Test de Ratchet and Clank Rift Apart : la nouvelle vitrine technique de la PS5
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Ratchet and Clank signe son grand retour avec un épisode nommé Rift Apart sur PS5. Véritable démonstration des capacités techniques de la nouvelle console de Sony, cet opus n’en oublie pas d’être un excellent jeu vidéo.
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La PS5 est sortie depuis maintenant plus de six mois et tient déjà quelques jeux d'ampleurs, comme Resident Evil 8. Mais les exclusivités ne sont pas légion. On peut par exemple citer Demon’s Souls ou Returnal. Toutefois, ces derniers, aussi bons soient-ils, sont avant tout réservés à un public exigeant en quête de difficulté. Ratchet and Clank Rift Apart veut proposer une expérience plus accessible, tout en promettant une claque visuelle et un gameplay profond.
Sony a distillé les informations aux compte-gouttes sur ce jeu. Au début un peu laissé de côté, il a pris de plus en plus de place dans la communication du constructeur, en bénéficiant notamment de son State of Play dédié. Pour cause, puisque Rift Apart a en réalité toutes les cartes en main pour devenir l’un des emblèmes du début de vie de la PS5.
Ce nouvel épisode de la saga débutée en 2002 tient-il toutes ces promesses ? C’est ce que nous allons voir.
Ratchet and Clank Rift Apart, un jeu accessible à tous
Ratchet and Clank Rift Apart fait suite au reboot de 2016 (disponible sur PS4 et PS5), mais raconte en réalité une histoire qui se suffit à elle-même. Il est donc tout à fait concevable de découvrir la série avec ce volet.
Tout débute lorsque Ratchet et Clank sont invités à participer à un défilé en leur honneur. Pendant la parade, le terrible docteur Nefarious vient jouer les trouble-fêtes et vole le dimensionateur, une invention de Clank qui permet de voyager entre les mondes parallèles. Dans le combat qui s’ensuit, l’objet est détruit, les frontières entre les différentes dimensions s’écroulent et les deux compères sont envoyés dans un univers où Nefarious règne en maître. A eux de trouver un moyen de rentrer chez eux en bottant les fesses du méchant au passage. Un scénario prétexte, mais qui a le mérite de se suivre sans déplaisir et de proposer une chouette galerie de personnages.
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Une vraie claque technique
La première chose qui frappe lorsqu’on lance pour la première fois Rift Apart, c’est sa partie graphique. Aidé par une direction artistique soignée, le jeu est une grosse baffe technique, un véritable exemple à suivre. Nous nous risquerions même à dire qu’il s’agit là d’un des plus beaux titres actuellement sur le marché : décors ultra fouillés, effets de lumière, profondeur de champ, textures des fourrures, des rochers, du métal… Chaque moment est un régal pour les yeux. Toutes les planètes explorables sont à tomber, en plus de proposer chacune une personnalité propre. Mention spéciale à Blizar I, l’un des environnements les plus magnifiques qu’il nous ait été de voir dans notre vie de joueur. Les animations sont également faites avec soin. Chaque modèle de personnage regorge de détails et on prend plaisir à décortiquer leurs mouvements grâce au mode photo intégré.
Rift Apart est bien entendu compatible ray-tracing, technologie de réflexion de la lumière qui a fait son entrée dans le monde des consoles avec cette génération. Si elle n’est pas forcément indispensable, elle renforce la beauté visuel du titre. Cela s’en ressent dès Nefarious City, le deuxième environnement de l’aventure qui fait la part belles aux scènes de nuit et aux reflets.
Il faut signaler que nous avons testé Rift Apart en mode graphique Fidélité, mais qu’il dispose aussi d’un mode Performance et Performance RT. Le premier fait monter le jeu à 60 images par seconde en 4K, mais désactive le ray-tracing, tandis que le deuxième combine le meilleur des deux mondes avec une images à 60 FPS avec ray-tracing activé, mais proposant une résolution en 1080p. Le mode Fidélité tient toutes ses promesses en adoptant un framerate à 30 images par secondes en 4K. Lors des combats, les ennemis peuvent se multiplier et les effets impressionnants saturer l’écran. Même dans les affrontements où les effets de particules sont légion, Rift Apart reste stable en toutes circonstances. De la vraie magie vaudou. Les deux autres modes tiennent également le cap des 60 images par seconde sans broncher. A vous de choisir ce qui vous convient le mieux.
Enfin, concernant l’aspect technique, saluons les performances du SSD de la console. C’est bien simple, il n’y a aucun temps de chargement dans l’aventure. Nous l’avions déjà vu dans le State of Play, mais la transition d’un monde à l’autre via les portails est naturelle et impressionne à chaque fois manette en main. Une vraie prouesse technologique qui n’est pas la seule. Impossible de ne pas être ébahi devant ces planètes sur plusieurs plans d’existence qui changent du tout au tout en tapant simplement un cristal, et ce sans temps de chargement ni même d’animation pour camoufler un éventuel « loading ».
En termes technique, Rift Apart est un véritable jalon dans la jeune histoire de la PS5, un exemple à suivre pour les autres studio. Le terme de claque visuelle n’est pas usurpé ici. Certes, nous en avons déjà eu sur la console, Demon’s Souls en tête, mais nous sentons que nous passons ici encore au niveau supérieur. Nous avons vraiment l’impression d’être projeté dans un film Pixar ou Dreamworks. Ça promet pour la suite. En plus de cela, Ratchet and Clank Rift Apart n’en oublie pas d’être un excellent jeu vidéo.
