui pour vous accompagner en tête des classements mondiaux de PUBG ou Call of Duty Mobile, c'est le ROG Phone 3 qu'il vous faut !
Prenez le meilleur smartphone gaming du monde. Gardez son écran, mais augmentez encore un peu plus son taux de rafraichissement. Mettez à jour sa plate-forme, sans faire aucun compromis sur la puissance. Améliorez la dissipation de chaleur pour éviter les pertes de performances. Ajoutez-y un nouveau codec audio pour obtenir un meilleur son à partir des deux haut-parleurs frontaux. Intégrez un nouveau triple capteur photo plus en phase avec les exigences du haut de gamme. Saupoudrez le tout d'une ribambelle d'accessoires, tous plus utiles et intelligents les uns que les autres (mention spéciale au câble USB en nylon). Et vous obtenez le ROG Phone 3, le rêve du gamer et le cauchemar des adversaires en compétition.
- Design moins marqué, mais toujours "lumineux"
- Un très bel écran, d'une fluidité inégalée
- Le smartphone le plus puissant aujourd'hui... et de loin
- Belle gestion passive et active de la chaleur
- Belle autonomie, malgré un usage très énergivore
- De nombreux paramètres pour optimiser le mobile selon l'usage
- Un deuxième port USB type-C pour l'orientation paysage
- Très belle montée en gamme en photo
- Des accessoires livrés avec le mobile utiles et intelligents
- Ecosystème gaming complet et rétrocompatible
- Très lourd et difficile à manipuler avec une seule main
- Pas de zoom optique dans la configuration photo
- Des résultats en photo perfectibles