Rift Appart, un blockbuster pour tous les joueurs
Ratchet and Clank Rift Apart ne renouvelle pas la formule de la saga, mais la sublime avec grâce. Si vous connaissez la série, vous ne serez pas perdu. Nous sommes là face à un titre de plate-forme action nerveux qui enchaîne les moments d’exception. Nous n’avons jamais l’impression de refaire la même chose que l’heure précédente. Parties « de lemmings », phases de tower defenses, de course poursuite, de baston, de grimpette… toutes ces séquences se succèdent sans temps mort, apportant chaque fois de nouveaux éléments de gameplay. Rares sont les jeux qui arrivent constamment à se renouveler, à surprendre même après de longues heures à les parcourir. La série Ratchet est réputée pour ce fait, et Rift Apart renforce cet aspect.
Chaque planète propose ses mécaniques, son histoire, ses propres codes. Plus encore, ces mondes pour la plupart semi-ouverts ne tombent que rarement dans la redite et se payent le luxe de se montrer riches en contenus sans pourtant nous assommer de quêtes annexes trop nombreuses et répétitives. On n’échappe pas aux collectibles à ramasser ni aux secrets à trouver via l’exploration, mais tout est savamment dosé.
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La cerise sur le gâteau, c’est bien le système de progression qui ne stagne jamais jusqu’au générique final. Que ce soit au commandes de Ratchet ou de Rivet, son alter-ego lombax, le joueur voit constamment son arsenal se renouveler. Chaque arme propose ses petites mécaniques propres qui enrichissent les combats ultra-nerveux au fil de l’aventure. Nous ne sommes pas au niveau d’un DOOM Eternal, mais nous pointons clairement dans la même direction.
Des combats nerveux, mais parfois brouillons
Les combats, justement, ne manquent pas de punch et encore une fois, les situations se montrent assez variées pour ne jamais nous faire tomber dans l’ennui. Misant sur la simplicité, ils incitent constamment à faire évoluer notre façon d’aborder des ennemis et notre manière de nous déplacer. Bien calibrés et jamais frustrants, ils ne brillent pas par leur originalité, mais sont globalement très maîtrisés par Insomniac Games. On notera cependant que le trop grand nombre d’effets à l’écran peut parfois les rendre brouillon. Il n’est pas rare de tirer à l’aveugle en espérant toucher quelque chose tellement les explosions rendent l’image brièvement illisible (l’effet Smash Bros). Cela s’en ressent particulièrement sur les combats de boss, qui disposent d’une mise en scène spectaculaire ainsi que d’un grand nombre d’ennemis qui vous sautent sur la fourrure, mais dans l’ensemble, ce n’est jamais vraiment pénalisant.
On pourrait tout de même faire quelques reproches à ce Rift Apart, comme des bonus qui ne nous incitent pas vraiment à les chercher (les armures cachées sont toutes affreuses) ou même des pics de difficulté dans les « dimensions de poche », ces mondes à part axés sur la plate-forme. Ces phases manquent parfois de précision et on se retrouve alors dans le vide à cause d’un saut mal jaugé. On regrette aussi la présence disgracieuses de murs invisibles dès qu’on commence à s’éloigner un peu du chemin balisé par les développeurs.
On ne saurait aussi trop conseiller de jouer directement en mode difficile pour les gamers avertis, le mode normal étant une promenade de santé si vous avez déjà touché à un jeu d’action. Impossible aussi de ne pas évoquer un scénario certes plaisant, mais qui ressemble plus à une histoire prétexte pour nous balader de part en part de la galaxie qu’une véritable épopée spatiale. Dommage, puisqu’elle est tout de même servie par une bonne écriture au niveau des personnages, notamment Rivet, que vous passerez la moitié de votre temps à contrôler. Son gameplay, similaire à celui de Ratchet, aurait aussi peut-être mérité de se démarquer.
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Enfin, et c’est peut-être dû à notre version test du jeu, il nous est parfois arrivé de devoir relancer un dernier point de contrôle à cause d’un script qui ne le lance pas (le jeu en regorge) ou d’un ennemi coincé dans un mur et donc impossible à éliminer (ce qui bloque la progression). Un petit peu rageant lorsqu’on voit le soin apporté à tous les autres aspects du titre, mais c’est une chose qu’on espère voir corrigée grâce au fameux patch day-one.
Tous ces défauts ne sont qu’anecdotiques quand on voit la qualité globale du titre. Insomniac Games a peaufiné à l’extrême sa formule et nous offre son Ratchet and Clank le plus abouti, que ce soit en termes de gameplay ou de graphismes. Fait important, c’est ici le premier jeu qui plaira à quasiment tous les possesseurs de PS5, tant celui-ci se veut abordable par le plus grand nombre. Sur ce point, c'est un succès éclatant.
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Ratchet and Clank Rift Apart est une véritable vitrine pour la toute jeune PS5. Montrant ce que la console a dans le ventre, il n’hésite jamais à nous en mettre plein les yeux. Il n’oublie pas non plus d’être un excellent jeu vidéo, peaufinant à l’extrême une formule déjà bien établie et tentant de constamment surprendre le joueur avec un rythme très maîtrisé. Un titre réussi qui, s’il ne révolutionne pas le média, a le mérite de toujours impressionner et de ne jamais ennuyer. Une véritable montagne russe vidéoludique.
- Graphiquement à tomber
- Un titre qui arrive constamment à se renouveler
- Une direction artistique réussie
- Des combats nerveux et jouissifs
- La formule n’évolue que peu
- Beaucoup de moments ultra scriptés
- La visibilité lors de certaines bagarres
- Des secrets à trouver pas folichons